Reflections (Daft Punk, ’Tron : Legacy’ (BO)
REFLET (re-flè ; le t ne se lie pas dans le parier ordinaire ; au pluriel, l’s se lie : des re-flè-z argentés) s. m.
1° Réflexion de la lumière ou de la couleur d’un corps sur un autre. Les reflets des nuages sur les champs.
Tous deux ont la tête garnie de petites plumes à demi relevées en huppe noire, à reflets verts et violets, BUFF. Ois. t. VIII, p. 325. Ce sont ces reflets infinis des ombres et des corps qui engendrent l’harmonie, DIDER. Essai sur la (...)
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_cheveux
Articles
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aux reflets des villes
20 avril 2011, par arnaud maïsetti -
quand je fondais la terre (l’arbre de vie)
27 juin 2012, par arnaud maïsettiWhere were you when I laid the foundations of the Earth, when the morning stars sang together, and all the sons of God shouted for joy ?
« Où étais-tu quand je fondais la terre […] alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? »
(Livre de Job, chapitre 38-4)
Poussé en moi dans mes dérives, l’arbre : au bout de cette marche loin dans les quartiers de la ville, au sud, à l’ouest, là où il n’y a rien que des grandes tours (...) -
horizons battus
12 juillet 2011, par arnaud maïsettiCamden Road (Shack, « … Here’s Tom with the weather », 2003)
« Mais dans cette étrange période de l’amour, l’individuel prend quelque chose de si profond, que cette curiosité qu’il sentait s’éveiller en lui à l’égard des moindres occupations d’une femme, c’était celle qu’il avait eue autrefois pour l’Histoire. Et tout ce dont il aurait eu honte jusqu’ici, espionner devant une fenêtre, qui sait ? demain peut-être, faire parler habilement les indifférents, soudoyer les domestiques, écouter aux portes, ne lui (...) -
où respirer la puissance
17 mars 2014, par arnaud maïsettiLe jeune Creighton restait appuyé au bastingage, l’œil rêveur plongeant dans la nuit orientale. Il y voyait la perspective d’un chemin creux paysan, des rais de soleil dansant sur des feuilles bougeuses. Il voyait frémir des rameaux de vieux arbres dont l’arche encadrait le tendre et caressant azur d’un ciel d’Angleterre. Et, sous l’arceau des branches, une jeune fille en robe claire souriant sous son ombrelle, semblait debout au seuil même du tendre ciel.
Conrad, Le Nègre du Narcisse
Marcher dans (...) -
du désespoir d’écrire
6 septembre 2011, par arnaud maïsettiLong Haired Child (Devendra Banhart, ‘Cripple Crow’, 2005)
Maybe when it’s day, it’s cold, and I know for certain / When I go outside and my head started hurtin / I’m gonna want that child to be a long-haired child
Peut-être cet effroi que j’avais – qu’ont tant d’autres – de coucher dans une chambre inconnue, peut-être cet effroi n’est-il que la forme la plus humble, obscure, organique, presque inconsciente, de ce grand refus désespéré qu’opposent les choses qui constituent le meilleur de notre vie (...) -
Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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et demain sera jour (bien tôt)
3 juillet 2013, par arnaud maïsettiles routes qu’on prend pour la première fois en se disant je la prendrai mille fois peut-être, et des yeux, ainsi, comme cela, on dépose en pensée les cailloux blancs qui serviront à rentrer, chaque jour, le lendemain, et plus tard, sous la pluie, la nuit, la neige, tout cela, mais pour l’instant je ferme les yeux à cause de la lumière, et grâce à elle (je me répète grâce à elle en la désirant grâce, en me sachant de nature accordé à cette puissance là : grâce et nature ensemble liées comme l’inquiétude au (...)
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[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsettiC’est une ville banche et grise
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BNF | je passai
16 novembre 2011, par arnaud maïsettiChaque lundi, je fais donc un détour de 498 Km (environ) pour les voir : me rendre ici, à midi (un peu avant) – je passe, les tours sont là. En passant, c’est autant pour la beauté des lieux que pour l’immobilité du temps ; je m’arrête et prends ces images. Ce n’est jamais la même lumière, évidemment. Ni les reflets sur les vitres ; jamais le même ciel. Plus loin, c’est le pont (je le regarde), et Rue des Frigos, la faim. Puis, midi. Il pleut, ou la lumière est aveuglante sur les tours, il fait si froid, (...)
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[Tondi] | avoir part à l’ombre
8 avril 2013, par arnaud maïsettiavoir part au danger
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Serge Pey | « Ni que j’ai construit une pyramide dans ma chambre »
13 novembre 2011Ni qu’un oui tombe du ciel comme un oeuf s’écrase
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la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil
26 février 2012, par arnaud maïsettiaube dispersée à la vitre du train
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au bras des ombres
28 mars 2012, par arnaud maïsettiJe sors au bras des ombres, Je suis au bas des ombres, Seul.
On ne peut pas faire l’impasse au silence dans le matin, le premier silence du matin, celui qui lance dans le corps entier le matin qui commence, et il faudrait parler : non (à part écrire un rêve) ; alors garder le silence contre soi apaise, et peu à peu, devient comme une manière de trésor, et l’approche du sacré — puis, la question demeure : jusqu’où tenir le silence, jusqu’à quelle heure, et à qui, ensuite, le déposer. Il en va de mes (...) -
Julien Gracq | « Habiter une forêt perdue »
22 décembre 2011Ils fumèrent un moment en silence
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La Ville écrite | ici, parmi les vivants
28 septembre 2013, par arnaud maïsettimaintenant
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Autoportrait au visage troué
6 septembre 2012, par arnaud maïsettimur
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corps délié
20 février 2019, par arnaud maïsettiIl existe en nous plusieurs mémoires : le corps, l’esprit, ont chacun la leur, et la nostalgie est une maladie de la mémoire physique.
Balzac
C’est trembler : et dans le tremblement, ce qui reste immobile bouge encore, tremble sur place. C’est trembler, ce bougé des choses par quoi on est traversé. La lune est une image – mais de quoi ? Pas d’elle, évidemment. De mon regard sur elle. Toi tu le sais.
Du corps tremblé, ses mouvements nés de l’intérieur du ventre – vers le corps déplié, vers le corps (...) -
[ phrases ] #6 — rêves de fraudes
6 novembre 2011, par arnaud maïsettiCouloirs comme on s’y enfonce, un couloir après l’autre et même dans l’autre engagé, étroits et plafonds bas, murs carrelés, image parfaite de la mémoire quand on veut s’imaginer sa forme, et qu’elle apparaît quand on ferme les yeux dans la nuit noire sous cette image parfaite de couloirs ainsi enfoncés les uns dans les autres, étroits, bas de plafond, murs carrelés qui tournent, et vont, descendent sans fin mais la pente est si légère qu’on dirait se décharger d’un souvenir à chaque pas tant on descend (...)
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Shannon Wright | ma blessure secrète
1er juin 2011, par arnaud maïsettiFences Of Pales, oh
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des mers virides
11 octobre 2011, par arnaud maïsettipoussières d’algues sur le fleuve immobile Je ne choisis pas : il y a des signes objectifs qui s’imposent. Cette couleur, ce mot plutôt, le mot vert, par exemple : je l’ai rencontré toute cette journée, à mille endroits, pourquoi.
Signe d’espoir, le vert est le symbole de la jeunesse, de l’inexpérience et de la crédulité, probablement par analogie aux fruits non mûrs.
Combien de manière de nommer un seul jour – quand un jour comme celui-ci est passé sur un même ciel gris cassé, et moi, au bureau, ai vu (...)