arnaud maïsetti | carnets

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Miossec | Pentecôte

mardi 10 juin 2014


c’est à cause du bruit de l’automne dehors, à cause de la lumière d’hier et de la brûlure de l’été dimanche, à cause du froid mouillé ce midi, à cause des slogans dehors qui hurlent les colères incompréhensibles, c’est à cause des orages de grêles, la neige qui frappe les toits en juin, c’est à cause des jours qui viennent comme des rafales, à cause d’un enregistrement introuvable de ces chansons où, vers la fin, un cri arrête tout, c’est à cause enfin de ce qui s’abat et de ce qui se relève quand la voix vient se confondre avec la musique qui la noie.

J’étais si près de toi
Que j’ai commis tant de fautes
Je n’ai pas vu venir le froid
S’abattre sur nos côtes
J’étais si près de toi
Que je te déchirais sans prendre note
Même ma caresse du bout des doigts
Ne laissait que de fausses notes

J’étais si près de toi
Que désormais je sanglote
Comme un passage à tabac
Un lendemain de Pentecôte

J’étais si près de toi
Que de me frotter aux autres
Me plonge dans l’effroi
Nous étions tellement des nôtres

J’étais si près de toi
Que désormais je me sabote
Est-ce que maintenant tu me crois
Si je reconnais mes fautes ?

J’étais si près de toi
Que j’avais tellement envie des autres
J’étais si près de toi
Que je t’ai pris pour une idiote

J’étais si près de toi
Que je t’ai pris pour une anecdote
Et je suis tombé de si bas
Que je n’ai pas vu venir la côte

J’étais si près de toi
Que je t’ai pris pour une autre
J’ai commis tant de coups bas
Qu’il fallait bien que je saute

J’étais si près de toi
Que j’ai commis tant de fautes
Je n’ai pas vu venir le froid
S’abattre sur nos côtes

S’abattre sur nos côtes
S’abattre sur nos côtes