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_lumière
Articles
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Peter Handke | « Accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsetti -
l’or précieux du temps
23 septembre 2013, par arnaud maïsetticoucher de soleils sur Pélissanne
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Aix | le pont au pli du jour
17 mars 2014, par arnaud maïsettivingt sept images du jour tombé
hiver 14 -
Amiens | « une impression confuse mais forte »
30 septembre 2013, par arnaud maïsettivues sur la cathédrale, portail ouest
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La Ciotat & Cadolive | Sur les hauteurs
21 novembre 2017, par arnaud maïsettiprendre le vent
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Contre le soleil (marche, avec Nietzsche)
12 novembre 2013, par arnaud maïsettiSous la folie des Dithyrambes de Dionysos — Traduction de Georges Mesnil, 1892.
LE SOLEIL DESCEND
I.
Tu n’auras plus soif bien longtemps, — cœur consumé ! — II y a des délivrances dans l’air, — des bouches inconnues soufflent vers moi, — la grande fraîcheur arrive…
C’est tout ce qui nous attend, la lumière pure qu’à force de regarder on ne verra plus — à marcher contre la lumière sans la quitter des yeux, c’est la terre autour qui se lève comme de la mer, autour des taches de lumière se reflètent comme (...) -
Autre Savoir | Le soleil s’est renversé
6 janvier 2014, par arnaud maïsettides champs magnétiques
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La Ville écrite | Honde
22 mars 2012, par arnaud maïsettitourner le dos au monde
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Spoliatis arma supersunt (passe d’armes)
24 février 2014, par arnaud maïsettiTrancher dans le vif d’une journée, essayer de la nommer. Ce matin, et jusqu’à ce soir, c’est l’expression passe d’armes qui vient. Elle est sur les journaux que je ne lis pas, mais c’est difficile de manquer les titres : en passant près du kiosque ils s’étalent comme du poisson mort. Une passe d’armes, l’expression convient bien avec ce jour — je crois que c’est, en escrime, ce moment où l’on croise le fer ? Aujourd’hui, c’est seulement pour évoquer des escarmouches de mots, où l’on n’échange que des (...)
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la faculté d’admirer (tremblé des perspectives)
28 février 2013, par arnaud maïsettiFanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.
En perspective perdue, on voit la ville. Le chemin y conduit, il est vide. Tout au fond, dans la confusion du ciel ; ce n’est pas le ciel, seulement ce qui le recouvre, ce qui partout porte trace de ce qui n’arrive pas, pas encore, pas assez. Tout au fond, c’est une manière d’imminence qui brûle et (...) -
Nadia Tueni | « Crois-tu que la terre s’habitue à tourner ? »
3 décembre 2013, par arnaud maïsettic’est le bruit du jour sur le pavé
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la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil
26 février 2012, par arnaud maïsettiaube dispersée à la vitre du train
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la ville est impossible (ciels d’ouest)
13 mars 2014, par arnaud maïsettiÀ l’ouest est une porte, là que les anciens disaient croire la mort et ils y croyaient tant qu’elle tombait sur eux, chaque jour quand le jour descendait.
Je garde pour moi les images des ruines sur lesquelles tombe le ciel, et peut-être le ciel tombe-t-il pour cela, pour elles et pour le sacrifice qu’elles implorent et que le ciel honore.
Dans cette ville, je me suis longtemps demandé pourquoi demeuraient vides le soir ces larges rues commerçantes près de la rotonde, alors qu’il y a tant de (...) -
dans notre propre main la volonté, ce fouet
23 avril 2020, par arnaud maïsetti23 avril 2020
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le vingt-et-un décembre, d’hiver (son miracle demain)
21 décembre 2013, par arnaud maïsettiSur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé : "Faiblesse ou force : te voilà, c’est la force. Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre." Au matin j’avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu.
Vingt-et-un décembre ce soir perdu, ce jour rétracté sur lui-même : moins de neuf heures de jour et la nuit (...) -
l’éclipse de l’équinoxe
20 mars 2015, par arnaud maïsettiC’est à huit heures dans le ciel mat comme du lait répandu sur le sol – mais rien ne sert de pleurer sur du lait renversé – le jour entièrement là déjà et rien qui ne permet de le voir. Déjà il faut tirer leçon : commencer les heures comme si le temps aura lieu.
Neuf heure quarante-et-un.
Le travail à la table, écran ouvert, livres à main gauche, et à droite, rien ; j’apprends des vies qui inventent leurs vies qu’elles sont inexemplaires, chaque jour de chaque mois, de chaque année qui se brise sur ce qui (...) -
Une légéreté translucide_
Isabelle Pariente-Butterlin
2 septembre 2011, par arnaud maïsettiOn aurait pu, tout de même … Tu crois qu’on aurait pu … tu veux dire : faire quelque chose ? Oui, peut-être, au moins, on aurait pu essayer… parce que là, on n’a quand même vraiment rien fait pour arranger les choses. Ça tu peux l’dire. On n’a rien fait. Rien du tout. Alors là, rien de rien. Je confirme. C’est bien vu. Je sais que tu m’en veux. C’est pas la question.
La question, c’est celle de tous ces possibles qui basculent peu à peu dans l’impossible, qui se détachent de nous, se dissolvent dans hier (...) -
feux aux portes de la ville, nuit en plein jour
11 août 2016, par arnaud maïsetti11 août
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Jrnl | Puisqu’il est trop tard
14 mars 2023, par arnaud maïsettiMardi 14 mars 2023
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si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...)