18 mars
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_foules
Articles
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romantisme du confinement et privilège de classe
18 mars 2020, par arnaud maïsetti -
Aragon | J’arrive où je suis étranger
29 mars 2016, par arnaud maïsettiPour la beauté du geste ; pour toutes les jungles dont le nom sert à nommer des villes sans nom ; pour ceux qui les peuplent ; pour l’étrangeté de nature comme une essentielle relation au monde et aux autres ; pour la simplicité des départs ; pour l’évidence des arrivées qui appellent d’autres étrangetés, d’autres ailleurs ; pour la violence de partir, et celle d’arriver ; pour la légèreté d’être dans le vent simplement du vent, ce soir, tandis qu’on chasse des étrangers pour la raison qu’ils le sont.
Image (...) -
mais on y rêve
16 juin 2020, par arnaud maïsetti16 juin 2020
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sans être là
30 novembre 2018, par arnaud maïsetti30 novembre 2018
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Hong Kong #2 | Ville Monde d’en bas
18 janvier 2016, par arnaud maïsettile 14 octobre
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une foule d’ombres
5 juillet 2016, par arnaud maïsetti[/ Nous rencontrâmes une foule d’ombres qui s’en venaient près de la rive, et chacune nous regardait ainsi que font le soir ceux qui se croisent à la nouvelle lune ; elles clignent des yeux vers nous comme le vieux tailleur au chas de son aiguille.
Dante, La divine comédie, Chant XV, (16-21)./]
Sous le miroir ombrière face au Vieux-Port passent ceux qui passent, chaque seconde une foule de moins traverse l’image et s’éloigne, le soleil frappe ce qui nous protège de lui, et pour rien s’épuise : au (...) -
ensemble, l’oubli
7 novembre 2010, par arnaud maïsettiFade Together (Franz Ferdinand, ’You Could Have It So Much Better With Franz Ferdinand’ (2005))
C’était, au demeurant, l’excellente santé des vertus et des vices, le tranquille agissement des cervelles communément conformées, la réalité pratique des idées courantes, sans idéal de maladive dépravation, sans au-delà ; en somme, les découvertes des analystes s’arrêtaient aux spéculations mauvaises ou bonnes, classifiées par l’église ; c’était la simple investigation, l’ordinaire surveillance d’un botaniste qui (...) -
derniers jours des derniers jours [Avignon #4]
24 juillet 2018, par arnaud maïsettiAu théâtre s’accuse leur goût pour le lointain. La salle est longue, la scène profonde. Les images, les formes des personnages y apparaissent, grâce à un jeu de glaces (les acteurs jouent dans une autre salle), y apparaissent plus réels que s’ils étaient présents, plus concentrés, épurés, définitifs, défaits de ce halo que donne toujours la présence réelle face à face. Des paroles, venues du plafond, sont prononcées en leur nom. L’impression de fatalité, sans l’ombre de pathos, est (...)
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mémoire des jours à venir
16 avril 2018, par arnaud maïsetti16 avril 2018
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mouvements de foule
5 février 2011, par arnaud maïsettiSpiracle (Soap & Skin, ’Lovetune For Vacuum’, 2009) Chacun ses pieds dans ses pas
chacun ses larmes au large des yeux
chacun sa main dans l’aumône
dans le trois-mâts chacun ses rêves
son mal de poudrerie dans ses désirs
son mal de nébuleuse dans ses pensées
Gaston Miron (L’homme rapaillé, ’Influences’)
Foule nombreuse dans le crâne quand on marche pour aller nulle part vraiment, ni pressé, ni là, seulement d’être là, seulement foule, et puis.
De marcher dans la rue mais en file indienne, en (...)