Texte de l’automne 2011.
Reprise hiver 2013 — pour ce mot d’ordalie.
Le recueil Anticipations, aux éditions publie.net Ils le faisaient en fermant les yeux désormais. Personne ne savait où cela avait commencé, ni comment — suite à quel pari stupide, au bout de quelle nuit plus triste et plus brûlée qu’une autre au désœuvrement de quel bar. Mais dans chaque ville, il y avait toujours un type pour dire, avec force détails, que c’était lui, lui le premier, et qu’il avait fait ça sans raison (ou avec (...)
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_vies des morts
Articles
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anticipations #37 | Passer de l’autre côté
8 janvier 2014, par arnaud maïsetti -
Auguste Blanqui | Tombeau pour l’Enfermé
13 décembre 2023, par arnaud maïsettiPar la lumière vivante des étoiles
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Vies de Léone
19 mai 2011extrait des ’Carnets’ de Combat de nègre et de chiens
Léone, Une idée des vies successives -
Autre Savoir | Emma Morano, vie et mort du XIXe s.
16 avril 2017, par arnaud maïsettion est de plus en plus seuls
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Angkor, Cambodia #1 | visages des vivants et des morts
16 janvier 2015, par arnaud maïsettià distance du temps
hiver 15 -
Najaf | ville mausolée
12 août 2014, par arnaud maïsettile cimetière de Najaf : vues aériennes
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Des nouvelles de Proust | Après le temps
20 février 2017, par arnaud maïsettiL’ai-je bien descendu
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Rabelais | « Après ma mort »
29 juillet 2016, par arnaud maïsettiCe qu’ils ont fait de lui
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Rimbaud | Les vies posthumes
11 novembre 2011, par arnaud maïsetti120 ans après la mort de Rimbaud : aucun héritage
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Charlotte Gainsbourg | Rest
19 novembre 2017, par arnaud maïsettireste avec moi
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mille nuits (et une nuit)
30 janvier 2013, par arnaud maïsettiLa nuit, l’amie oh ! la lune de miel Cueillera leur sourire et remplira De mille bandeaux de cuivre le ciel. A. Rimb.
Vue du ciel, rien que du ciel qui mord jusqu’où ne plus le voir et seulement l’espérer encore, qu’il soit le même peut-être : et soi-même là-bas, oui : soi-même y être aussi ; c’est être ici une manière de conjurer l’absence et de dire : je suis là-bas aussi puisque je le veux ; mais non, je suis là, d’ici d’où je peux voir le ciel mordre là où je ne suis pas, pas encore, et le voir aller (...) -
Koltès | 1995, un portrait par Michel Piccoli
10 septembre 2018, par arnaud maïsettidécembre 1995
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ce qui tient lieu de royaume (la voix d’Eurydice)
25 février 2013, par arnaud maïsettiaire d’autoroute, près de Valmy, samedi (2000ème image du site)
c’est mille manières de se taire, et l’écran de la machine qui soudain ne s’allume plus depuis une semaine en est une, imparable ; pendant une semaine, sans machine, sans rien pour écrire : se taire est une nouvelle langue ; mais ce n’est pas ce qui compte — ce qui importe est l’espace que cette langue ouvre, c’est où le silence vient, en soi, et c’est comment garder le silence auprès de soi ; il faut parfois le garder comme un enfant, (...) -
Les villes qui n’existent pas | Paris, rue Beauregard
28 décembre 2018, par arnaud maïsettisous la ville, la ville
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le cri du vent
22 avril 2013, par arnaud maïsettiil y a beaucoup de mer et beaucoup de bruit
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et frôler la lumière
28 janvier 2014, par arnaud maïsettidoucement
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La Ville écrite | mourir à Marseille
24 août 2018, par arnaud maïsettiet vivre
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où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, ou est-ce la (...) -
entre les stèles, la ville
28 mai 2014, par arnaud maïsettiDehors, l’immensité de la neige, à perte de vue. Cette espèce de vapeur blanche, épaisse, s’élevant des champs, de la route, du fleuve, de partout où le vent peut soulever la neige en rafales. La poudrerie efface les pistes et les routes. La pensée de l’anse de Kamouraska, en vrille dans ma tête. La vibration de cette pensée faisant son chemin dans ma tête. La résistance de mes os.
Anne Hébert, Karamouska
On marche entre les tombes qu’on ne voit pas ; les stèles sont les murs levés des immeubles. Dans (...) -
Plus de vivants que de morts | une carte
4 novembre 2013, par arnaud maïsettile temps réel des morts