c’est ce qui explique la nuit qu’on soit seul.
(Marseille, avril - mai 2016)
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_deuil
Articles
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derniers feux
31 décembre 2010, par arnaud maïsetti -
2016 | Un récit, Quand la nuit vient
3 janvier 2018, par arnaud maïsetti -
Zola, les détentes fatales d’une vie réglée
21 avril 2010, par arnaud maïsettiSurface lisible et profondeur invisible : la Conquête de Plassans
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Georges Bataille, entretien 1951 | L’intensité #4
27 avril 2015, par arnaud maïsettile pire des gribouilles
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monocordes
28 février 2011, par arnaud maïsettiAdagio For TRON (Daft Punk, ’Tron : Legacy’, 2010)
MONOCORDE (mo-no-kor-d’) s. m.
1° Terme de musique dans l’antiquité. Instrument à une seule corde, en usage chez les Grecs, qui en jouaient en promenant sous la corde un chevalet mobile et pinçant la partie libre.
2° Instrument sur lequel il y a une seule corde tendue et divisée suivant certaines proportions pour connaître les différents intervalles des tons. Les monocordes, appelés aussi clavicordes.... sont fort agréables quand on les joue tout (...) -
d’en finir avec ces rues (et quelles ombres maintenant)
8 février 2013, par arnaud maïsettila soif de partir, la colère de n’être pas ailleurs, la faim des routes avalées pour en finir avec elles
Se dire : ce n’est qu’une manière comme une autre d’en finir avec les rues près de Saint-Lazare par exemple, ou des quais de Rivoli, et plus loin de la Meuse aussi — peut-être que certaines voix intérieures se taisent soudain quand on les entend, lâchées par d’autres. Se dire, ce n’est pas grave, c’est moins qu’une vie, si ce n’est pas la mienne tant pis, ce n’est rien — je dirai seulement : c’est la (...) -
Rimbaud | Nouveaux visages
29 juin 2018, par arnaud maïsettiSur les apparitions fréquentes du visage de Rimbaud au cours des prochaines années
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de peur
13 octobre 2011, par arnaud maïsettise pencher de peur d’être comme je suis seulement, et pas autre, et d’être à la fois précisément comme les autres parce que mon désir les rejoint, voudrait les rejoindre, voudrait rejoindre en eux le désir d’être autre, c’est cela, de peur d’être ici, quand c’est ailleurs, bien sûr, que le désir se déporte ; de toute cette peur-là constitué que j’amasse comme dans le creux des mains un peu de sable qui se renversera sous les doigts le temps d’arriver jusqu’à la mer pour le répandre, de toute cette peur je suis (...)
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Rimbaud, une vie | Voyelles. L’école, la gloire et l’ennui
21 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre V.
Apprendre à lire, à cracher. -
fins du jour
31 décembre 2009, par arnaud maïsettiAu jour le plus court, jour le plus menacé par la nuit, c’est comme si, sur la pointe le plus resserrée du temps, toute la lumière venait s’agglutiner comme pour condenser une fois pour toute l’énergie accumulée une année durant avant de l’éparpiller dans la nuit la plus longue, de s’effacer avec elle.
Quand l’année finit, on n’en a pourtant jamais terminé avec le ciel, les formes qui se dessinent et tracent pour une part de soi les directions possibles : les formes d’un chameau, ou d’une belette, ou (...) -
Claire Denis | 35 rhums
3 mars 2009, par arnaud maïsetti"lignes de vie"
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à part le siècle (le même âge que Kafka)
3 mai 2013, par arnaud maïsettic’est d’avoir appris, en feuilletant dans la rue ce Kafka que j’avais acheté le matin, qu’il était né en 1883 – comme moi, mais un siècle après –, que j’ai regardé cette peinture haute de toute la façade, et je me suis arrêté pour mieux la regarder, il y avait une jeune fille qui serrait la main de son amie en ne cessant de l’embrasser sur les yeux pour l’agacer un peu, et la faire rire (elle riait), et l’enfant qui se penchait sur sa poupée tombée sur le sol pour l’épousseter, et ce couple de vieillard, (...)
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Julien Gracq | « Habiter une forêt perdue »
22 décembre 2011Ils fumèrent un moment en silence
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aux reflets des villes
20 avril 2011, par arnaud maïsettiReflections (Daft Punk, ’Tron : Legacy’ (BO)
REFLET (re-flè ; le t ne se lie pas dans le parier ordinaire ; au pluriel, l’s se lie : des re-flè-z argentés) s. m.
1° Réflexion de la lumière ou de la couleur d’un corps sur un autre. Les reflets des nuages sur les champs.
Tous deux ont la tête garnie de petites plumes à demi relevées en huppe noire, à reflets verts et violets, BUFF. Ois. t. VIII, p. 325. Ce sont ces reflets infinis des ombres et des corps qui engendrent l’harmonie, DIDER. Essai sur la (...) -
morsure du jour, et cette douceur d’ancêtres vivants
25 juin 2014, par arnaud maïsettiDans la vaste clarté du jour, le calme des sons lui aussi est d’or. On sent de la douceur dans tout ce qui arrive. Si l’on me disait qu’il y a la guerre, je répondrais que non, qu’il n’y a pas de guerre. Par une telle journée, rien ne peut venir peser sur l’absence de toute réalité, hormis cette douceur.
Pessoa
Car c’est sans doute la guerre, ici, plus loin, partout où il fait jour et nuit dans cet ordre ou non, et la lumière ce soir-là en portait trace, je le crois. Et ici pourtant, ce soir-là rien (...) -
nos solitudes agrandies (quelqu’un manque)
28 janvier 2016, par arnaud maïsettile deuil Emmanuel Darley
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où se perdre
15 avril 2014, par arnaud maïsetti[15 avril]
C’est le jour où les vers de Rimbaud, qui devaient sauver — eux qui avaient raison pour toujours — ne sauvent plus, s’échappent, s’enfuient entre mes doigts, pourquoi ?
Oisive jeunesse À tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Ah ! que le temps vienne Où les cœurs s’éprennent.
Je sais bien pourquoi. Comme chaque vers porte, aujourd’hui ; tous frappent fort et juste. Ne rien écrire, ces jours derniers, ne rien dire, ne rien porter en soi — le journal et son adresse, comment y croire (...) -
Jean Genet | Je suis des deux côtés
21 avril 2015, par arnaud maïsettiEntretien 1982
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Marie-Laure Hurault & Frédéric Khodja | Au canal
8 septembre 2014, par arnaud maïsettiinverser les paysages
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Auguste Blanqui | Tombeau pour l’Enfermé
13 décembre 2023, par arnaud maïsettiPar la lumière vivante des étoiles