rien d’autre que les pensées adressées.
sur ce toit quand je suis remonté tout à l’heure, j’ai revu le ciel, celui du soir hier qui tombait, et je suis resté là, un peu.
Le ciel est un tableau noir sinistrement effacé de minute en minute par le vent, écrivait à peu près Breton ; je sais que le ciel écrit aussi lentement l’effacement pour que je puisse voir à travers les lettres.
ce qui est précieux : tout ce que je possède est ce qui ne m’appartient pas, qui est loin maintenant — dans la fatigue de ce (...)
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_aura & ailleurs
Articles
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Mihi cura futuri (et le ciel féroce)
16 février 2014, par arnaud maïsetti -
d’Auckland à Nîmes, et retour
29 mars 2018, par arnaud maïsettiTous les matins on met les montres à l’heure Le train avance et le soleil retarde Rien n’y fait, j’entends les cloches sonores
Cendrars, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France Bob Dylan, On the Road Again
Il pleut lentement et le jour se lève, un peu, sur Nîmes. Il paraît que c’est Nîmes, ce pourrait être Auckland ; ce n’est pas Auckland : la preuve, c’est Nîmes, et il pleut.
Depuis un mois, de Marseille à Lyon, et de Lyon à Paris, de Paris à Auckland, via Singapour, puis vers (...) -
solstice intérieur
22 décembre 2011, par arnaud maïsettiToi que la nuit constellée enfante en s’éteignant,
Au jour le plus court, moi terrassé de la ville, jette un dernier regard au dernier jour éclairé en moi du temps passé à l’épuiser – toujours au solstice d’hiver cette sensation en moi : rétraction de toutes choses au dedans du corps qui signe la concentration extrême du temps : chaque seconde éprouvée en son entier, oh si rare cette sensation, et de douleur, l’épuisement du temps, briser le sablier découlé accéléré comme si la peau était une main tendue (...) -
Louis Imbert | Faces
2 septembre 2011, par arnaud maïsettisous la couverture presque blanche, une profonde réflexion sur les visages, par un correspondant de presse sur les champs de bataille du vieux monde
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Milan #1 | Ville à ciel ouvert
3 juin 2022, par arnaud maïsettiEn passant
printemps 22 -
Affrontements | publie.net
8 décembre 2012, par arnaud maïsettiRécit numérique
Éditions Publie.net
décembre 2012 -
Embedded | Yves Debay
24 janvier 2013, par arnaud maïsettivoir de près les combats
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Québec | Montréal, route
24 juillet 2012, par arnaud maïsetti61 images - entre Québec et Montréal
printemps 12 -
Paris | Vision Défense
2 juin 2012, par arnaud maïsetti33 images des tours de la Défense — printemps 12
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retour du désert (au sexe des nuages)
28 avril 2012, par arnaud maïsettiJe reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l’oeil furieux : sur mon masque, on me jugera d’une race forte. J’aurai de l’or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé. A. Rimb.
Retour — sur les trottoirs de Paris, les journaux balayés par des vents plus froids encore que cette pluie glacée qui tombe par milliers, chaque seconde jusqu’à la dernière du jour, et jusqu’au matin suivant et jusqu’à la (...) -
midi quotidien
8 septembre 2011, par arnaud maïsettiDaily Routine (Animal Collective, ’Merriweather Post Pavilion’, 2009)
Perdre le Midi quotidien ; traverser des cours, des arches, des ponts ; tenter les chemins bifurqués ; m’essouffler aux marches, aux rampes, aux escalades ; Éviter la stèle précise ; contourner les murs usuels ; trébucher ingénûment parmi ces rochers factices ; sauter ce ravin ; m’attarder en ce jardin ; revenir parfois en arrière, Et par un lacis réversible égarer enfin le quadruple sens des Points du Ciel. […]
Victor Segalen (...) -
Walter Benjamin | « Autant d’aura dans le monde qu’il y a de rêve en lui. »
26 décembre 2013Qu’est-ce que l’aura ?
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chemin de cairns
23 août 2011, par arnaud maïsettiSea Of Love (Cat Power)
Celui qui peint l’amer au front des plus hauts caps, Celui qui marque d’une croix blanche la face des ré Saint-John Perse (Amer)
Sur les champs des cairns, les directions multiples. Mais sur le sol, pas de chemin. Et de l’autre côté de la ligne de crête, l’horizon n’est que du ciel, éparpillé. C’est le temps incertain, celui des nouveaux projets, des rentrées par centaines, des routes qui s’ouvrent. Comment s’orienter.
Amer, c’est le long de la côte le sommet des églises (...) -
de la vitesse (comme emportement)
20 janvier 2014, par arnaud maïsettitemps qui s’échappe, file, s’éloigne ou accélère quand je passe à hauteur.
les jours, les semaines, les mois, les années mêmes (une de plus), et vite aller encore, plus encore.
les villes aussi (l’une après l’autre, après l’autre)
les lunes.
temps qui n’arrête pas d’aller, mais chaque seconde met la même seconde pour aller en finir et recommencer, et je regarde le ciel.
non pas le retenir, seulement dans les rêves, les désirs, tâcher d’appartenir davantage au présent, et à son devenir : mais vite être (...) -
Camera obscura (les courses vives)
30 janvier 2014, par arnaud maïsettiCette phrase écrite il y a plusieurs jours sur une page de l’ordinateur, que je retrouve ce soir :
« Là où il y a un espace entre le sol des humains et les murs des humain, nous allons dans des courses vives à la recherche de nourriture ou de nos semblables »
Aucun souvenir de l’avoir écrite, de l’avoir lue, de l’avoir traversée en moi — et cependant ce soir, sa justesse qui foudroie.
Peut-être à cause du temps dehors et du temps passé à l’avoir perdu aujourd’hui, la colère : dehors, sa noirceur lourde (...) -
dans le jour qui s’épuise
20 avril 2015, par arnaud maïsettiMarche dans le jour qui s’épuise. Cherche les adresses intérieures, les portes qu’il faudrait affronter à mains nues et qui ne s’ouvriront jamais. Conserve au moins pour toi les traces laissées sur les poings, et le sang perdu. Ne possède pas plus de certitudes qu’une et une seule : celle-ci : n’en posséder pas plus qu’une seule à la fois.
Par exemple : marcher dans le jour qui s’épuise pensant être celui qui marche dans la nuit qui reprend pied. Et puis l’abandonner quelque part, ici peut-être, mieux (...) -
mille nuits (et une nuit)
30 janvier 2013, par arnaud maïsettiLa nuit, l’amie oh ! la lune de miel Cueillera leur sourire et remplira De mille bandeaux de cuivre le ciel. A. Rimb.
Vue du ciel, rien que du ciel qui mord jusqu’où ne plus le voir et seulement l’espérer encore, qu’il soit le même peut-être : et soi-même là-bas, oui : soi-même y être aussi ; c’est être ici une manière de conjurer l’absence et de dire : je suis là-bas aussi puisque je le veux ; mais non, je suis là, d’ici d’où je peux voir le ciel mordre là où je ne suis pas, pas encore, et le voir aller (...) -
Montréal | ville ouverte #1
13 mai 2012, par arnaud maïsettiMonde neuf
printemps 12 -
Amsterdam #2 | ensuite, aller d’une berge à l’autre
23 janvier 2014, par arnaud maïsettiAmsterdam, deuxième jour
hiver 14 -
Liverpool | un jour, une nuit
6 mai 2013, par arnaud maïsetti95 images de Liverpool
printemps 13