image fiction du rêve, de la ville, de la mémoire
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _rêves et terreurs
_rêves et terreurs
Articles
-
image fiction | dans le jour, ce qu’on emporte avec soi
23 juillet 2013, par arnaud maïsetti -
Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques
9 mai 2016, par arnaud maïsetti9 mai
-
Affrontements | publie.net
8 décembre 2012, par arnaud maïsettiRécit numérique
Éditions Publie.net
décembre 2012 -
Hurlements en faveur de soi [# 1]
24 novembre 2011, par arnaud maïsettiVingt-huit variations : cris ; récits ; rêves
-
aller, retour
2 mai 2014, par arnaud maïsettice rêve — il y a cinq ans maintenant —, si présent encore et souvent, j’y pense : qu’à force de me réveiller, aller et retour dans le sommeil et la vie, j’ai pris peur de ne plus savoir si c’est dans le sommeil où le réel que j’étais, et j’ai dessiné un R sur mon poignet — puis je me levais, et j’avais ce R au poignet, mais soudain je ne me souvenais plus si le R voulait dire Réalité ou Rêve, et je me suis effondré sur le lit en espérant me lever le poignet nu, peut-être, et désirant l’inverse.
ces derniers (...) -
anticipations #37 | Passer de l’autre côté
8 janvier 2014, par arnaud maïsettiTexte de l’automne 2011.
Reprise hiver 2013 — pour ce mot d’ordalie.
Le recueil Anticipations, aux éditions publie.net Ils le faisaient en fermant les yeux désormais. Personne ne savait où cela avait commencé, ni comment — suite à quel pari stupide, au bout de quelle nuit plus triste et plus brûlée qu’une autre au désœuvrement de quel bar. Mais dans chaque ville, il y avait toujours un type pour dire, avec force détails, que c’était lui, lui le premier, et qu’il avait fait ça sans raison (ou avec (...) -
twitter | noms des rues (Avignon sauvage)
9 décembre 2010, par arnaud maïsettiusage de twitter — sur le récit des villes
-
La Femme | Sphynx
4 janvier 2017, par arnaud maïsettiJe perdure dans le temps je me sens Sphynx
-
le cri | Annie Rioux
2 octobre 2009, par arnaud maïsettiIl m’arrive souvent de tomber en rêve, quand pourtant je marche. C’est au lever du jour, alors que les carnets se répètent et se chargent de l’excédent du monde. Dans l’immolation, ce qui ne se dit pas. Le silence court, je note, l’intimité des choses qui est la mort, ce que dit Bataille - des faces battues dans les dédales du métro, le bruit des bracelets d’une femme en sursis, et l’homme mordu par l’insomnie, qui fixe l’arrondi de ma chaussure avant la marche. À descendre. À la remontée on se choque, se (...)
-
Rimbaud | Ici je rêve de
12 février 2012, par arnaud maïsettiSur le mot rêve dans Illuminations
-
Jrnl | Et tout le tremblement
9 mai 2023, par arnaud maïsettiMardi 9 mai 2023
-
ces moments de veille
30 janvier 2011, par arnaud maïsettiHorses In My Dreams (PJ Harvey, ’Stories From The City, Stories From The Sea’, 2000) Toute chose d’obscurité me parle de ton éclat Les pièces à tâtons traversées Les veuves Le bitume au fond des navires L’eau des mares Les olives noires La croix des ailes de proie au-dessus de la neige où tourne Une cordée à bout de forces Les souliers d’un mort La haine aux ongles de nuit
Aragon (Elsa,1959)
Dans tout ce battement de portes entre mes villes, entre les endroits de ces villes, ces positions de mon (...) -
La foule, les toits d’or (du jardin de la beauté, saccage)
18 juin 2012, par arnaud maïsettiToutes les femmes qui l’avaient connu furent assassinées. Quel saccage du jardin de la beauté ! Sous le sabre, elles le bénirent. Il n’en commanda point de nouvelles. — Les femmes réapparurent.
a.r.
Je suis à la fenêtre, c’est trois heures du matin, et je ne sais pas comment je me suis retrouvé là, au spectacle de cet apocalypse qui me laisse muet, larmes aux yeux qui coulent sur la vitre de la fenêtre à-demi fermée, bat dans le vent et pourrait m’emporter ; entre le moment où je me suis allongé sur le (...) -
Autre Savoir | Le cri des arbres quand ils chantent
31 mai 2014, par arnaud maïsettivoix des arbres, et du vent
-
imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti07 mai 2020
-
Albertas
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiPlace Albertas | Aix-en-Provence
hiver 2011 -
anticipation #30 | le train
3 juillet 2009, par arnaud maïsettiLe paysage était traîné sur des heures — derrière lui, il tirait le monde entier en ligne droite, horizontale, parallèle à l’avancée du train. Le front aux vitres comme les veilleurs de chagrin : mais ce qu’on veillait, c’était la longue plainte de cette ligne-là : l’horizon qu’on ne rejoignait jamais puisqu’on ne ferait que le longer à l’infini.
C’était le long défilé des terres et les bâtiments qu’on croisait l’espace d’une seconde ; espace qui finissait par les avaler la seconde suivante, on était déjà loin. (...) -
éphéméride de chaque minute
24 mars 2010, par arnaud maïsettiAu matin, on commence le jour ébloui ; les volets ne sont pas assez forts pour empêcher le réveil, l’horizontalité de la lumière qui crève les yeux et on n’y voit rien — c’est qu’on commence à voir.
On réapprend : voir, respirer, marcher, s’orienter dans le temps et l’espace — tout cela qui fait violence et effraction dans la liquidité du sommeil. Comme au premier jour de notre vie, les poumons se déplient au fond de soi pour perforer le corps, et dans la bouche on a ce goût acide du dernier jour de la vie (...) -
racines mouvantes
16 août 2011, par arnaud maïsettiFuneral Canticle (John Tavener - repris dans The Tree Of Life )
Toute théorie est grise, mais vert florissant est l’arbre de la vie.
Johann Wolfgang von Goethe
Racines mouvantes – indémaillables.
C’est une vision d’origine et pourtant : rien qui ne soit passé, achevé, impossible à rejoindre. Une radicalité immobile devant laquelle aucun signe, aucun mot, seulement tenir face, et baisser la garde. Seulement tenir, seulement : et demeurer ainsi, désarmé.
Un je ne sois quoi d’ailleurs, sur lequel (...) -
sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018