et toute cette population de Babylone, et moi-même, et vous bien sûr, serons autant de fois oubliés que l’on nous a connus, davantage peut-être même,
Autant de fois oublié, oui, que ces marches pour rentrer, mais où, et d’où, tu ne sais pas, il faudrait pour cela que tes yeux voient plus loin que toi ; et tu ne vois que la distance qui te sépare de demain, ou cette autre distance que tu mesures entre le visage et les doigts, et sur la surface de l’écran, les cartographies mentales qui dessinent le (...)
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_ville
Articles
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de l’oubli dont ces jours sont faits (chemin arraché)
8 août 2012, par arnaud maïsetti -
La Ville écrite | ses prisons
3 avril 2014, par arnaud maïsettinous échapper
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la prise de la ville
4 mai 2018, par arnaud maïsettiLa pensée poétique [...] est l’ennemie de la patine et elle est perpétuellement en garde contre tout ce qui peut brûler de l’appréhender : c’est en cela qu’elle se distingue, par essence, de la pensée ordinaire. Pour rester ce qu’elle doit être, conductrice d’électricité mentale, il faut avant tout qu’elle se charge en milieu isolé. André Breton, Arcane 17, 1945 Bob Dylan, Visions Of Johanna (Belfast 6 May 66)
Dans les cafés et dans les bars, dans les rues et partout je vais toujours à la recherche d’une (...) -
Amsterdam #3 | puis la nuit, fouiller tous les ponts
4 février 2014, par arnaud maïsettiDeuxième jour, le soir, 17 janvier — Amsterdam possède bien plus que trente-et-un ponts (j’ignore le chiffre) : à travers les canaux, quelque chose qui à la fois semble aller et demeurer, s’écoule mais reste, un labyrinthe oui, de cercles qui ne se ferment jamais, et dans l’eau la ville qui se multiplie : c’est une autre.
Marcher dans cette ville avec cette fois, le temps devant soi, et auprès de soi, ce qui la justifie, la présence qui permet enfin d’habiter ce dehors en partage qui miroite, et se (...) -
spectres, signe des temps
23 mars 2017, par arnaud maïsetti23 mars
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impossible en passant
11 mai 2014, par arnaud maïsettiCes flèches qui désignent sur les pancartes que personne ne lit plus des hauteurs inimaginables — pancartes dévorées par les herbes, dévorées par le ciel ; impossible en passant de ne pas, suivant l’ordre de la flèche, lever la tête, et le centre-ville ainsi pointée, c’est la lune entre deux arbres qu’on trouve, voilée, la lune qui tourne et tourne encore.
La ville, on y est déjà, on y est toujours — l’accès y est contrôlé, les flèches latéralisent les expériences, forment comme une barrière entre soi et (...) -
La Ville écrite | Une certaine idée de la France
26 mars 2017, par arnaud maïsettipas la nôtre
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qui vive
29 avril 2014, par arnaud maïsettiQui vive ? Est-ce vous, Nadja ? Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ? Breton longer, partir, aller. d’une ville à l’autre au rythme des gares et des arrêts. paris toulouse aix paris marseille aix paris quoi bientôt ? les trains de nuit et les trains de jour. se réveiller à quatre heures à limoges (le lendemain être sûr d’en avoir rêvé : mais non, je possédais l’image sur mon téléphone — sans souvenir de (...)
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Lecture | Le Client #1 : « mon désir, s’il en est un »
10 avril 2013, par arnaud maïsettiKoltès, Dans la Solitude des champs de coton
Première réplique du client -
La ville écrite | un arb
16 décembre 2018, par arnaud maïsettià la racine
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