Trente variations : pluie ; rat ; ville
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_villes
Articles
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsetti -
Fictions instantanées | sommaire
10 juin 2014, par arnaud maïsettirécits immédiats
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peur du jour
16 octobre 2009, par arnaud maïsettiLa nuit, ça commence par une appréhension moins bornée du temps : dans le jour, il y a les tâches à faire ; les courses vides d’un endroit de la ville à un autre pour démarches administratives qui tiennent lieu d’identité sociale, à assumer, et entre les dents parfois les insultes ; les heures où il faut manger, appeler, tenir la distance, à bout portant le jour et toujours un horizon de choses à faire qui m’étreint, la projection qui m’empêche d’habiter ici et maintenant le lieu où je suis, ce que je fais (...)
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Hong Kong #2 | Ville Monde d’en bas
18 janvier 2016, par arnaud maïsettile 14 octobre
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les vies antérieures (et la neige éternelle du sol)
15 janvier 2013, par arnaud maïsettiL’acropole officielle outre les conceptions de la barbarie moderne les plus colossales. Impossible d’exprimer le jour mat produit par le ciel immuablement gris, l’éclat impérial des bâtisses, et la neige éternelle du sol.
A. Rimb. c’est le premier jour, alors je pourrai m’en souvenir : celui où le froid est si fort qu’il entre dans le corps. au matin, le miracle — bleu du ciel soudain comme une blessure qui se déchire ; ainsi donc le ciel n’était pas qu’une fiction de nos vies antérieures. En vingt (...) -
lignes du sol
15 juin 2010, par arnaud maïsetti(sol) s. m.
1° Surface sur laquelle reposent les corps terrestres. à deux pieds du sol. Il ne faut pas bâtir sur le sol d’autrui. Le sol de cette ville est inégal. Un de ces beaux jours qu’on ne voit plus à mon âge et qu’on n’a jamais vus dans le triste sol où j’habite aujourd’hui, J. J. ROUSS. Confess. IV. Sur un plan, on pourrait dire cette rencontre possible ; sur un plan droit et posé sur le sol, dans l’axe de la rectitude des choses — il y aurait la possibilité de cette rencontre ; il y aurait (...) -
le long couloir du jour
1er mai 2011, par arnaud maïsettiMemory lane (Elliott Smith ’From a Basement on a Hill’ 2004)
Et pourtant, et pourtant J’étais triste comme un enfant. Les rythmes du train La « moëlle chemin-de-fer » des psychiatres américains Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés Le ferlin d’or de mon avenir Mon browning le piano et les jurons des joueurs de cartes dans le compartiment d’à côté L’épatante présence de Jeanne L’homme aux lunettes bleues qui se promenait nerveusement dans le couloir et qui me regardait en (...) -
le monde insaisissable
22 octobre 2010, par arnaud maïsettiLamento della ninfa | a 4 voci (Claudio Monteverdi, ’Les Indes Galantes’)
dans cette vacance qu’a tout photographe sans pellicule qui voit soudain le monde insaisissable jusqu’à ce qu’il soit de nouveau armé,je sentais un deuxième temps,qui comptait tout.De même,aujourd’hui,ce rayon de soleil sur ta manche.Il faudra un an pour que ce rayon soit absolument identique,mais tu auras vieilli d’un an.Parabole photographique du temps irréversible.Dans l’amour,l’ardeur close,tout est compté,avec la (...) -
Images classées | agenda du passé
20 novembre 2010, par arnaud maïsettinotes sur l’usage de mes photos (numériques) et ses classements
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les marcs des nuages
30 janvier 2010, par arnaud maïsettiEnfin il faisait nuit dans l’appartement, je me cognais aux meubles de l’antichambre, mais dans la porte de l’escalier, au milieu du noir que je croyais total, la partie vitrée était translucide et bleue, d’un bleu de fleur, d’un bleu d’aile d’insecte, d’un bleu qui m’eût semblé beau si je n’avais senti qu’il était un dernier reflet, coupant comme un acier, un coup suprême que dans sa cruauté infatigable me portait encore le jour.
M. Proust, Albertine disparue Heure transparente : quand je jette un (...) -
À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
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Village des Batignolles
_Sarah Cillaire
6 mai 2011, par arnaud maïsettiAu moins cette eau du puits glacée, bois-la : le ficus vit encore. La façade a été ravalée. Les jeux du square de nouveau en travaux : en 1998, le nouveau revêtement de sol, à l’aspect d’écorce, sur lequel rebondir en marchant. Tu brunches à vingt euros. Les bureaux de tabac tenus par des Asiatiques. Trois enfants sont nés. Dix mille le mètre carré. Le mec du manège, ses converses, devenu bossu. Les jours de brocante où il pleut. Mon Franprix est ouvert le dimanche matin, on n’y trouve presque plus de (...)
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Lyon | presque une île
15 mai 2013, par arnaud maïsettiOu presque
printemps 13 -
(au pied de la ville)
6 janvier 2012, par arnaud maïsettiAu pied de la ville, son ombre portée jusqu’à moi
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La Ville écrite | ce qu’il reste d’Éden (rue des frigos)
17 octobre 2011, par arnaud maïsettiL’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous,
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projets pour une vie future
7 septembre 2010, par arnaud maïsettiBookstore (Jon Brion ’Eternal Sunshine Of The Spotless Mind’ ) Et en rentrant seul chez lui, à cette heure où les conseils de la Sagesse ne sont plus étouffés par les bourdonnements de la vie extérieure, il se dit : « J’ai eu aujourd’hui, en rêve, trois domiciles où j’ai trouvé un égal plaisir. Pourquoi contraindre mon corps à changer de place, puisque mon âme voyage si lestement ? Et à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ? » Baudelaire, Petit Poème en (...)
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twitter | noms des rues (Avignon sauvage)
9 décembre 2010, par arnaud maïsettiusage de twitter — sur le récit des villes
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le cri | Annie Rioux
2 octobre 2009, par arnaud maïsettiIl m’arrive souvent de tomber en rêve, quand pourtant je marche. C’est au lever du jour, alors que les carnets se répètent et se chargent de l’excédent du monde. Dans l’immolation, ce qui ne se dit pas. Le silence court, je note, l’intimité des choses qui est la mort, ce que dit Bataille - des faces battues dans les dédales du métro, le bruit des bracelets d’une femme en sursis, et l’homme mordu par l’insomnie, qui fixe l’arrondi de ma chaussure avant la marche. À descendre. À la remontée on se choque, se (...)
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Rimbaud | Ici je rêve de
12 février 2012, par arnaud maïsettiSur le mot rêve dans Illuminations
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Jrnl | Et tout le tremblement
9 mai 2023, par arnaud maïsettiMardi 9 mai 2023