Poème. Un homme est mourant. MOURANT. On le transporte à la clinique. On le sauve. Le poème, c’est l’opération.
Georges Perros
Revenir dans la ville, il faut tout réapprendre. D’abord le temps, toujours le temps. L’aube, le midi, le soir (la nuit). Le temps qui recommence, celui qui organise autour l’espace, la ville par exemple. Ici, je peux la voir derrière les arbres, cette église levée mais à peine, qui paraît retomber – je comprends que je suis ici parce que les arbres cachent suffisamment la (...)
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_mains
Articles
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Pour quelques lignes de vie (la chair brûlée)
13 août 2013, par arnaud maïsetti -
François Truffaut | Les mains douces
15 avril 2019, par arnaud maïsettiIl prendrait sa main, comme cela, et comme on tâche de sentir le pouls de la vie battante.
Elle répondrait, lentement.
Lui porterait le poids presque absent de l’abandon, mais il se trompe : la main, légère, n’a besoin que de l’air pour être portée, librement.
Ce qui touche est touché : la paume contre la paume prend la forme de l’autre, et tout s’ajuste, cherche à s’ajuster, doucement, précautionneusement, l’apprentissage de l’abandon.
Parfois dans l’entrelacement il arrive qu’on confonde les mains : (...)