Il n’y aurait alors plus de place ni sur les livres ni sur les murs
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_nuit
Articles
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La Ville écrite | désastres de Monet
16 mai 2011, par arnaud maïsetti -
Autoportrait aux yeux fermés
26 juin 2012, par arnaud maïsettidouleur
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arrière-monde
26 décembre 2009, par arnaud maïsettiEn retrait, les formes parfaites du monde, telles qu’on n’ose pas les rêver : le fond qui donne corps à ce qui au-devant est la réalité des choses. Loin derrière, c’est l’appui nécessaire, c’est la toile sur laquelle repose tout.
En avant, les détails se détachent : on voit la vie possible, on reconnaît les récits dans lesquels nos vies ont un sens, une raison de se frayer entre.
Et quand je me place un cran en avant encore, que je vois de l’extérieur l’avant et l’arrière monde, que je me saisis de (...) -
Céline | « Tout, qu’on en parle plus »
2 février 2011, par arnaud maïsettiLe zinc du canal ouvrait juste avant le petit jour à cause des bateliers
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Le Client #17 | « Et vous, ne m’avez-vous rien, dans la nuit, »
16 août 2013dans l’obscurité si profonde
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Quand la nuit vient | Le sommeil #1
18 mai 2019, par arnaud maïsettitoujours c’est aux carnages qu’il pensait avant de s’endormir
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adresse #3 | à l’insomnie
16 avril 2010, par arnaud maïsettiPour t’endormir, tu imagines des massacres et cela t’apaise
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adresse #2 | au passant
13 mars 2010, par arnaud maïsettiDe loin, je ne suis pas différent, et quand tu t’approches
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Le Client #18 (et fin) | « Alors, »
17 août 2013arme
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infusez davantage
22 avril 2019, par arnaud maïsetti25 avril 2019
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à l’aveugle
1er juin 2010, par arnaud maïsettiSo Blind (The Ladybug Transistor, "Can’t Wait Another Day" (2007)
So blind, so blind, so blind, i pray That maybe for a little while you won’t stray. Il est entré dans le métro et on s’est tous levé dans la rame pour lui laisser notre place ; il préfère rester debout, le dit tranquillement — mais c’est comme de force qu’on l’assoit, devant moi. Il accepte, avec le même sourire, voilé, passé. Il ne porte pas de lunettes et on voit à travers ses yeux blancs une sorte d’impassibilité sereine, inaccessible (...) -
Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
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l’or du soir (dernier regard sur la ville)
30 août 2013, par arnaud maïsettiAvec l’or du soir qui tombe, laisser retomber en soi la ville elle-même, et toute la poussière de ville qui se soulève une dernière fois pour se poser sur chaque chose dans le plus grand des silences au milieu des sirènes que la nuit fait tourner, sur elle-même – dernière heure du jour, comme si la ville une dernière fois cherchait à se voir, chant du cygne, de la lumière éclaboussée dans un dernier jet pour s’y chercher davantage, les secousses avant le repos – ; de tout cela, il n’y aura bientôt plus (...)
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Quand la nuit vient | La chambre #3
20 mai 2019, par arnaud maïsettiil dormait nu
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Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
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La Ville écrite | comme une ombre
23 septembre 2011, par arnaud maïsettiIl faudrait tapisser la ville de cadrans solaires
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Georges Bataille | La vérité de la nuit
28 mars 2015, par arnaud maïsettiEmission de radio sur France Culture : Une vie une œuvre
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les lointains sont par trop loin
17 juin 2011, par arnaud maïsettiLe monde moderne La vitesse n’y peut mais Le monde moderne Les lointains sont par trop loin Et au bout du voyage c’est terrible d’être un homme avec une femme…
« Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre ? »
Blaise Cendrars, Prose du Trassibérien
Dans Aix (il y a tant de fontaines que j’ai si soif tellement), marcher ne suffit pas pour éloigner la ville. Elle est si petite. Je la trouve à chaque pas devant moi. En rentrant si tard, si tard qu’il était déjà le lendemain, je n’ai trouvé que de (...) -
Dakar Nuit, sur des photographies d’Ulrich Lebeuf | Charlotte Sometimes
19 mai 2017, par arnaud maïsettiRécit
Charlotte Sometimes
Mai 2017 -
les marcs des nuages
30 janvier 2010, par arnaud maïsettiEnfin il faisait nuit dans l’appartement, je me cognais aux meubles de l’antichambre, mais dans la porte de l’escalier, au milieu du noir que je croyais total, la partie vitrée était translucide et bleue, d’un bleu de fleur, d’un bleu d’aile d’insecte, d’un bleu qui m’eût semblé beau si je n’avais senti qu’il était un dernier reflet, coupant comme un acier, un coup suprême que dans sa cruauté infatigable me portait encore le jour.
M. Proust, Albertine disparue Heure transparente : quand je jette un (...)