entretien inédit pour Le Monde
janvier 1981
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_nuit
Articles
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Koltès, des manières de dire | entretien inédit
6 mai 2015, par arnaud maïsetti -
à la nuit tombée (et au temps qu’elle met)
21 janvier 2014, par arnaud maïsettiJe ne le savais pas. La nuit ici tombait pendant des heures, lentement. Amsterdam est une ville comme un cercle. Quand j’approche du centre, c’est vide. Mais si je m’éloigne, d’autres canaux emportent d’autres souvenirs, et d’autres lenteurs. La nuit ici tombe si tôt. À midi, c’est déjà bientôt fini. Peut-être dès le matin, je ne sais pas, je ne sais vraiment pas, je ne sais rien.
Dans cette nuit qui ne cesse pas de tomber, je me tiens.
C’est sur cette place, que j’ai trouvé cette statue (je n’ai jamais (...) -
orsay, le soir ou l’aube
8 juin 2014, par arnaud maïsettiOn reconnaît les premiers jours de chaleur à la soif nouvelle, rue de la Croix Nivert on reconnaît les impasses aux cris de cet homme qui pleure, plus loin à Cambronne, on reconnaît les statues à leur ombre, celle de Lyautey, ridicule dans les grandes phrases lancées au vent, on reconnaît les grandes phrases au ridicule, et au vent, on reconnaît la marche ce soir à ce qu’elle conduit jusqu’ici, c’est-à-dire à la soif,
tout à l’heure, j’ai reconnu ce pont sous l’arche au premier cheveu blanc, et le (...) -
Koltès | « Et puis toujours la pluie »
28 août 2010, par arnaud maïsettiLa Nuit juste avant les forêts : le raz-de-marée final
« il y a toujours dans ma tête, qui me reviennent tout d’un coup, des histoires de forêt » -
Koltès | Mambrino, et cette voix qui dialogue avec le silence
26 février 2015, par arnaud maïsettiCritique du Père Mambrino de La Nuit juste avant les forêts
Etudes -
Écritures en ligne | De l’essai comme puissance nocturne
12 mai 2017, par arnaud maïsettiColloque L’essai littéraire comme espace de recherche-création, 11 mai 2017, Montréal
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galeries
13 mai 2010, par arnaud maïsettiDans les galeries où je traîne le pas pour salir mes chaussures à la poussière moite des lieux, je ne vais pas — construites selon un plan circulaire, je me retrouve sans cesse à ce point-là, semblable aux autres. Je n’avance pas dans l’espace ; toujours à égale distance du centre, toujours plus perdu dans un labyrinthe bâti comme un seul couloir arrondi.
La galerie est percée à gauche de larges ouvertures de ciel où le jour qui entre élargit le lieu ; mais quand on passe devant, on ne voit que de la (...) -
Quand la nuit vient | Les larmes #11
28 mai 2019, par arnaud maïsettic’était souvent
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et dépêchez, chevaux de leur âme (déjà voici que la nuit tombe)
13 décembre 2012, par arnaud maïsetticomme fjord le tournemoiement le carnaval la couleur des heures je ne ressasserais que cela
Kateri Lemmens, Quelques éclats Le froid plus vif, qui rend la marche plus rapide, comme avancer dans une épaisseur invisible, mouvante : partout. Du manège comme image de ces jours : oui — n’avoir le temps à rien, sauter d’une heure à l’autre, toujours penser à l’heure suivante et au passage du temps ne rien garder que la fatigue ; et pourtant dormir si tard (se lever si tard) : le jour est court, mais sa (...) -
rentrer dans la beauté terrible de cette nuit
7 novembre 2014, par arnaud maïsettiDehors, quelque part entre Aix et la mer, rentrer vers Marseille parmi d’autres et au milieu d’autres rentrant le soir par la route, la voiture remonte vers la mer — je sais bien qu’elle y descend plutôt, mais j’ai toujours cette impression, venant du nord, d’y monter. Nuit très noire, plus noire encore à cause de la brume, du froid nouveau sur ces terres qui après six mois de chaleur soudain vont geler. Phares rouges tout autour de moi, collines qu’on ne voit plus ; entre deux virages on perçoit (...)
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Jrnl | Contemporain de la vision qu’il permettait
14 décembre 2023, par arnaud maïsettiJeudi 14 décembre 2023
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autoportraits
21 décembre 2009, par arnaud maïsettiOmbre portée de soi — à bout de bras sans doute — par les murs qui dressent la ville de froid tout autour. Ombre à distance de toute reconnaissance et dont la lumière du soir seule détient les lois de l’écart, de la hauteur, de la profondeur peut-être.
Sur la surface d’un miroir, on ne reconnaît de son visage que ce qui fait défaut : c’est qu’on se heurte toujours au plein des formes, jamais au visage extérieur qui est celui de son rêve.
Alors, je choisis au hasard les murs et place mon corps en travers (...) -
adresse #3 | à l’insomnie
16 avril 2010, par arnaud maïsettiPour t’endormir, tu imagines des massacres et cela t’apaise
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La Ville écrite | ki fait ça
24 janvier 2018, par arnaud maïsettila rue la nuit
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mille nuits (et une nuit)
30 janvier 2013, par arnaud maïsettiLa nuit, l’amie oh ! la lune de miel Cueillera leur sourire et remplira De mille bandeaux de cuivre le ciel. A. Rimb.
Vue du ciel, rien que du ciel qui mord jusqu’où ne plus le voir et seulement l’espérer encore, qu’il soit le même peut-être : et soi-même là-bas, oui : soi-même y être aussi ; c’est être ici une manière de conjurer l’absence et de dire : je suis là-bas aussi puisque je le veux ; mais non, je suis là, d’ici d’où je peux voir le ciel mordre là où je ne suis pas, pas encore, et le voir aller (...) -
aux pensers enragez
19 octobre 2010, par arnaud maïsettiOld Stars (Jack The Ripper, ’Lady First’, 2005)
Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez, Qui fait que la douleur plus poignante est sentie, Pource que l’ame alors n’estant point divertie, Se donne toute en proie aux pensers enragez. Philippe Desportes (1599)
C’est une image du Mépris de Godard que j’aurais voulu ici — le début, surtout, avec la phrase en voix off qui ouvre le film —, mais impossible de le retrouver dans les entrailles de l’ordinateur : à la place, je cherche (...) -
Amsterdam #1 | et d’abord se perdre longtemps
22 janvier 2014, par arnaud maïsettipremier jour, Hollande — 13 images loin
hiver 14 -
Georges Bataille | La vérité de la nuit
28 mars 2015, par arnaud maïsettiEmission de radio sur France Culture : Une vie une œuvre
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Amsterdam #3 | puis la nuit, fouiller tous les ponts
4 février 2014, par arnaud maïsettile temps devant soi
hiver 14 -
adresse #2 | au passant
13 mars 2010, par arnaud maïsettiDe loin, je ne suis pas différent, et quand tu t’approches