Like Home (Syd Matters, La question humaine (BO), 2007)
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« Dans le bas de la mémoire, le ciel. Des restes. Des restes de lumière dont on ne sait que faire. »
Henri Michaux (Chemins cherchés, chemins perdus, transgressions)
Garder le silence (comme le berger son troupeau, dit la Bible, quelque part, où je l’invente) – longtemps en soi, garder pour soi le silence, et même ne rien en dire, garder contre soi le silence (...)
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_nuit
Articles
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des restes de silence dont on ne sait que faire
11 août 2011, par arnaud maïsetti -
cherche, appelle,
26 janvier 2015, par arnaud maïsettije ne le sais
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en regard
25 janvier 2010, par arnaud maïsettiDans le silence, les pas qui s’approchent : je mesure mentalement la distance qui m’en sépare.
Il fait nuit et je ferme les yeux plus profondément, jusqu’à la douleur. Je voudrais ne rien entendre : les pas dans le silence et le noir de la chambre ne font que s’approcher, encore et encore.
La couverture au-dessus de la tête, le corps serré contre soi, la terreur prend de plus en plus d’épaisseur et finit par m’absorber.
Quand les pas s’arrêtent, c’est à quelques centimètres du lit.
Le cauchemar (...) -
à l’aveugle
1er juin 2010, par arnaud maïsettiSo Blind (The Ladybug Transistor, "Can’t Wait Another Day" (2007)
So blind, so blind, so blind, i pray That maybe for a little while you won’t stray. Il est entré dans le métro et on s’est tous levé dans la rame pour lui laisser notre place ; il préfère rester debout, le dit tranquillement — mais c’est comme de force qu’on l’assoit, devant moi. Il accepte, avec le même sourire, voilé, passé. Il ne porte pas de lunettes et on voit à travers ses yeux blancs une sorte d’impassibilité sereine, inaccessible (...) -
Rimbaud | Dix huit fois la nuit
3 avril 2010, par arnaud maïsettiDix huit occurrences du mot nuit dans Les Illuminations
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Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
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fonds obscurs des contes ancestraux
7 janvier 2012, par arnaud maïsetti« puis il retourna à son ouvrage comme si de rien n’était » : c’est là une phrase que nous citons souvent, venue, semble-t-il, d’un fonds obscur de contes ancestraux et qui peut-être ne se trouve dans aucun.
Kafka, aphorisme 108. Jamais plus que ces derniers jours je n’avais ressenti le besoin de la lumière – évidemment, c’est parce que j’en suis privé. Je compte sur les doigts d’aucune main les fois où j’ai vu le soleil, en deux semaines. Question de circonstances, de manque de chance ? Peut-être. On me (...) -
Georges Bataille, entretien 1951 | Le délaissement et l’aveuglement #6/7
12 mai 2015, par arnaud maïsettiProjet Éblouissements Bataille page sommaire de la rubrique Émission de l’ORTF du 20 mai 1951 lors de laquelle Bataille s’entretient avec différents intellectuels : Emmanuel Berl, Maurice Clavel, Catherine Gris, Jean Guyot, le Dr. Martin et Jean-Pierre Morphé. Émission d’André Gillois.
Je voulais vous demander, quand vous étiez petit, et même tout petit, quand vous commenciez à essayer de lutter contre l’ennui, si vous n’étiez pas en présence d’un but qu’on vous proposait, ou qu’on voulait vous (...) -
La Ville écrite | la nuit
19 décembre 2016, par arnaud maïsettirépandue sur le sol
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infusez davantage
22 avril 2019, par arnaud maïsetti25 avril 2019
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des beautés singulières
8 octobre 2011, par arnaud maïsettiAssis au bord du fleuve dans le noir qui nous entoure, de la lumière soudaine, qui passe sur nous et s’éloigne pour laisser la nuit de nouveau, avant que d’autres lumières s’approchent et nous éclaboussent, puis le noir agit comme un flash prolongé avant le retour de la lumière encore, ça n’en finira pas (cette lumière ne se fixe que sur nos conscience, quand on voudra la prendre en photo, elle ne se laissera pas impressionnée) et ainsi jusqu’à la fin recommencée du monde ; il nous faut du temps avant (...)
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La Ville écrite | jours & nuit
29 août 2017, par arnaud maïsettimille et un, et une seule
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Le Client #18 (et fin) | « Alors, »
17 août 2013arme
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défaites
25 mars 2010, par arnaud maïsettiEt au matin, dans le train qui m’emmenait, le jour a fini par se faire : s’établir, défaire dans la même temps ses possibilités — défaire en moi le nœud coulant du jour précédent.
Et tout autour, terre de désastre : la plaine qui défilait au-dehors sous l’allongement du train a battu en retraite les colères, vaines, éteintes sous le jour qui commençait. C’était le matin qui se faisait sans durée, sans imminence, dans l’après-coup du jour : dans le déjà-là partout répandu en désordre.
Défaite — affaissement (...) -
derrière le monde
26 mars 2019, par arnaud maïsetti25 mars 2019
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La Ville écrite | personne — dommage
8 novembre 2012, par arnaud maïsetti16h45 à chaque instant
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Autoportrait aux yeux fermés
26 juin 2012, par arnaud maïsettidouleur
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La Ville écrite | jour et nuit
3 juin 2011, par arnaud maïsettiJour et nuit ces garages qui veillent
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temps morts (et revenants)
9 septembre 2010, par arnaud maïsettiAt The Chime Of A City Clock (Nick Drake ’Bryter Layter’ 1970)
C’est l’heure silencieuse où plus d’un être humain rêve qu’il voit apparaître des femmes enchaînées, traînant leurs linceuls, couverts de taches de sang, comme un ciel noir, d’étoiles. Lautréamont, Chants de Maldoror
Au pli de la nuit la plus morte, quatre heures, trois heures (la nuit recule à chaque nuit), ma montre s’arrête. Le matin, elle ne bouge plus ; il y a trois jours, je l’ai cru définitivement arrêtée, mais dans la journée, elle (...) -
[ phrases ] #1 — rêves de fuite
26 septembre 2011, par arnaud maïsettiLorsqu’il ouvrit les yeux sur le jour suivant