Au reguard de fanfarer et faire les petits popismes sur ung cheval, nul ne le feit mieulx que lui : le voltigeur de Ferrare n’estoyt qu’ung cinge en comparaison.
Rabelais, Garg. I, 23.
On apprend à se servir de nouveaux mots. Aujourd’hui, j’ouvre la radio, et celui de voltigeurs apparaît, simplement prononcé par ceux qui ont la parole comme si c’était un mot comme un autre, comme si c’était un mot acceptable et possible, et tranquille, comme si ce n’était pas un mot qui disait les coups qu’on donne (...)
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_théâtre
Articles
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les voltigeurs et puis quoi
1er mai 2019, par arnaud maïsetti -
THTR | Lendemain de Joseph Danan
14 décembre 2016, par arnaud maïsettiParution aujourd’hui du sixième texte de la collection THTR que je co-dirige avec Christophe Triau aux éditions Publie.net. Après Figures Nues de Amin Erfani, Jusqu’à ce que et Balivernes hivernales de JY, Dehors Dedans de Arnaud Rykner, et l’essai sur le théâtre de Christiane Jatahy, heureux de voir naître ce jour Lendemain de Joseph Danan.
Une pièce somme, une sorte de traversée des formes théâtrales mais aussi des secousses de notre temps. Une langue minée par des langages qui l’irriguent. Et une (...) -
le point de sursaut et d’éveil
20 mars 2019, par arnaud maïsetti20 mars 2019
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ThTr | L’espace du commun – le théâtre de Christiane Jatahy, de José Da Costa et C. Jatahy
29 février 2016, par arnaud maïsetti4ème texte de la collection ThTr aux éditions publie.net
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Colloque | Thomas Ostermeier : Reinventing Directors’ Theatre at the Schaubühne Berlin, à Londres
22 juillet 2014, par arnaud maïsettiproposition de communication
Ostermeier et la réinvention de la mise en scène -
Avignon, aller et retour
24 juillet 2017, par arnaud maïsetti24 juillet
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ThTr | Balivernes Hivernales, de JY
8 janvier 2016, par arnaud maïsettitroisième texte,
hiver 2015 -
THTR | Lettres à Barbara Métais-Chastanier
11 février 2018, par arnaud maïsettiPour accompagner la parution d’Il n’y pas de certitude, suivi de La Femme® n’existe pas ?
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Koltès | Réécritures, ou le triomphe du bongo
30 janvier 2011, par arnaud maïsettiArticle publié dans la Revue Textuel n°62, éds. Paris VII – juillet 2010
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Bertrand Cantat | l’art de l’abîme
17 décembre 2011, par arnaud maïsettiLa voix de Cantat, lors du spectacle Des Femmes, de Wajdi Mouawad –
Nanterre-Amandiers, décembre 2011 -
ce qui ne marche pas
18 mai 2017, par arnaud maïsetti18 mai 2017
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ce qui toujours se relève (au lieu du théâtre)
26 octobre 2012, par arnaud maïsettiTout réapprendre des gestes, mêmes les plus simples, comme par exemple se lever. Je veux dire, de moi-même, sans rien, juste à cause de la lumière ou d’un cri dans le rêve, le hurlement dans ma gorge, mais tendre, ou parce que la fatigue a passé comme une couleur — non plus à cause du bruit d’un réveil qui perce. Tout réapprendre comme l’eau chaude laissée lentement tomber sur soi et que s’écoulent toutes les pensées (nouveau rite, dans l’aube : me rappeler des images du rêve pour les laisser partir de moi, (...)
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Home | « Si un chien rencontre un chat »
17 novembre 2010« le commerce du temps »
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nous sommes à l’occident (Londres)
27 septembre 2014, par arnaud maïsettije vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tôt que nous sommes à l’Occident. Les marais occidentaux !
Rimb.
Aucune ville comme Londres ne me donne davantage cette impression d’Occident — le sentiment d’être comme sur la pointe la plus avancée d’une civilisation qui se pense telle, connaît son histoire et travaille à lui ressembler, jusqu’à dresser à chaque rue une ville qui serait conforme à l’image qu’on a d’elle. Le ciel aussi, blanc, qui touche les toits, épouse parfaitement l’idée (...) -
Avignon, journal de l’épuisement : et du ravage
21 juillet 2015, par arnaud maïsettiAvignon est partout, une ville comme on voudrait la fuir et comme à chaque pas on la rencontre et sait lui appartenir pour relever d’elle : à la butée de ses murailles, trouver son ombre qui glisse contre elles et dessine sur leur peau l’inappartenance qui la fonde. Alors participer malgré soi de son absurde vacuité, de sa vitalité impossible – et puis partout depuis deux semaines maintenant une chaleur qui écrase et ralentit, rend le sommeil introuvable et le matin épuisé. On cherche les mots qui (...)
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Koltès, des manières de dire | entretien inédit
6 mai 2015, par arnaud maïsettientretien inédit pour Le Monde
janvier 1981 -
Vincit qui patitur (la brume)
3 février 2014, par arnaud maïsettiJournée longue comme un arbre qui va s’effondrer.
En remontant le soir vers la ville, les affiches électorales, de nouveau, grotesques, dérisoires — quelque chose comme ce mot de foutaises, et pourtant, je pense (mais pourquoi ?) au Bachelier de Jules Vallès, et aux camarades qui dans Le Ventre de Paris s’assemblent dans ce petit café à Châtelet pour parler de la Sociale.
Grande mélancolie passant devant une banque en voyant un jeune garçon (mon âge peut-être), le visage mangé par une capuche, qui (...) -
Thomas Ostermeier | L’illusion d’un théâtre à prétention politique
25 novembre 2019, par arnaud maïsettiRetour à Reims, de Didier Éribon, mise en scène par Thomas Ostermeier [Marseille, La Criée] – octobre 2019
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Koltès | Mambrino, et cette voix qui dialogue avec le silence
26 février 2015, par arnaud maïsettiCritique du Père Mambrino de La Nuit juste avant les forêts
Etudes -
Théâtre Public n°221 | Politiques de l’adresse
2 juillet 2016, par arnaud maïsettiJuillet 2016