Bob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...)
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_solitudes
Articles
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en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsetti -
La Ville écrite | improbable
11 juin 2012, par arnaud maïsetticaresses
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La Ville écrite | vitesse des mots
12 mai 2011, par arnaud maïsettiQuel instrument de mesure pour la vitesse des mots ?
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2011 | séance 2_
nous n’avons fait que fuir
3 février 2011, par arnaud maïsettiNous n’avons fait que fuir — nous cogner dans les angles
La voix dite
Lors, du premier cours, avoir pris acte de ce que l’expression prise de parole recouvre, impose, exige : essayer sa langue le plus directement et le plus absolument lâché, sans artifice de fiction, sans appui extérieur — travailler de l’intérieur de la langue, sans prétexte, sans forme a priori de la connaissance. Seulement, simplement, et absolument : la voix dite, prononcée, lâchée, ou pour mieux dire, proférée.
Vers de (...) -
un monde à l’ancre
23 mars 2020, par arnaud maïsettiEn 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces têtards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appelle cela le microbe de la peste. Ce n’est là à mes yeux qu’un élément matériel plus petit, infiniment plus petit, qui apparaît à un moment quelconque du développement du virus, mais cela ne m’explique en rien la peste. […] De tout ceci ressort la physionomie spirituelle d’un mal (...)
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dans la matière réfractaire que je suis
8 mai 2020, par arnaud maïsetti8 mai 2020
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passe à travers les larmes
13 octobre 2018, par arnaud maïsetti13 octobre 2018
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Théâtre | Les tombeaux sont appelés des solitudes, le texte
1er avril 2015, par arnaud maïsettiPourquoi avoir peur
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La Ville écrite | personne — dommage
8 novembre 2012, par arnaud maïsetti16h45 à chaque instant
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La Ville écrite | il faut se plaindre
3 juin 2019, par arnaud maïsettiEst-ce contre un homme que se porte ma plainte ?
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La Ville écrite | jour et nuit
3 juin 2011, par arnaud maïsettiJour et nuit ces garages qui veillent
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à quai
15 octobre 2010, par arnaud maïsettiI might float (Syd Matters, ’BrotherOcean’, 2010)
Combien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées ! Paul Verlaine, Romances Sans Paroles (Ariettes oubliées, IX) (Mai, juin 1872)
Suis resté à quai — impossible de prendre le train ce matin : Paris est séparé de moi par une longue grève de sable et de ballast fins — complets, ou annulés, ou plus accessibles à la réservation, les trains me sont décidément interdits : (...) -
La Ville écrite | like
24 juillet 2016, par arnaud maïsettipouce en l’air
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il n’est pas bien organisé le temps
18 février 2011, par arnaud maïsettiCodex (Radiohead, ’The King of Limbs’, 2011)
David Christoffel — Le temps ?
Christophe Tarkos — Le temps ? Il n’est pas bien organisé le temps, il est même désorganisé ; alors, d’un côté, on va voir très lentement nos cheveux qui blanchissent et nos dents qui noircissent, mais, à part ce mouvement qui est très lent, le temps lui-même est de façon flagrante désorganisé, c’est-à-dire qu’il n’avance pas d’un seul côté mais on peut voir qu’il nous prend de revers, il nous prend de travers, il traverse, il part (...) -
en de sombres temps
15 septembre 2020, par arnaud maïsetti14 septembre 2020
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Le Client #7 | « La règle veut qu’un homme qui en rencontre un autre finisse toujours par lui taper sur l’épaule en lui parlant de femme »
4 août 2013, par arnaud maïsettila règle
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offres et demandes
19 avril 2010, par arnaud maïsettiSur les côtés des portes, aux façades, je regarde toujours les plaques d’or qui annoncent, sans qu’on le demande, les compétences et les offres. Je n’ai jamais l’appareil photo au bon moment et enrage par exemple alors que je suis désarmé et que je vois cette affiche sur la façade du presbytère : "cours de gestuelle de la parole divine".
Quand je reviens avec l’appareil, je fais le tour de la place mais ne trouve plus la porte, bien sûr.
Alors, comme à mon habitude, je vais chasser le soleil et le (...) -
invention du jour
11 juin 2009, par arnaud maïsettiBasculer de l’autre côté, une étoile après l’autre (une vague après l’autre) ; les angles qu’on choisit, comme une bête mourir, ici aussi — mourir. Comme en décembre, la pluie ramassée dans la main : un jour après l’autre recommencé comme on l’écrit, on l’invente ; on le disperse.
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Surgissements, nuit | le texte
14 mai 2009, par arnaud maïsettile texte | pour lecture à voix haute
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La Chute des corps #2
28 novembre 2008, par arnaud maïsettiLa chute des corps / D’un empire écroulé sous son poids