arnaud maïsetti | carnets

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là où il y a un chemin

mercredi 11 juin 2014



Tu te frayas un chemin par la mer, Un sentier par les grandes eaux, Et tes traces ne furent plus reconnues.

Psaumes de David, 7 ;19

de frayer dans le temps, réaliser (comme un rêve, ou un film) que le chemin n’était pas là, qu’il s’était courbé au passage de mes pas, et qu’en me retournant, c’était là.

mais ici, le chemin était devant : quelqu’un l’avait battu pour rejoindre (pensait-il désorienté), il avait pris au plus court peut-être, au caprice le plus juste, et dans le désordre, puisqu’il n’y avait pas de chemin, il était là au plus loin — maintenant, les traces du passage forment deux sillons qui s’échappent vers le ciel, on dirait qu’on pourrait le prendre, on dirait que je serais celui qui prendrait cette route, pour voir.

je verrai.