Accueil > JOURNAL | CONTRETEMPS (un weblog) > pas à pas
pas à pas
lundi 21 septembre 2009
Pas après pas, ce qui revient comme pensée dans le pas qui le commande et l’oriente, pas à pas, depuis le premier pas jusqu’au dernier posé après le dernier, et comme depuis le dernier pas, l’avant dernier qui continue à se poser parce qu’il n’a pas trébuché sur la pensée qui l’a commandé : me revient comme pensée le pas qui commence la pensée après le dernier pas et je retrouve ce texte, des entrailles de la machine comment il se recrache et se dit dans les marges de la tête
On avance dans le geste lancé du bras qui se heurte à ce mouvement, le corps finit au moment du geste que la pas posé dépose sur la surface de la terre où (aller) on appuie de tous ces pas qui finissent par tracer une direction, puis une route, une manière enfin de tracer directions (et de les disperser) — le corp finit quand il retient le pas qu’on aurait voulu plus loin, plus lourd, et ce qu’on dépose derrière soi : la pensée suffisante qui l’oriente, où se perdre, où aller (on appuie de tous ces pas qui finissent).