ses draps conjuratoires
Accueil > Mots-clés > _Auteurs > _André Breton
_André Breton
Articles
-
André Breton | Plutôt la vie
23 avril 2017, par arnaud maïsetti -
André Breton | « sacrée ce que tu es »
24 décembre 2015, par arnaud maïsettiAndré Breton, Arcane XVII
Une main de femme, ta main dans sa pâleur d’étoile seulement pour t’aider à descendre, réfracte son rayon dans la mienne. Son moindre contact s’arborise en moi et va décrire en un instant au-dessus de nous ces voûtes légères où aux vapeurs du tremble ou du saule le ciel renversé mêle ses feuilles bleues. À quoi puis-je bien devoir, pour ma part, cette rémission d’une peine que d’autres endurent sans se sentir plus coupables que je ne le suis aujourd’hui ? Avant de te connaître (...) -
Autre Savoir | Le soleil s’est renversé
6 janvier 2014, par arnaud maïsettides champs magnétiques
-
André Breton | « Magique-circonstancielle »
9 août 2013la beauté convulsive
-
André Breton | Cet événement (du travail comme valeur morale)
6 févrierextrait de Nadja
-
A. Breton | à la folie de ce jour
7 février 2012, par arnaud maïsettiIl faut aller voir de bon matin, du haut de la
colline du Sacré-Cœur -
André Breton | « Je vous souhaite d’être follement aimée »
3 février 2019, par arnaud maïsettifollement
-
comme du commencement du monde à l’autre bout
9 janvier 2018, par arnaud maïsetti9 janvier 2018
-
A. Breton | « tout le secret de la vie »
22 février 2012Je n’ai jamais cessé de croire que l’amour
-
« La courbe d’une phrase »
22 décembre 2009, par arnaud maïsettiÀ propos d’un commentaire de J. Gracq sur la phrase chez A. Breton
-
Antonin Artaud | « et que ma Vie puisse ressusciter »
7 décembre 2013, par arnaud maïsettiLettre d’Antonin Artaud à André Breton, juillet 1937.
Cher Ami
Votre fille cet après-midi m’a donné l’impression d’une Apparition. Je l’ai vue venir comme un soleil vrai enfin, non imaginé, une incarnation du soleil sur la mer. je sais que vous êtes du Soleil, et que votre femme est de la Mer, mais je n’y ai pensé qu’après. c’est l’intensité de la vision qui m’a frappé. Au milieu de toute cette boue et de tout cette saleté, j’ai eu une impression torrentielle de fraîcheur solaire, de vent éclairé qui (...) -
André Breton | Nadja, « il faut que ce soit un peu le nom du feu »
8 mars 2019, par arnaud maïsettila pensée sur le bain dans la pièce sans glaces
-
André Breton | Plutôt la vie
16 novembre 2015, par arnaud maïsettiau lendemain de
-
qui vive
29 avril 2014, par arnaud maïsettiQui vive ? Est-ce vous, Nadja ? Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ? Breton longer, partir, aller. d’une ville à l’autre au rythme des gares et des arrêts. paris toulouse aix paris marseille aix paris quoi bientôt ? les trains de nuit et les trains de jour. se réveiller à quatre heures à limoges (le lendemain être sûr d’en avoir rêvé : mais non, je possédais l’image sur mon téléphone — sans souvenir de (...)
-
André Breton | « C’est l’heure des meetings politiques »
14 avril 2017, par arnaud maïsettien lettres grasses l’inscription « Rien ne va plus »
-
A. Breton | « ce toujours est la grande clé »
8 octobre 2011, par arnaud maïsettiIl fallait qu’au moins de l’une à l’autre une corde magique fût tendue
-
les vents de l’orgueil, peu apaisés (crépuscules)
8 juillet 2012, par arnaud maïsettiM’éloigner de vous ! Il m’importait trop, par exemple, de vous entendre un jour répondre en toute innocence à ces questions insidieuses que les grandes personnes posent aux enfants : « Avec quoi on pense, on souffre ? Comment on a su son nom, au soleil ? D’où ça vient la nuit ? » Comme si elles pouvaient le dire elles-mêmes ! Étant pour moi la créature humaine dans son authenticité parfaite, vous deviez contre toute vraisemblance me l’apprendre.
André Breton, ’Lettre à Écusette de Noireuil’ (L’Amour (...) -
Aix | entre les toits, les draps défaits de la ville
24 août 2016, par arnaud maïsetti[/Ce toit tranquille, où marchent des colombes, entre les pins palpite, entre les tombes Paul Valéry, Le cimetière marin /]
D’où vient l’appel quand, de la fenêtre, on a vue sur les toits ? Cette chance qu’on éprouve quand on vit auprès de cette vue : d’où vient qu’on l’éprouve comme un privilège secret, un peu comme un sacrilège arraché aux foules ?
On surprend cette chance parfois chez d’autres : depuis Aix par exemple, cette chambre avec vue sur les collines, le ciel : et sur la ville. Ou depuis Paris, (...) -
2010 | Séance 5_Récits de rêves
2 mars 2010, par arnaud maïsettirécits et lignes échappées : le rêve comme possible
-
Mihi cura futuri (et le ciel féroce)
16 février 2014, par arnaud maïsettirien d’autre que les pensées adressées.
sur ce toit quand je suis remonté tout à l’heure, j’ai revu le ciel, celui du soir hier qui tombait, et je suis resté là, un peu.
Le ciel est un tableau noir sinistrement effacé de minute en minute par le vent, écrivait à peu près Breton ; je sais que le ciel écrit aussi lentement l’effacement pour que je puisse voir à travers les lettres.
ce qui est précieux : tout ce que je possède est ce qui ne m’appartient pas, qui est loin maintenant — dans la fatigue de ce (...)