Tout réapprendre des gestes, mêmes les plus simples, comme par exemple se lever. Je veux dire, de moi-même, sans rien, juste à cause de la lumière ou d’un cri dans le rêve, le hurlement dans ma gorge, mais tendre, ou parce que la fatigue a passé comme une couleur — non plus à cause du bruit d’un réveil qui perce. Tout réapprendre comme l’eau chaude laissée lentement tomber sur soi et que s’écoulent toutes les pensées (nouveau rite, dans l’aube : me rappeler des images du rêve pour les laisser partir de moi, (...)
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_Antonin Artaud
Articles
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ce qui toujours se relève (au lieu du théâtre)
26 octobre 2012, par arnaud maïsetti -
Antonin Artaud | « et que ma Vie puisse ressusciter »
7 décembre 2013, par arnaud maïsettiLettre à André Breton
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sillons
27 septembre 2010, par arnaud maïsettiCreep (Scala — reprise de Radiohead, 2007)
Sous les seins de la terre hideuse Dieu-la chienne s’est retirée, des seins de terre et d’eau gelée qui pourrissent sa langue creuse
Antonin Artaud, L’Ombilic des Limbes (’Avec moi dieu-le-chien’)
Traces qui dessinent une route (c’est le mouvement qui a dessiné le chemin, et non l’inverse) : mais aux sillons superposés, dans la même direction pourtant évidente, mille chemins, mille petites routes à l’écart insensible, mille possibilités de prendre la route — (...) -
Théâtre pauvre et confrontation du mythe
7 juin 2010, par arnaud maïsettiCommunication au colloque « Mythe(s) : construction, traduction, interprétation », à l’université Paris VII – Juin 2010
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Autoportrait à la fragilité de la phrase
24 octobre 2012, par arnaud maïsettitremblé
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Antonin Artaud : « Et qui / aujourd’hui / dira / quoi ? »
1er avril 2018, par arnaud maïsettiArticle publié dans Incertains Regards, Hors-Série n°2 « Pratiques de la voix sur scène », paru aux Presses Universitaires de Provence – avril 2018
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Semprún | « Une espèce de fatigue de mort »
9 juillet 2011, par arnaud maïsettiAu lieu même du partage des eaux
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La Ville écrite | Sauvage
18 novembre 2017, par arnaud maïsettiparade
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Écrivain, public | « quelque travail impossible à réaliser »
8 mai 2013, par arnaud maïsettide l’écriture publique, de soi, des autres qu’on raconte
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Artaud, la voix déchue
19 mars 2014, par arnaud maïsettiArticle publié dans Incertains Regards n°3, « Le verbalisme », paru aux Presses Universitaires de Provence – mars 2014
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une déperdition constante
4 juin 2022, par arnaud maïsetti[Journal • 04.06.22]
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un monde à l’ancre
23 mars 2020, par arnaud maïsettiEn 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces têtards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appelle cela le microbe de la peste. Ce n’est là à mes yeux qu’un élément matériel plus petit, infiniment plus petit, qui apparaît à un moment quelconque du développement du virus, mais cela ne m’explique en rien la peste. […] De tout ceci ressort la physionomie spirituelle d’un mal (...)
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le plus vieux crâne d’Amérique du sud
5 septembre 2018, par arnaud maïsetti5 septembre 2018
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confluences
16 septembre 2010, par arnaud maïsettiRiver Theme (Bob Dylan, ’Patt Garrett & Billy The Kid’, 1973) Et en même temps que ce sentiment de véracité désespérante où il te semble que tu vas mourir à nouveau, que tu vas mourir pour la seconde fois (Tu te le dis, tu le prononces que tu vas mourir. Tu vas mourir : Je vais mourir pour la seconde fois.), voici que l’on ne sait quelle humidité d’une eau de fer ou de pierre ou de vent te rafraîchit incroyablement et te soulage la pensée, et toi-même tu coules, tu te fais en coulant à ta mort, à (...)