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_aube
Articles
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Peter Handke | « accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsetti -
Aubes | XIV. (Berlin)
16 mars 2014, par arnaud maïsettiquatorzième chapitre
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anticipations #51 | se venger
6 novembre 2012, par arnaud maïsettic’était se venger qu’il fallait
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Aubes | XV. (Quand on regarde le soleil)
17 mars 2014, par arnaud maïsettiquinzième chapitre
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Aubes | XVI. (N’importe où hors du monde)
18 mars 2014, par arnaud maïsettiseizième chapitre
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A. Breton | à la folie de ce jour
7 février 2012, par arnaud maïsettiIl faut aller voir de bon matin, du haut de la
colline du Sacré-Cœur -
dans quelle nuit
18 avril 2014, par arnaud maïsettiJames McNeill Whistler, Nocturne in Black and Gold, Falling Rocket
De part et d’autre de la vie, sur tous les pans, sur chaque matière qui l’enveloppe, quelque chose de précieux qui s’éloigne, s’approche surtout. Se raconter une histoire pour comprendre.
La torche, tu l’aurais dans ta main, derrière toi la ville qui s’éloigne à mesure de chaque pas, tu as voulu chaque pas, tu te souviens du premier, celui qui te faisait entrer déjà dans cette forêt d’arbres dont chacun porte signe d’une beauté qui (...) -
ce châle effiloché (sur des coffres remplis d’or)
5 avril 2012, par arnaud maïsettiJe suis couché dans un plaid Bariolé Comme ma vie
d’avoir pour seule pensée parfois celle de se placer au bon endroit de soi, et surtout à égale distance précise et violente de la vie et de la mort (je veux dire : de ma propre vie), du désir de m’y tenir pour planter les dix doigts dans l’instant et la morsure sur la chair du désir, n’en avoir pas d’autre, celle de continuer à persister dans le désir de persister, et m’enfoncer dans chaque lumière, oui, me console parfois de n’avoir pas d’autres vies, (...) -
ruissellements, soleils (sommeil aux cris de la foule)
3 juin 2012, par arnaud maïsettiDans le lit tard Nous sommes là Nous recommençons Tout
J’ai du mal À y croire Je vois des bras De mer
Y. T.
Les premières gouttes de ciel tombent sur moi ce soir quand je rentre du soleil frappé si fort sur le visage et les yeux, que le sommeil en plein jour (cela ne m’arrive jamais) — comme si j’avais dû passer par le rêve pour continuer.
Mais je n’ai pas rêvé — juste déposer ma tête comme on se confie tout entier et sa peine et sa force à qui pourrait les consoler, et les accepter : s’y livrer tout (...) -
Aubes | IV. (Chaque chose à sa place)
28 février 2014, par arnaud maïsettiquatrième chapitre
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(le vent des cygnes rouges)
6 janvier 2012, par arnaud maïsettile vent tombait sur moi comme de la nuit
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racines mouvantes
16 août 2011, par arnaud maïsettiFuneral Canticle (John Tavener - repris dans The Tree Of Life )
Toute théorie est grise, mais vert florissant est l’arbre de la vie.
Johann Wolfgang von Goethe
Racines mouvantes – indémaillables.
C’est une vision d’origine et pourtant : rien qui ne soit passé, achevé, impossible à rejoindre. Une radicalité immobile devant laquelle aucun signe, aucun mot, seulement tenir face, et baisser la garde. Seulement tenir, seulement : et demeurer ainsi, désarmé.
Un je ne sois quoi d’ailleurs, sur lequel (...) -
Oracle #4 | Ghazal 125
10 mars 2012, par arnaud maïsettiIl faut, Nathanaël, que tu brûles en toi tous les livres.
A. Gide. Les Nourritures terrestres HÂFEZ DE CHIRAZ | LE DIVÂN
interroger l’oracle – voir texte de présentation du projet.
Ghazal 125 1.
Le nuage du mois d’âzâr s’est levé, le vent du Jour Nouveau a soufflé. Je réclame de l’argent pour vin et ménestrel. Qui me dira : « il est là » ?
Au mois d’hasard correspond celui de la nécessité : je naîtrai (d’un geste, ouvrir les rideaux rouges pour laisser le jour neuf me transpercer les yeux pour la (...) -
eschatologies (de la course à pied)
29 septembre 2011, par arnaud maïsettiOù vont ceux qui courent, en cercle, dans les parcs le soir avant leur fermeture ? Je me posais la question quand je les voyais tourner tourner. Ils voudraient semer quelque chose, je disais, et j’ajoutais, l’air sérieux, et pour rire : non, ils courent pour oublier la mort. Ceux qui m’accompagnent me contredisent toujours, avec ce ton de gentil reproche ; ils ont raison.
Tout à l’heure, revenir et revenir sur un texte que je voulais écrire ici : et impossible ; non pas que je savais ce que je (...) -
G. W. Leibniz | « Il n’y a rien de mort dans l’univers »
24 février 2012, par arnaud maïsetti« Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin »
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temps mort
26 février 2010, par arnaud maïsettiC’est peut-être parce que ma montre est arrêtée depuis deux jours — arrêtée sur l’heure même du coucher de soleil de mercredi (18h24) : depuis deux jours, et le soleil ensuite a fini par se coucher : et puis il a fini par se lever, et il s’est couché de nouveau, quelques minutes après l’heure arrêtée sur le poignet.
C’est peut-être pour cela, donc, que j’ai comme l’impression toujours d’avoir oublié quelque chose : et je cherche au fond des poches. La fatigue est bien enfouie là, à sa place, mais rien (...) -
Aube mouvante
27 mai 2011, par arnaud maïsettiquelque part entre Bordeaux et Angoulême
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la nuit d’après (pour garder le chemin)
21 octobre 2012, par arnaud maïsettiC’est d’avoir rangé tous les livres, toute la journée, qui a tout terminé. Ranger tous les livres a fait passer la journée, d’un bout à l’autre (il y avait beaucoup de livres partout, sur la table, sur le sol, aux moindres recoins de poussière : il a fini par y avoir plus de livres que de poussière, c’était une conquête de chaque jour). Ces trois derniers mois, un livre sorti ne pouvait revenir à sa place, il fallait le poser ici, près de l’écran ; parfois, ce n’était que pour une phrase (un mot (même pas (...)
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aube du soir
28 décembre 2010, par arnaud maïsettiAt The Crack Of Dawn (Etienne Jaumet, ’Night Music’, 2009)
« L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick au large en face de cette villa et de ses dépendances qui forment un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la grande île du Japon, ou que l’Arabie ! » A. Rimbaud (Illuminations, ’Promontoire’)
S’il y a quatre coins de la ville, j’en possède deux : l’un à l’ouest, sur les toits des échoppes qui font ricocher l’horizon de la ville, irrégulière, changeante. L’autre à (...) -
à la ligne
26 janvier 2010, par arnaud maïsettiHâtons-nous ; le temps fuit, et nous traîne avec soi.
N. Boileau
D’urgence en urgence, on court toujours après son propre retard. Une ligne après l’autre, les changements se font au plus court, on resquille sans regard.
Je compte les jours comme une nuit de moins —
Parfois, je sursaute, et comme je plonge dans mes poches de peur d’avoir oublié mes clés, des papiers, j’imagine une seconde qu’une seconde me manque et que m’ayant dépassé, elle me laissera en retard pour toujours.
Une seconde (...)