Grensgeval, mise en scène par Guy Cassiers et Maud le Pladec [Avignon In, Parc des Expositions] – juillet 2017
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Articles
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Guy Cassiers et Maud Le Pladec | Produire l’effacement
3 août 2017, par arnaud maïsetti -
Avignon, journal du débord : l’arrivée
18 juillet 2015, par arnaud maïsettiLundi dernier, arrivée à Avignon écrasé de chaleur ; cinq jours après, trouver le temps de poser en soi les images de la ville – on a beau s’y attendre, savoir à l’avance les rues pleines et les murs couverts, les cris, les ahurissements des foules devant tout ce qui fait spectacle en hurlant davantage ou plus doucement, les heures creuses comme avant la curée, et la ville partout débordée comme un ventre trop plein, c’est toujours l’épuisement immédiat, l’écœurement vague, la distance (…)
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pour nous, dans la nuit [Avignon #1]
11 juillet 2018, par arnaud maïsettiNous n’avons ici, dit-elle, qu’un soleil par mois, et pour peu de temps. On se frotte les yeux des jours en avance. Mais en vain. Temps inexorable. Soleil n’arrive qu’en son heure. Ensuite on a un monde de choses à faire, tant qu’il y a de la clarté, si bien qu’on a à peine le temps de se regarder un peu. La contrariété, pour nous, dans la nuit, c’est quand il faut travailler, et il le faut.
H. Michaux, Je vous écris d’un pays lointain
Plein ciel sur Avignon de nouveau – au pied de l’été (…) -
faire continuer le monde (les cris psalmodiés dans les rires)
21 juillet 2013, par arnaud maïsettiAu fond, hors de l’image, à gauche (à jardin) : un type fait des tours, c’est une tradition depuis si longtemps – clown public, mime, amuseur de galerie –, il y a en cercle qui le regardent plus de trois cent personnes, peut-être plus — c’est qu’au pied du Palais des Papes, une heure avant le spectacle, il y a foule ici, oui, désœuvrée, qui attend, prête déjà pour le spectacle et puisqu’on lui en donne un (qu’elle n’attendait pas), et pour lequel elle n’a pas payé, elle est là, et comme le (…)
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FC Bergman | L’illusoire abri du monde
15 juillet 2016, par arnaud maïsettiHet Land Nod (Le pays Nod), mis en scène par le FC Bergman [Avignon, Parc des Expositions] – juillet 2016
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Ali Chahrour | Érotique de l’élégie
20 juillet 2016, par arnaud maïsettiFatmeh, chorégraphie d’Ali Chahrour [Avignon In, Cloître des Célestins] – juillet 2016
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Anne-Laure Liégeois et Christiane Taubira | Le partage du commun
4 août 2017, par arnaud maïsettiOn aura tout, spectacle conçu et mis en voix par Anne-Laure Liégeois et Christiane Taubira [Avignon In, Jardins de Ceccano] – juillet 2017
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Fabrice Lambert | L’art et la manière de meubler
17 juillet 2015, par arnaud maïsettiJamais assez, chorégraphie de Fabrice Lambert [Avignon In, Gymnase du lycée Aubanel] – juillet 2015
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comme un oui vengeur [Avignon #3]
15 juillet 2018, par arnaud maïsettiIl faudrait sans doute en finir – par exemple et pour commencer avec les sens uniques, et tout ce que le sens peut unifier, avec les panneaux à l’entrée des villes interdites, et avec les villes, leurs Palais et leurs Papes : et garder quelques murs pour la seule raison qu’on pourrait avoir besoin d’eux quand il s’agira de les faire tomber ?
Il faudrait sur un coup de tête essayer de trouver comment faire de ce monde quelque chose de possible : on accumule les critiques (le mot ment : (…) -
Olivier Py | La contemplation des ruines
25 juillet 2016, par arnaud maïsettiEschyle, Pièces de guerre mis en scène par Olivier Py [Avignon In, Chartreuse] – juillet 2017
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Pascal Kirsch | Maeterlinck inouï, ou l’impossible
1er août 2017, par arnaud maïsettiLa Princesse Maleine, de Maurice Maeterlinck, mis en scène par Pascal Kirsch [Avignon In, Cloitre des Célestins] - juillet 2017.
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twitter | noms des rues (Avignon sauvage)
9 décembre 2010, par arnaud maïsettiusage de twitter — sur le récit des villes
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Yann-Joël Collin | La vie en face
15 juillet 2017, par arnaud maïsettiRoberto Zucco de B.-M. Koltès et Prologue sur le théâtre de D.-G. Gabily, mis en scène par Yann-Joël Collin [Avignon In, Gymnase du Lycée St Joseph] – juillet 2017
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Loin d’Avignon, chronique anachronique
7 juillet 2015, par arnaud maïsettien attendant
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Avignon #fin | s’armer de courage
24 juillet 2016, par arnaud maïsettiet celui qui a une fois flairé le sang au théâtre ne peut plus exister sans théâtre
Thomas Bernhard Place des héros Après trois semaines dans la fournaise d’Avignon, un dernier regard sur la ville : est-ce que je peux dire seulement que quelque chose a commencé ?
Des spectacles par dizaines et des foules qui entrent au hasard – après les fouilles (le mot est presque le même) par centaines pour s’assurer que –, des foules hurlantes et joyeuses venues ici pour s’applaudir elles-mêmes et (…) -
derniers jours des derniers jours [Avignon #4]
24 juillet 2018, par arnaud maïsettiAu théâtre s’accuse leur goût pour le lointain. La salle est longue, la scène profonde. Les images, les formes des personnages y apparaissent, grâce à un jeu de glaces (les acteurs jouent dans une autre salle), y apparaissent plus réels que s’ils étaient présents, plus concentrés, épurés, définitifs, défaits de ce halo que donne toujours la présence réelle face à face. Des paroles, venues du plafond, sont prononcées en leur nom. L’impression de fatalité, sans l’ombre de (…)
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nuit semaine mois : prêts à vivre
25 juillet 2016, par arnaud maïsettiDe retour, mais d’où ; et vers quoi ? Rideau sur Avignon : Marseille semble abandonnée. D’une rue à l’autre, personne. La chaleur qui monte n’appartient qu’à l’entre-deux sans raison d’une pliure : au pli de l’année, ces mois de juillet et d’août ralentis par la chaleur, et il faut passer au-dessus de ces jours aussi.
Garder la haine des bilans comme antidote : pas de regard arrière. Et pourtant, reviennent par flux ces trois semaines passés. Sur scène, ces clins d’œil à l’actualité qui (…) -
Avignon, rues sauvages
16 décembre 2010, par arnaud maïsetti17 photos et le nom d’Avignon dans son ombre déserte
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alternatives aux alternatives [Avignon #2]
11 juillet 2018, par arnaud maïsetti« … arrêter l’héritage du malheur. C’est ce qui advient au cœur de ce mystère de la représentation hors temps. Communauté convergente vers le centre du sens et réouverture de toutes les alternatives politiques. »
O. P. (éditorial du programme du 72e festival d’Avignon) Nous sommes ainsi accueillis par le directeur du lieu : un édito au joli titre – « singularités » – et ce pluriel de bon aloi qui devrait réconcilier tous ceux qui revendiquent la singularité et en même temps sa pluralité. (…) -
Avignon, journal du silence : de sa fin
24 juillet 2015, par arnaud maïsettiDernier jour, dernier soir ; trois semaines qui s’abattent soudain toutes ensemble – ou comme après la mise aux baquets d’un repas une fois de plus ingurgité, ce sentiment d’une fin de dîner, avec la ville comme la table défaite, les restes dans les plats, et l’envie de remettre à demain le rangement.
Avignon ; partout est à l’heure du bilan – du passé, du passif. Mais ceux qui étaient venus ici chercher des expériences et la transformation, le devenir et l’action collective, intérieure et (…)