Celui dont l’âme pèse de cailloux de terres grasses de glaise à mottes lourdes et noires et lisses tranchées mais net par les charrues et renversées cul dessus tête et sur lesquelles on marche à se casser les chevilles mais même pas même pas et tout au bout du champ s’en retourner et reprendre sillon et puis encore et puis encore jusqu’aux draps gris du soir gris crépuscule qui nous mord à l’épaule et nous fait frissonner de peur de fatigue rentrer alors avec les bêtes l’araire est resté couché sur la (...)
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_écritures numériques
Articles
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celui dont l’âme pèse de cailloux_
Daniel Bourrion
1er janvier 2010, par arnaud maïsetti -
"Seul comme on ne peut pas le dire", Koltès | publie.net
2 avril 2014, par arnaud maïsettiessai critique
éditions Publie.net
janvier 2008 -
Publie.net | le web est un feuilleton
25 janvier 2010, par arnaud maïsettiLe web est un feuilleton. — anthologie bimensuelle de textes écrits sur le net, par publie.net
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Écriture (numérique) du corps
17 février 2010, par arnaud maïsettiÉcrire sur ordinateur ; enjeux, fins, et expériences
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Ronald Klapka | « en pays profonds »
2 avril 2013, par arnaud maïsettihommage à un poète de la pensée
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mises à jour
22 avril 2010, par arnaud maïsettiIl me semble que c’est l’église Saint-Roch | juillet 2006 Aujourd’hui, temps vacant ; nécessité de lire, trois heures : et aucune phrase ne sort vivante. Qu’attendre du jour après ?
Rien d’autre qu’attendre.
Classer, ranger, ouvrir (balayer, fermer : et pas même partir).
Mise à jour des liens ; se dire : dis moi ce que tu lis, je te dirai… — mise à jour tout court, établissement du programme des prochains jours : mise à plat des délais et remise sine die de ce qui ne se fera jamais : jusqu’à la (...) -
Entrer, sortir. Une échappée poétique_
Geneviève Dufour
1er octobre 2010, par arnaud maïsettiI’m Not Yours (Angus & Julia Stone, ’Down the Way’, 2010) J’ai quitté ma country doucement comme on sort la nuit d’entre les draps pour ne pas réveiller l’homme qui sommeille tout près. J’ai marché sur les trottoirs avec une fausse rêverie : devenir autre. Et puis, j’ai rencontré Arnaud. Il se dirigeait en sens inverse. Je crois qu’il cherchait la clôture de bois cernant la plaine. Il cherchait le monde écrit. Il ne m’a pas reconnue. Il a poursuivi son chemin. Petite ombre lointaine. Visage évanescent. (...)
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Gaucher & Griot | Le grand gribouilleur de cru
1er mai 2010, par arnaud maïsetti"ça gribouille dans l’cru des heures entières, de nuit, botté d’sept, sur l’casque des lampées d’éclairs, pour chasser l’contrôle des grands puits de ville."
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Enjeux numériques pour les écritures théâtrales
17 avril 2015, par arnaud maïsettiCommunication | colloque À l’écoute des écritures théâtrales émergentes depuis 2000, à Strasbourg, le 15 avril 2015.
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La Ville écrite | regarde le ciel
24 octobre 2011, par arnaud maïsettiJ’obéis aux ordres – sur le théâtre d’opérations,
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adresse #1 | au mort
10 mars 2010, par arnaud maïsettiMon frère, mon camarade, as-tu déjà vu le visage d’un mort ?
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Internet et littérature | d’autres usages du monde
20 août 2010, par arnaud maïsettiinternet et la prise en charge du temps réel
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à venir | « avons-nous encore besoin du livre ? » – échanges
12 octobre 2011, par arnaud maïsettirencontres Remue.net : Autour et après Après le Livre de François Bon.
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Requêtes et sérendipité
17 avril 2010, par arnaud maïsettiIdentité numérique par occurrences, récurrences.
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Anticipations | publie.net
7 mars 2010, par arnaud maïsettinouvelles
éditions Publie.net
réed. mars 2010 -
à lire, à voir | usage littéraire de l’ipad
18 décembre 2010, par arnaud maïsettiEntretien de François Bon sur l’Ipad dans Libération : ouvrir l’atelier.
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twitter | noms des rues (Avignon sauvage)
9 décembre 2010, par arnaud maïsettiusage de twitter — sur le récit des villes
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dogme (de la lumière)
3 juin 2010, par arnaud maïsettiCallous Sun (Shannon Wright & Yann Tiersen, 2004)
The Sun is out And it’s callous and stout Le soleil allonge la perception des choses : quand on le regarde en face, c’est comme après une nuit blanche — les objets ralentissent autour de soi et réfléchissent une sorte de matière mate qui perfore le crâne.
Fichée dans l’œil, la lumière devient une appréhension seconde des silhouettes et des façades ; dans ces moments là, j’invente pour moi une école de peinture qui aurait pour dogme de fixer le (...)