« C’était atteindre un point intérieur qu’on avait cru impensable jusqu’alors et où tout serait révélé »
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_fantastique
Articles
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anticipation #44 | Babels intérieures
1er janvier 2011, par arnaud maïsetti -
un rêve #68 | en regard
25 janvier 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : dans le silence, les pas qui s’approchent : je mesure mentalement la distance qui m’en sépare.
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Des nouvelles de Baudelaire | En passant
9 avril 2021, par arnaud maïsettisilhouette furtive depuis la mort
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anticipation #17 | L’Effondrement
6 juin 2011, par arnaud maïsettiLe soir, ne reste plus qu’à faire le compte, rien d’autre.
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anticipation #47 | langue morte
4 février 2011, par arnaud maïsetti« Nous marchions dans la langue hostile »
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Maurice Blanchot | Prières d’insérer : Nous travaillons dans les ténèbres
2 février 2011, par arnaud maïsettiMaurice Blanchot | La Condition critique (éd. C. Bident), Gallimard – février 2011
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anticipation #30 | le train
3 juillet 2009, par arnaud maïsettiLe paysage était traîné sur des heures — derrière lui, il tirait le monde entier en ligne droite, horizontale, parallèle à l’avancée du train. Le front aux vitres comme les veilleurs de chagrin : mais ce qu’on veillait, c’était la longue plainte de cette ligne-là : l’horizon qu’on ne rejoignait jamais puisqu’on ne ferait que le longer à l’infini.
C’était le long défilé des terres et les bâtiments qu’on croisait l’espace d’une seconde ; espace qui finissait par les avaler la seconde suivante, on était déjà loin. (...) -
Aloysisus Bertrand | « Ainsi j’ai vu, ainsi je raconte »
2 juin 2010Il était nuit
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Christopher Nolan | Inception
20 août 2010, par arnaud maïsettiSyntaxe du rêve, été 2010
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anticipation #48 | rejoindre (le pont)
14 avril 2011, par arnaud maïsettiC’était rejoindre qu’il fallait, rejoindre coûte que coûte — peu importait le reste : le reste, on le laissait dans le vide qu’on enjambait, sans un regard. Rejoindre, il ne fallait pas davantage que ce mot. Quel pays, quelle terre de quel lointain ? Rejoindre suffisait ; on ne demandait rien de plus.
De grands mouvements soudain sur tout le continent : c’étaient quelques voitures d’abord, puis des centaines. On s’était passé le mot si vite — et le mot, c’était seulement : rejoindre, on part (...) -
Anticipations | publie.net
7 mars 2010, par arnaud maïsettinouvelles
éditions Publie.net
réed. mars 2010 -
traversées
20 novembre 2008, par arnaud maïsettisix traversées de la ville — ses lumière, son absence
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la figure de chimères [2]
23 juillet 2010, par arnaud maïsetti12 photographies de gargouilles (et de sculptures aux frontons des églises)
série en cours -
les nuages (qui passent... là-bas)
25 août 2010, par arnaud maïsetticiels sur fond de nuages
été 10 -
fenêtres (sur Cour d’Honneur)
17 août 2010, par arnaud maïsetti14 photographies : fenêtre depuis la cour d’honneur du Palais des Papes, Avignon
Été 10 -
à suivre | e-styx, fictions fantastiques
6 juin 2011, par arnaud maïsettie-styx : édition pour fictions fantastiques
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porte condamnée
10 février 2010, par arnaud maïsettiPorte trop étroite et trop haute ; sans fond, sans largeur et sans horizon. Porte si faible de vie qu’on passerait dessous sans y entrer ; porte condamnée.
On se tient devant telle rue — porte qui est à elle-même sa rue et sa hauteur, son ciel tout entier, sa ville en circulation unique, dépourvue de maisons, juste du sol et des murs autour — et c’est comme entendre une rime jamais entendue, ce mot qui grince dans la mâchoire et qu’on ne reconnaît pas mais qui laisse le monde vide après lui, déserté (...) -
Alain Fleischer | Spectres du roman
7 septembre 2010, par arnaud maïsettiAlain Fleischer, Imitation, Actes Sud – septembre 2010
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miroir, le long d’un chemin
21 janvier 2010, par arnaud maïsetti« — Avez-vous un miroir ? cria-t-il à Marietta. Marietta le regardait très pâle et ne répondait pas. La vieille femme ouvrit d’un grand sang-froid un sac à ouvrage vert, et présenta à Fabrice un petit miroir à manche grand comme la main. Fabrice, en se regardant, se maniait la figure : "Les yeux sont sains, se disait-il, c’est déjà beaucoup." Il regarda les dents, elles n’étaient point cassées. — D’où vient donc que je souffre tant ? se disait-il à demi-voix. »
Stendhal, La Chartreuse de (...) -
anticipation #41 | ne pas détruire
23 août 2010, par arnaud maïsettiIl n’y a pas de « catastrophe environnemental » Il y a cette catastrophe qu’est l’environnement. L’environnement, c’est ce qu’il reste à l’homme quand il a tout perdu. […] Il n’y a que nous pour assister à notre propre anéantissement comme s’il s’agissait d’un simple changement d’atmosphère. Pour s’indigner des dernières avancées du désastre, et en dresser patiemment l’encyclopédie. […] Tant qu’il y aura l’Homme et l’Environnement, il y aura la police entre eux. Comité invisible, L’insurrection qui vient
Au (...)