À propos de ces fameux trois milliards d’êtres humains, dont on fait une montagne : j’ai calculé, moi, qu’en les logeant tous dans des maisons de quarante étages — dont l’architecture resterait à définir mais quarante étages et pas un de plus, cela ne fait même pas la tour Montparnasse, monsieur — , dans des appartements de surface moyenne, mes calculs sont raisonnables : que ces maisons constituent une ville, je dis bien : une seule, dont les rues auraient dix mètres de large, ce qui est tout à fait (...)
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_marche
Articles
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anticipation #38 | tout le reste
2 février 2010, par arnaud maïsetti -
Récits de la création des Nouveaux Mondes #4
1er mai 2014, par arnaud maïsettique je marche
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PaesineI | 86 fois la ville, ses légendes
19 décembre 2011, par arnaud maïsettiNotes à partir du travail de Nicolas Dion sur twitter
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La Ville écrite | regarde le ciel
24 octobre 2011, par arnaud maïsettiJ’obéis aux ordres – sur le théâtre d’opérations,
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imagine (marcher, la nuit roule dans mes yeux)
11 juillet 2012, par arnaud maïsettiAllons ! La marche, le fardeau, le désert, l’ennui et la colère.
Rimb. Une Saison en enfer
Oui, allons, marcher sur les mots de la ville comme des armées marchent sur une ville, et comme moi je m’arrête un peu, là, sur cet endroit de la page où je m’effondre ; non, ce soir, je n’irai pas plus loin : ce soir, je m’arrête sur la liste des prières de l’Islam, comme c’est étrange (et essentiel, évidemment) : je rêve sur leur nom moi aussi, mais je ne comprends pas le sens de cette Liturgie ; demain, (...) -
La Ville écrite | fuite ?
3 octobre 2016, par arnaud maïsettipar ici
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romantisme du confinement et privilège de classe
18 mars 2020, par arnaud maïsetti18 mars
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VIDÉO | Marche
2 juillet 2017, par arnaud maïsettidans la folie de la lumière
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va, débrouille la nuit
8 avril 2016, par arnaud maïsettiDans ce monde de plus en plus impossible – mais dont l’impossibilité même nous donne tant d’espoir, celui du soulèvement, des déchirures enfin possibles qui nous le rendront habitable –, la suite des jours n’en finit pas d’être hasardeuse, les perspectives comme lointaines. Tant mieux : c’est aussi la joie de ce moment, de ce printemps : l’invention soudaine chaque jour d’un moment. Tous les jours, suivre les forces vives qui s’assemblent et inventent le présent au nom de l’avenir, sur les places, debout (...)
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J. Gracq | « habiter une forêt perdue »
22 décembre 2011Ils fumèrent un moment en silence.
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dans les déchirures du ciel
31 août 2011, par arnaud maïsettiBlue Skies (Lady & Bird, ‘The Ballad of Lady & Bird’, 2003)
Blue skies are in the middle of a winter storm / While your blue eyes are looking at me like before
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Blaise Cendrars (Prose du Transsibérien)
Parfois, la couleur passée des choses sur moi ; je pense : c’est ainsi que les choses meurent. Quand je ne me souviens plus d’un visage, je le remplace par un autre, que j’invente. Est-ce possible de faire cela avec sa (...) -
regarder le mur faire le monde
27 août 2018, par arnaud maïsetti27 août 2018
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Layla, à présent je suis au fond du monde | Résidence La Traverse
28 novembre 2015, par arnaud maïsettiDu 23 novembre au 6 décembre, le metteur en scène Jérémie Scheidler est accueilli en résidence d’écriture à la Traverse, Centre d’Art Contemporain, à Alfortville, en partenaria avec le Studio d’Arts Numériques du Théâtre Studio d’Alfortville.
Je l’accompagne ces jours dans cette première phase de travail de l’écriture d’un spectacle destiné à une comédienne – Boutaïna El Fekkak –, et dont le projet mûri depuis près d’un an.
Layla, à présent je suis au fond du monde, commence à s’écrire désormais, sur le mur (...) -
le chemin de crête
28 janvier 2020, par arnaud maïsetti28 janvier 2020
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Haute est la ville
13 janvier 2011, par arnaud maïsetti43 photos ; quartier Mériadecq, Bordeaux
hiver 11 -
d’en haut
11 février 2010, par arnaud maïsettiD’en haut, on verrait la route seule plonger ses mains dans la mer, partir. On suivrait des yeux sa ligne comme au ciel les dépôts blancs des avions qui dessinent leur direction, en arrière.
On marcherait par la pensée en se faufilant entre la forêt et on laisserait toutes les villes dans le dos ; on se dépouillerait de tout ce qui leste, dettes des colères, trahisons en conscience, terreurs sans image de la vie sociale ; on irait là où la route continue.
On passerait un moment dans l’ombre ; (...) -
où la brume vague
25 janvier 2017, par arnaud maïsettiOù la brume vague évoquait un grand Fantôme laiteux se désespérant Et pleurant avec la voix des sarcelles Qui se rappelaient en battant des ailes Parmi la saulaie où j’errais tout seul
P. Verlaine, Promenade Sentimental The National, You Were A Kindness Ce serait donc cela, l’image de l’année qui s’ouvre ; on l’espère neuve, on la désire vibrante, et on trouve le soir, sur son téléphone, des images prises à mon insu qui la désignent mieux qu’un horizon de ciel.
Il faut accepter les augures sans s’y (...) -
Marseille | vues de la ville
22 décembre 2011, par arnaud maïsetti87 photos de Marseille
hiver 11 -
pour pouvoir vraiment la haïr
25 mai 2021, par arnaud maïsetti25 mai 2021
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entre les tours
21 octobre 2011, par arnaud maïsettiDes corps irréels, tendus sur l’arrière fond de ce monde comme une toile peinte sur les théâtres fabriqués jadis pour les histoires. Mais l’histoire est passée, on n’en connaît plus. À la place, on construit des grandes villes qu’on ne sait pas habiter. Décors fabuleux, mais dont la fable est cette rêverie intérieure qu’on jette sur ces tours, et qu’on formule malgré elles, pour mieux les entendre, ou mieux les voir. Laideurs objectives des quartiers d’affaires qu’on transforme par le biais du regard en (...)