« La seule vertu, sous les latitudes forestières, c’est l’acceptation. »
(Sylvain Tesson) On raconte — c’est parce qu’on ne sait pas vraiment — que Diogène souvent s’arrêtait face à une statue à Athènes, et toute la journée immobile tendait la main : on lui disait : mais que fais-tu ; il répondait, avec sa voix que j’imagine terrible et douce : j’apprends le refus.
On raconte — et sans doute on invente — que Diogène ainsi retournait le regard des passants ; aujourd’hui, on croit Diogène s’exposer par avance (...)
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_Robinson en ville
Articles
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le geste de Diogène (accepter)
1er novembre 2013, par arnaud maïsetti -
pensées, flottements et dévorations (transfuges)
27 septembre 2013, par arnaud maïsettiL’imitation de la vie brouille la frontière avec la mort. Dans les plis de la frontière les deux mondes échangent des transfuges.
Robinson
Métro, RER – heure de pointe (jamais su le sens de l’expression) : le rythme lent et frénétique de la ville qui va, qui s’arrête, qui va, qui s’arrête, comme cela sur des kilomètres de ville tandis qu’on passe sous elle sans la voir, pourrait aller plus vite tant qu’à filer ainsi – et je pense doucement au berger des Basses-Alpes, qui se plaignait que l’Europe lui (...)