texte sur des photogrammes de Jérémy Liron,
éditions La Nuit Myrtide,
mars 09
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_routes & chemins
Articles
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La Mancha sur des photogrammes de Jérémy Liron) | Nuit Myrtide
21 mars 2009, par arnaud maïsetti -
Peter Handke | « Accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsettiJoue le jeu. Menace le travail encore plus.
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Entrer, sortir. Une échappée poétique_
Geneviève Dufour
1er octobre 2010, par arnaud maïsettiI’m Not Yours (Angus & Julia Stone, ’Down the Way’, 2010) J’ai quitté ma country doucement comme on sort la nuit d’entre les draps pour ne pas réveiller l’homme qui sommeille tout près. J’ai marché sur les trottoirs avec une fausse rêverie : devenir autre. Et puis, j’ai rencontré Arnaud. Il se dirigeait en sens inverse. Je crois qu’il cherchait la clôture de bois cernant la plaine. Il cherchait le monde écrit. Il ne m’a pas reconnue. Il a poursuivi son chemin. Petite ombre lointaine. Visage évanescent. (...)
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vies de la Sibylle de Panzoust
6 septembre 2010, par arnaud maïsettiRed Dawn Rising (Birdy Nam Nam, ’Manual for Successful Rioting’, 2009) Entendez ma conception : On m’a dict que à Panzoust près le Croulay, est une Sibylle tresinsigne, laquelle praedict toutes choses futures : prenez Epistemon de compaignie, & vous transportez devers elle, & oyez de ce que vous dira. François Rabelais, Le Tiers-Livre Traque le matin quand il se dérobe ; pas de petit profit, on prendra ce qu’il faut — éventrer le moment où le jour décline (tâcher de trouver le ventre de (...)
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avec le soleil
2 septembre 2014, par arnaud maïsettiOn lui a découpé dans le derrière de la tête un morceau de crâne affectant la forme d’un segment. Avec le soleil, le monde entier regarde à l’intérieur. Cela le rend nerveux, le distrait de son travail et il se fâche de devoir, lui précisément, être exclu du spectacle.
Ce fragment dans la tête, ce matin ; et à l’aube, vérifier que c’était bien cela : que ce fragment, sa précision d’image, était bien cette page dans le journal de Kafka — mais peu importe. Au contraire, il y avait la douleur précise. J’écris (...) -
prendre le chemin perdu dans la forêt des signes
24 octobre 2017, par arnaud maïsettiNous sommes deux abîmes face à face – un puits contemplant le Ciel.
Pessoa Cette image du chemin de fer dans la forêt qui me poursuit – l’image, et non pas le chemin de fer, même si dans le rêve, un train lancé lentement venait me rejoindre, et me traverser, sans douleur –, comment la comprendre autrement que comme un signe, jeté en désespoir de cause ?
Lire Pessoa ce soir, pour arrêter les pensées, accable : aucune phrase n’est juste, ce soir. Je lis Pessoa toujours comme un oracle : le livre ouvert (...) -
« la lumière vient de ce qui se laisse détruire » (Supernova)
16 juin 2012, par arnaud maïsettiDu ciel ne nous parviennent que des nouvelles anciennes, déjà effacées, d’un monde éteint : et moi je marche à travers elles. Les lumières qui me permettent de voir et d’avancer dans la nuit noire d’un soir comme celui-là sont jetées par une étoile aujourd’hui morte, depuis des milliards d’années, morte et enterrée dans un noir plus grand encore que celui qui nous entoure. Appris il y a peu : en quoi une supernova nous est précieuse, parce que dans cette mort de l’étoile surgit une lumière telle qu’elle (...)
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Que ma joie demeure | « Mais le désir est le désir »
14 mars 2013, par arnaud maïsettiLecture linéaire d’un livre de grand chemin (« pour que demeure la joie au-delà de la joie toujours ») Il tournait le dos à la forêt.
Et puis la vie, la vie et la vie. Pas malheureux, pas heureux, la vie. Des fois il se disait… Mais tout de suite, au même moment, il voyait le plateau, et le ciel couché sur tout et loi, là-bas loin à travers les arbres, la respiration bleue des vallées profondes, et loin autour il imaginait le monde rouant comme un paon, avec ses mers, ses rivières, ses fleuves et ses (...) -
le monde loin derrière nous | prologue
2 mai 2012, par arnaud maïsettic’est né de la route
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comment rejoindre ?
23 décembre 2010, par arnaud maïsettiBig Jet Plane (Angus & Julia Stone, ’Down The Way’, 2010)
« Il lui sembla que le creux qui se faisait en lui pour la joie ne se remplissait pas : il ne restait qu’un sentiment de sécurité neutre et un peu abstraite, qui était sans doute le bonheur de retrouver Irmgard. Il essaya de se pencher par dessus la barrière en s’accoudant plus haut ; il sentait son genoux heurter les croisillons de métal. « Comment la rejoindre ? » pensait-il, désorienté. » Julien Gracq (La Presqu’île)
Image tenue à (...) -
De Marseille à Marseille en passant par Cahors | la run de lait
23 mars 2017, par arnaud maïsettiDe Marseille à Marseille en passant par Cahors. Jeudi dernier, trajet vers l’Occitanie (j’apprends de nouveaux mots qui disent d’autres mondes) – je parlerai d’écritures et de théâtres, esquisserai un panorama, échangerai avec les énergies vives des dramaturgies d’aujourd’hui. Mais pour rejoindre Cahors, c’est la run de lait. Mot merveilleux du Québec pour dire ces trajets qui s’arrêtent dans le moindre village, dont on ne verra à travers la fenêtre du train que des gares semblables à toutes. Je déposerai (...)
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anticipation #48 | rejoindre (le pont)
14 avril 2011, par arnaud maïsettiC’était rejoindre qu’il fallait, rejoindre coûte que coûte — peu importait le reste : le reste, on le laissait dans le vide qu’on enjambait, sans un regard. Rejoindre, il ne fallait pas davantage que ce mot. Quel pays, quelle terre de quel lointain ? Rejoindre suffisait ; on ne demandait rien de plus.
De grands mouvements soudain sur tout le continent : c’étaient quelques voitures d’abord, puis des centaines. On s’était passé le mot si vite — et le mot, c’était seulement : rejoindre, on part (...) -
España #1 | Barcelona [1]
12 novembre 2014, par arnaud maïsettile geste de la main
automne 14 -
La Route, récit [#1]
27 février 2012, par arnaud maïsettisur la route encore
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Maroc | Erg Le Chabby
27 avril 2012, par arnaud maïsettisans peines
printemps 12 -
c’était marcher
16 octobre 2016, par arnaud maïsettiLa crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !
Rimb.
Bob Dylan, Ain’t talkin’ (Modern Times, 2006) Seulement marcher – c’était, dans le contre-jour en descendant la Canebière, le mouvement, l’allure, l’aveuglement aussi, et la pulsation : face au jour qui s’effondrait de si haut, brûler ces jours. En fins de semaine, se retourner sur les causes d’un dimanche est toujours décevant : lundi, mardi, mercredi et fatalement jusqu’à cette ombre-là jetée devant soi comme un (...) -
Vietnam #2 | Vers Sa Pa
26 octobre 2015, par arnaud maïsettile 6 octobre
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Vietnam #3 | dans les hauteurs des Hmongs
30 octobre 2015, par arnaud maïsettile 7 octobre
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anticipation #49 | virginités
24 décembre 2011, par arnaud maïsettireprise des hostilités
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J.P Nataf | Les lacets
4 décembre 2013, par arnaud maïsettile jurer