Article paru en ligne dans Komodo 21 — septembre 2017
Accueil > Mots-clés > _Auteurs > _Victor Segalen
_Victor Segalen
Articles
-
Écritures numériques, scènes du moment
24 septembre 2017, par arnaud maïsetti -
midi quotidien
8 septembre 2011, par arnaud maïsettiDaily Routine (Animal Collective, ’Merriweather Post Pavilion’, 2009)
Perdre le Midi quotidien ; traverser des cours, des arches, des ponts ; tenter les chemins bifurqués ; m’essouffler aux marches, aux rampes, aux escalades ; Éviter la stèle précise ; contourner les murs usuels ; trébucher ingénûment parmi ces rochers factices ; sauter ce ravin ; m’attarder en ce jardin ; revenir parfois en arrière, Et par un lacis réversible égarer enfin le quadruple sens des Points du Ciel. […]
Victor Segalen (...) -
Komodo 21 | Écritures numériques, scènes du moment
24 septembre 2017, par arnaud maïsettiSeptembre 2107
-
au-delà
20 octobre 2009, par arnaud maïsetti« Il s’arrête pour s’orienter. Tout à coup il regarde à ses pieds. Ses pieds ont disparu » V. H.
Double opacité du réel : maillage si serré qu’il étreint ; je cherche au-delà. Double formulation de cela : dans la tête d’abord, les mots tout à la fois, et la douleur en premier ; et dans la bouche ensuite, l’ordre successif que cela prend.
« Qu’ainsi, rejeté de moi, ceci, que / Je sais d’aujourd’hui, si franc, si fécond et si clair, me toise, et m’épaule à jamais sans défaillance » (V.S)
Je cherche au-delà. (...) -
le rêve comme un visage ; un livre
14 avril 2011, par arnaud maïsettiWhere Dreams Go To Die (John Grant, ’Queen Of Denmark’, 2010)
Puisant je ne sais quoi ; au fond de ses yeux jetant le panier tressé de mon désir, je n’ai pas obtenu le jappement de l’eau pure et profonde.
Main sur main, pesant la corde écailleuse, me déchirant les paumes, je n’ai levé pas même une goutte de l’eau pure et profonde :
Ou que le panier fut lâchement tressé, ou la corde brève ; ou s’il n’y avait rien au fond.
Victor Ségalen, Stèles, ’Visage dans les yeux’
ces images qui sont là, devant toi, (...) -
où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, ou est-ce la (...)