affiches électorales, disent-ils
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_visages
Articles
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Obscénité des visages
19 février 2020, par arnaud maïsetti -
ce châle effiloché (sur des coffres remplis d’or)
5 avril 2012, par arnaud maïsettiJe suis couché dans un plaid Bariolé Comme ma vie
d’avoir pour seule pensée parfois celle de se placer au bon endroit de soi, et surtout à égale distance précise et violente de la vie et de la mort (je veux dire : de ma propre vie), du désir de m’y tenir pour planter les dix doigts dans l’instant et la morsure sur la chair du désir, n’en avoir pas d’autre, celle de continuer à persister dans le désir de persister, et m’enfoncer dans chaque lumière, oui, me console parfois de n’avoir pas d’autres vies, (...) -
lendemains, guerres et larges
18 novembre 2015, par arnaud maïsettiPuisque tout ce qu’on écrirait ferait honte à ces jours. Et puisque ne pas écrire sur ces jours, ferait honte, aussi. C’est le piège. La tentation du large comme une façon de se sauver de ces laideurs : ou de fuir en lâche ? Aucune issue peut-être. Mais ne pas s’en tenir là.
Ces jours de tuerie, on ne comprend rien. On regarde les infos en temps réel : le temps réel, on le reconnaît à ce qu’il ne produit que de l’attente. Sur les chaînes d’info en continu, des bandeaux "URGENT" défilent, avec la mention : (...) -
Aube mouvante
27 mai 2011, par arnaud maïsettiquelque part entre Bordeaux et Angoulême
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A. Kechiche | Vénus Noire
2 novembre 2010, par arnaud maïsettiUn film de Abdellatif Kechiche | autome 2010
Histoires du regard -
Angkor, Cambodia #1 | visages des vivants et des morts
16 janvier 2015, par arnaud maïsettià distance du temps
hiver 15 -
Jonas Mekas | pour ça que tu vis
26 mars 2019, par arnaud maïsettin’es-tu jamais heureuse ?
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Théâtre pauvre et confrontation du mythe
7 juin 2010, par arnaud maïsettiCommunication au colloque « Mythe(s) : construction, traduction, interprétation », à l’université Paris VII – Juin 2010
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Léa Bismuth & Claire Tabouret | L’espoir des spectres
3 octobre 2013, par arnaud maïsettilettres pour conjurer l’oubli — et visages qui en traversent l’écho
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dehors est le monde
22 mars 2012, par arnaud maïsettiJuste le temps de battre les cils, Un souffle, un éclat bleu, Un instant, qui dit mieux ? L’équilibre est fragile
J’ai tout vu Je n’ai rien retenu
Rien à ne retenir, pas une caresse, pas un temps qui le mérite, juste partout la lumière neuve, cela suffit.
Plus loin, ce qui crie, les carnages.
Rien à retenir de plus que l’interruption de l’interruption.
Juste partout la lumière partout neuve et lente jusqu’à mes pieds tombée, cela suffira toujours, mais pourtant.
Rien à retenir d’autre que la (...) -
née ici_
Anne Collongues
5 février 2010, par arnaud maïsettiSi j’étais née ici, je ne regarderais pas ce paysage presque nu avec curiosité. J’aurais fait ce trajet cent fois, mille fois. Je ne remarquerais pas les arbres dispersés comme des parasols entrouverts. Je serais peut-être, dans le wagon d’à-côté, un des ces rires qu’on entend jusqu’ici.
Si j’étais née ici, j’aurais l’habitude de ce vent tournant, fait de poussière amassée loin, qui fait aboyer les chiens. Je m’appellerais Adi, Hadas ou Noam, j’aurais un prénom court et j’écouterais de la musique américaine. (...) -
Images | villes intérieures
25 mai 2010, par arnaud maïsetti10 photographies — architectures souterraines
printemps 10 -
la figure de chimères
22 avril 2010, par arnaud maïsetti18 photographies de gargouilles
série en cours -
Harry Pollard, nos visages premiers
20 octobre 2017, par arnaud maïsetti30 portraits Tsuu T’ina
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pas même la pluie
10 janvier 2011, par arnaud maïsettiLonesome Road Blues (Old Crow Medicine Show) Il passe de l’eau sur son visage Et la laisse sécher L’eau se relève comme un voile léger Comme un visage qui disparaît fragment après fragment
Que d’absence
Abbas Beydoun (Tombe de verre, trad. Bernard Noël, 2007)
Je me retournerais bien, si j’avais le corps pour cela, et ce que je verrais de la route dessinée par mes pas aura comme le tracé donné par un homme jeune encore, qui ne sait pas son âge, et qui se perd, et qui ouvre les yeux.
Maintenant je (...) -
Ingmar Bergman | Dévisager le regard
16 avril 2010, par arnaud maïsetti« une image-affection c’est le gros plan et le gros plan c’est le visage. » Deleuze
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autoportrait à la flaque
29 juillet 2012, par arnaud maïsettinarcisse
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Georges Bataille, entretien 1951 | Lire son visage #1
3 avril 2015, par arnaud maïsettideux signes comme dangereux
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autoportraits
21 décembre 2009, par arnaud maïsettiOmbre portée de soi — à bout de bras sans doute — par les murs qui dressent la ville de froid tout autour. Ombre à distance de toute reconnaissance et dont la lumière du soir seule détient les lois de l’écart, de la hauteur, de la profondeur peut-être.
Sur la surface d’un miroir, on ne reconnaît de son visage que ce qui fait défaut : c’est qu’on se heurte toujours au plein des formes, jamais au visage extérieur qui est celui de son rêve.
Alors, je choisis au hasard les murs et place mon corps en travers (...) -
instamment, les guérisons (et la vie en dépeupleur)
8 avril 2012, par arnaud maïsettiElle, assise au milieu de cinq ou six autres, les uns à côté des autres, attendent, et l’un après l’autre, on dit leur nom, ils se lèvent, s’éloignent (depuis combien de temps ne suis-je pas allé chez le médecin ?). Elle est la seule à parler, je la vois bien, de là où je suis, qu’elle dit les mots qu’il faut, qui sous l’anodin dévoile la blessure la plus inavouable, celle qu’elle vient exposer parce qu’elle est là maintenant, au milieu des autres. La vie est un dépeupleur et la salle se vide. La salle (...)