Gratitude
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PHOTOGRAPHIES | fixer les vertiges
(fo-to-gra-fie) s. f.
Procédé au moyen duquel on fixe sur une plaque sensible, à l’aide de la lumière l’image des corps qu’on place devant l’objectif d’une chambre obscure. Il est fondé sur les propriétés chimiques dont jouissent quelques rayons de la lumière, qui leur permettent d’agir sur certains corps très sensibles à leur action.Photo : impuissance à dire ce qui est évident. Naissance de la littérature
Roland Barthes
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Où l’on enterre les morts | Vues du Père Lachaise
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Marseille | Derrière la façade des apparences
Au pied du mur qu’est la ville
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Prémontrés | Portraits d’une Mousson d’été
Août 23 • festival de la Mousson d’été
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Marseille | La vitesse du soir
On dispose de bien des ruses pour mesurer le temps qui passe
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Marseille | la Cité Radieuse
Nombres d’or
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Du ciel | la terre
Les villes d’en haut
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Marseille | nord sud est ouest
Rose des vents
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Face à la ville | le grand saut
D’ici, la ville est de l’autre côté de la mer
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Où l’on enterre les morts | vues de La Grave
D’ici, on est à hauteur des Balkans
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Où l’on enterre les morts | vues d’Auxerre
Le souvenir des villes est parfois attaché à ces lieux
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Crânes | tête à têtes
ce que regardent les yeux quand ils ne voient plus
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Alpilles | arracher à la vitesse son secret
Quelque part au pied des Alpilles
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Pointe Rouge | L’heure neuve de neuf heures
même heure même endroit
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Longchamp | Les arbres du Nouveau Monde
On ne s’est pas contenté d’arracher des hommes à leurs terres
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Détruire le ciel
impossibilité des corneilles
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La Pointe Rouge | la course furieuse des chevaux
nu dans la mer
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Dix-sept fois la vague
pas rare
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des ciels | gris de cristal
un rayon blanc anéantit cette comédie
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Marseille | La Plaine à poings nus
Œil pour Œil
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Marseille | La Plaine emmurée vivante
Plaine conscience, novembre 2018
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Marseille | ouest sud-ouest
[Mise à jour infinie]depuis le promontoire de la ville
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Marseille - Beyrouth | Par dessus le ciel
d’en haut
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La Ciotat & Cadolive | Sur les hauteurs
prendre le vent
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Rustrel | La Provence rouge dans le Colorado
dans les ocres
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Parking | images sous la ville de ce monde
étages noirs de ciment sous la ville orgueilleuse
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De Marseille à Marseille en passant par Cahors | la run de lait
De Marseille à Marseille en passant par Cahors. Jeudi dernier, trajet vers l’Occitanie (j’apprends de nouveaux mots qui disent d’autres mondes) – je parlerai d’écritures et de théâtres, esquisserai un panorama, échangerai avec les énergies vives des dramaturgies d’aujourd’hui. Mais pour rejoindre Cahors, c’est la run de lait. Mot merveilleux du Québec pour dire ces trajets qui s’arrêtent dans le moindre village, dont on ne verra à travers la fenêtre du train que des gares semblables à toutes. Je déposerai (...)
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Montredon | au Bain des Dames
ce qui s’achève et ce qui recommence
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Prado | le ciel vu de la mer (et le vent)
treize fois le vent
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Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
Alain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous ces mots (...) -
Aix | entre les toits, les draps défaits de la ville
[/Ce toit tranquille, où marchent des colombes, entre les pins palpite, entre les tombes Paul Valéry, Le cimetière marin /]
D’où vient l’appel quand, de la fenêtre, on a vue sur les toits ? Cette chance qu’on éprouve quand on vit auprès de cette vue : d’où vient qu’on l’éprouve comme un privilège secret, un peu comme un sacrilège arraché aux foules ?
On surprend cette chance parfois chez d’autres : depuis Aix par exemple, cette chambre avec vue sur les collines, le ciel : et sur la ville. Ou depuis Paris, (...) -
Aix-Marseille | couloirs des universités
affiches et lignes droites
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Marseille | République en carton (grave)
rue de la République en carton
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Marseille | sud, sud-ouest
face à l’île Maire (et à tout ce qui m’entoure)
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En chemin | l’or du temps tombé
On ne s’épuise jamais à le chercher, l’or du temps tombé là-bas, quelque part où on dirait l’histoire en pièces. Toute la fatigue du jour. Train Paris, Gare de Lyon, vers Marseille noire bientôt, puisque le jour de l’autre côté se lève déjà peut-être sur la Nouvelle-Zélande quand j’arriverai.
Deux séries : la première, à 16h50. Onze images prises en dix-huit secondes. La seconde, huit, à 17h01, prises en dix secondes. Pour les secondes sans image, imaginez un ciel sublime soudain, et terne peut-être, je ne sais (...) -
Marseille | prendre de la hauteur
Et respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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Marseille | les docks, façade ville
22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille -
Marseille Belle de Mai | les murs de cette ville
des mots qui ne sont pas prononçables, pas lisibles — et on lirait sur eux autre chose ; seulement des coups qu’on porterait au visage de ce qui n’en a pas ; des phrases sans point sans majuscule sans verbe sans forme possible donnée au sens ; et des appels ; des signes sur les parois d’une ville — et déjà entendre ceux qui hurlent les yeux crevés devant ce qui formule la fin d’une civilisation : ne voient pas que se dresse là quelque chose qui relève d’un plan secret pour en inventer une autre — ; des (...)
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Najaf | ville mausolée
le cimetière de Najaf : vues aériennes
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Paris 5e | fuir les murs
rue Tournefort
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Aix | le pont au pli du jour
vingt sept images du jour tombé
hiver 14 -
Marseille | Et les feux éclipsés du grand astre du monde
Marseille, et Virgile
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Marseille | Ce toit tranquille (entre les tombes)
hiver 14
de la friche, la mer, la ville, la montagne -
Aix | ces feux à la pluie du vent (les filles perdues)
Ce soir une dernière fois (cette fois la dernière) je relis et corrige et annote les dernières pages de cette pièce que j’aurais donc mis six mois à écrire — ai laissé le temps et l’espace entre moi et elle pour qu’elle devienne suffisamment étrangère, et je m’en dépossède maintenant ; je sais où en moi elle est allée, et où je ne l’ai pas suffisamment conduite aussi, je le sais.
Ce soir, quand je descends le cour Sextius en y pensant vaguement, je pense surtout à la phrase de Rimb. qui avait conduit tout ce (...) -
Sous les arches, Quai Ouest
Ce lundi, deuxième séance de l’atelier Quai Ouest avec les étudiants d’Aix-Marseille — atelier transversal pour première, deuxième et troisième année de DEUST Arts des métiers de la scène. Jouer avec le texte, plutôt que mettre en scène la pièce : approche de cette machine étrange qu’est cette œuvre de Koltès, immense. Manière de travailler sur la perception, la diction, la relation, l’écriture dramatique qui déjoue les codes de la représentation en les jouant, travail sur l’espace : une approche, oui.
La (...) -
mes derniers visages (une étude)
provisoirement
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par le train, du soir descend
Jamais pu me défaire de ce geste : les couchers de soleil dans la vitesse. Le trajet Bordeaux - Paris, je regardais avant pour savoir l’heure, et je me tenais prêt, même si je savais que toujours un talus se dresserait au moment où. La ligne Aix - Paris, je la connais moins, et ce soir-là, la lumière m’a fauché sans que je m’y attende. C’est quelques secondes, entre 16h27 et 16h28, après Lyon (j’ai vu la neige). Toujours cette fascination qui date sans doute du premier coucher de soleil jamais vu par un (...)
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Théâtre intérieur | bloc-noir
images du théâtre mental — Plateau Théâtre Vitez
nov 13 -
Statuaires, paroles muettes
(sta-tue) s. f. Figure entière et de plein relief, représentant un homme ou une femme, une divinité, un animal, un dieu, un cheval, un lion.
Littré
Mélancolie de l’homme : « si je suis là, c’est au même moment où tu es, si loin, et que la lumière me frappe comme pour dire : je frappe aussi celle qui est auprès d’autres corps, si loin, pour la seule raison du crépuscule, des désirs emportés. »
Songe de la femme : « je vais d’une heure à l’autre, doucement, et d’un corps d’homme à l’autre, avec les yeux, (...) -
Contre le soleil (marche, avec Nietzsche)
Sous la folie des Dithyrambes de Dionysos — Traduction de Georges Mesnil, 1892.
LE SOLEIL DESCEND
I.
Tu n’auras plus soif bien longtemps, — cœur consumé ! — II y a des délivrances dans l’air, — des bouches inconnues soufflent vers moi, — la grande fraîcheur arrive…
C’est tout ce qui nous attend, la lumière pure qu’à force de regarder on ne verra plus — à marcher contre la lumière sans la quitter des yeux, c’est la terre autour qui se lève comme de la mer, autour des taches de lumière se reflètent comme (...) -
un rayon blanc anéantit cette comédie
12 images du ciel dans le soleil
automne 13