Le ciel et la mer | lumières
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VIDÉOS | les visions continues
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VIDÉO | Dans son sillage
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Journal vidéo | seule réalité possible
Se racler lentement et doucement les yeux à la paroi de ce qui nous résiste / Seule réalité possible : celle qui, pas à pas se défait à mesure qu’elle se construit / Oui, tâcher d’en appeler au langage pour que le réel ne soit pas l’évidence, mais son envers, / Énigme, terreur, quoi d’autres / Soleil accroché aux branches pour ne pas tomber, ou pour arracher lui aussi un peu de sa réalité / Jeté à nos visages / Tracé au couteau sur nos visages / Tandis que le monde insulte comme il vomit sa réalité / (...)
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journal vidéo | rien peut-être
Rien
Rien qu’à l’allure, la ville, la même, et d’y revenir, comme sur les traces du crime, mais sans corps, sans arme, sans bagage, sans rien : ne pas la reconnaître ; sentiment qu’elle reste à distance, intouchable, pas intacte, non, pas intacte : mais intouchable, alors la frôler seulement, la laisser, aller, et sans un mot, sans se retourner, peut-être partir -
le lecteur
une page après l’autre
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ce qui est sous la ville
les parkings souterrains vides
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ce qui passe
la latéralité du monde
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et si toujours la pluie
la pluie
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et tout ce qui échoue
3 novembre 2019
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par grand vent
le tremblé de ces jours
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Couloir vide de l’université vidée
toi, tu avancerais
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Lune d’ici sous vent du Nord
le bruit des choses qui s’éparpillent
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Marche (dans la lumière)
dans la folie de la lumière
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à l’horizon
à hauteur de soi, respirer
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Lentement le soleil de l’autre côté
pointe rouge
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De ce côté du ciel
le départ gare de Lyon
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Le ballet du feu
chorégraphie des Canadairs sur Marseille
- les cris de la ville
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Approcher la ville par les bords
longer sa possibilité
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à l’envers du monde
du train comme allégorie
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travelling Marseille – longer la mer sans la voir
longer la couleur du ciel dans les vagues
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à l’envers du ciel
la mer de pointe rouge
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de très grands vents
sur toutes faces de l’arbre,
quelque chose vient battre,
frappe et revient
et dans la dispersion,
croire à ce qu’on ne voit pas,
de la force : on ne voit que l’effet
le soleil qui s’arrête et repart
et dans le bleu interrompu des choses,
aspirer à ce qui emporte,
être presque à toucher le vent,
rien qu’à ramasser les feuilles -
et frôler la lumière
doucement
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chemin d’hiver
vers
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et la splendeur, soudain (Kyrie)
s’élèvent dans le vide des couloirs, les voix
- monter les marches
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entre deux éclats
images du ciel d’orage
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le cri du vent
il y a beaucoup de mer et beaucoup de bruit
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tremblée de la ville parallèle
ville d’avray, c’est tout droit
- l’homme qui marchait dans le parc vers moi savait-il qu’il avait eu mon âge, un jour, comme celui-là
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enjamber le pont, la nuit
arcueil est un couloir noir
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la lumière saignée de la neige
loi de l’attraction des papillons
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laisser le monde derrière soi
de Cour-Saint-Émilion à Bercy… et de Bercy à Gare de Lyon
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lignes d’erre — Saint-Lazare
lignes des pas qui tracent des directions dans tous les sens, chorégraphie précise de ce qui n’obéit qu’à l’instinct des départs, espace sans centre qui se déplace avec chaque corps et dont chaque corps en mouvement reconfigure la géométrie folle, sauvage, instable, transitoire ou sur le point de s’affaisser dans le vide, mais le vide les retient, lignes qui se croisent et ne se coupent jamais, lignes qui se brisent quand elles atteignent le bord de l’écran et basculent dans le départ, corps coupé dont (...)
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pulsations du pont (diastole / systole)
Toujours cru que le pont était le centre de la ville. Où qu’on soit, sur un pont, on est au centre de la ville : en son plein cœur. Alors les pulsations, je les ai vues, ce soir-là, comme une lente respiration qui projetait depuis ce centre les inflexions nerveuses, les flux de vie qui dilatent. À chaque diastole, une couleur ; à chaque systole, une autre. De lueurs en lueurs, voir comment se diffuse la ville par la ville. Se pencher pour boire son reflet : ce sont des tours de lumières avec des (...)
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la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil
aube dispersée à la vitre du train
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Albertas
Place Albertas | Aix-en-Provence
hiver 2011 -
chute des corps en mouvement
train Paris Bordeaux, le 14 novembre, à hauteur d’Angoulême