VIDÉO | Géométries du vide

Géométries du vide, des pleins déliés d’un mercredi qui serait comme au pli de la semaine, arbitrairement posé en travers de la vie : dehors bat la folie silencieuse, déchaîné sur place, comme le corps convulsé de l’existence même certains qu’en battant ainsi de toute sa force le monde répondrait, et saurait, oui, que rien ne pourrait lui résister : mais dedans, les lignes dessinerait les évidences, que tout est écrit déjà comme une marche après l’autre engendre une autre, qu’entre deux points la ligne n’est pas seulement le chemin le plus rapide, il est le seul que la réalité admet (ô qu’il faudrait d’accidents pour démentir ce qui trop est là), le soir, tout est à même place, et on ne saurait dire laquelle, la terre a basculé sur elle-même, quelque chose s’achève tandis que s’obstine les révolutions minuscules qui percent dans les murailles les plus opaques les désirs les plus secrets ; le soir, le théâtre est dehors confondu dans le froid et le vent, les pierres dessous, et autour les cris de joie de qui voudrait susciter du présent malgré tout ; tandis que la nuit tombe, tombe avec elle le jour et ce qu’on en aura fait : du temps passé à l’avoir traversé en dépit de lui.