le 14 octobre
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_foules
Articles
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Hong Kong #2 | Ville Monde d’en bas
18 janvier 2016, par arnaud maïsetti -
le feulement des coyotes dans Châtelet - Les Halles
13 juin 2017, par arnaud maïsetti13 juin 2017
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dans la direction de l’inconnu
25 décembre 2019, par arnaud maïsetti24 décembre 2019
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que notre force excède notre malheur
11 mars 2019, par arnaud maïsetti11 mars 2019
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anticipation #43 | stades où crier
18 octobre 2010, par arnaud maïsettiDes cris que la ville poussait plus haut qu’elle, et des endroits où elle se rassemblait pour cela, il ne restait que de la poussière entreposée au milieu des ruines, rien d’autre.
Lorsqu’on se retrouvait devant ces monuments, on ne savait pas s’il fallait entrer ou rester dehors. Au juste, où résider le monument, et où ce qui l’entourait : s’il fallait regarder les courbes, juger des hauteurs, ou pénétrer dans l’enceinte pour voir les gradins, ou la fosse — non, on ne savait pas au juste devant quoi on (...) -
derniers jours des derniers jours [Avignon #4]
24 juillet 2018, par arnaud maïsettiAu théâtre s’accuse leur goût pour le lointain. La salle est longue, la scène profonde. Les images, les formes des personnages y apparaissent, grâce à un jeu de glaces (les acteurs jouent dans une autre salle), y apparaissent plus réels que s’ils étaient présents, plus concentrés, épurés, définitifs, défaits de ce halo que donne toujours la présence réelle face à face. Des paroles, venues du plafond, sont prononcées en leur nom. L’impression de fatalité, sans l’ombre de pathos, est (...)
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pleure la ville
29 octobre 2011, par arnaud maïsettià celle qui pleure cette Ville qui ne s’arrête jamais, pauvre brisé bat le pavé encore ivre de son sort
à celle qui dit je pleure
à celui qui pleure la veille de la nuit veillée comme une amante, une sœur de charité, une mélodie tremblée à la bougie sous l’orage
pleure la ville quand je suis seul qui reste à la veiller, et que sa respiration ne suffit pas, ne suffit jamais
pleure avec la ville cette manière qu’elle a de disparaître dans la nuit, ainsi
pleure la ville comme une immense brasse coulée et (...) -
en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...) -
on sait le dehors hostile, et les foules déchaînées
12 juin 2016, par arnaud maïsettiOn a peu d’abri : on n’en cherche pas. On sait que le ciel est vide. On sait que la ville est inhabitable. On sait combien ne suffira jamais la nuit. On sait aussi qu’on ne lui appartient pas vraiment. Vraiment, on sait mille choses : la vitesse de la lumière au siècle près, et le bruit que font les balles, ou la date des morts. On sait aussi qu’on ne survivra pas à ce monde. Oui, on sait beaucoup de choses, comme par exemple : que le ciel est vide, et qu’on est sans abri.
On sait le dehors (...) -
ruissellements, soleils (sommeil aux cris de la foule)
3 juin 2012, par arnaud maïsettiDans le lit tard Nous sommes là Nous recommençons Tout
J’ai du mal À y croire Je vois des bras De mer
Y. T.
Les premières gouttes de ciel tombent sur moi ce soir quand je rentre du soleil frappé si fort sur le visage et les yeux, que le sommeil en plein jour (cela ne m’arrive jamais) — comme si j’avais dû passer par le rêve pour continuer.
Mais je n’ai pas rêvé — juste déposer ma tête comme on se confie tout entier et sa peine et sa force à qui pourrait les consoler, et les accepter : s’y livrer tout (...) -
À la Place de la République
29 novembre 2015, par arnaud maïsettides fourgons et des matraques
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change le monde, il en a besoin
9 avril 2018, par arnaud maïsetti9 avril 2018
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | rue de la République (de la colère) #7
5 avril 2016, par arnaud maïsettiJour de grève à Marseille