Alain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous ces mots (...)
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Articles
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Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
3 septembre 2016, par arnaud maïsetti -
à voir | projection arbres de vie, expérimentations cinématographiques
2 mars 2013, par arnaud maïsettiCe lundi, au Collège des Bernardins, projection de plusieurs films de jeunes cinéastes — et notamment de Jérémie Scheidler, qui présentera les premières images de son projet sur le Liban, tournées ces derniers mois, et que j’ai hâte de voir.
Occasion aussi de voir cinq autres films, aux frontières des expérimentations plastiques et cinématographiques, échos aux arbres de vie que les Bernardins exposent tout ce printemps (c’est de saison).
Manière de soutenir des démarches fortes et précieuses, mais (...) -
racines mouvantes
16 août 2011, par arnaud maïsettiFuneral Canticle (John Tavener - repris dans The Tree Of Life )
Toute théorie est grise, mais vert florissant est l’arbre de la vie.
Johann Wolfgang von Goethe
Racines mouvantes – indémaillables.
C’est une vision d’origine et pourtant : rien qui ne soit passé, achevé, impossible à rejoindre. Une radicalité immobile devant laquelle aucun signe, aucun mot, seulement tenir face, et baisser la garde. Seulement tenir, seulement : et demeurer ainsi, désarmé.
Un je ne sois quoi d’ailleurs, sur lequel (...) -
de très grands vents
11 mai 2014, par arnaud maïsettisur toutes faces de l’arbre,
quelque chose vient battre,
frappe et revient
et dans la dispersion,
croire à ce qu’on ne voit pas,
de la force : on ne voit que l’effet
le soleil qui s’arrête et repart
et dans le bleu interrompu des choses,
aspirer à ce qui emporte,
être presque à toucher le vent,
rien qu’à ramasser les feuilles -
respiration #1 | au pied de
17 juin 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Massif de Marseilleveyre
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Automne, résistances au ciel
11 novembre 2012, par arnaud maïsettiderniers jours avant extinction des feux et début de la nuit d’hiver : c’est aujourd’hui que cela a commencé et dimanche, ce sera fini — il n’y aura plus une feuille aux arbres ; ce jour, les couleurs terminent (on dit qu’elles passent, je crois), et demain, au moindre souffle de jeune fille, tout s’éparpillera ; ce qui passe devant moi, c’est un peu d’une blessure plus large encore — il faut l’accepter.
ces lignes fines dans le ciel qui ne portent qu’une ou deux (ou trois) lettres par arbre, ces (...) -
L’internet des escargots | Xavier de la Porte
4 avril 2017corps vivant numérique
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Autre Savoir | Le cri des arbres quand ils chantent
31 mai 2014, par arnaud maïsettivoix des arbres, et du vent
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Passant, aux amandiers
10 avril 2013, par arnaud maïsettiTrente-trois fois les amandiers du square
printemps 13 -
issue du ciel (planter un arbre)
20 août 2013, par arnaud maïsettiNous manquons de témoin, et qui est pur le matin, tel qu’il le souhaite et qu’on le souhaite, ruine cette pureté le soir par dégoût d’être quoi que ce soit sous le soleil et sous la lune.
Georges Perros
Le ciel est sans issue, nous en avons la mémoire mais où commence la route ? On a construit des villes de plain-pied avec le sol, quelle erreur, quel échec. Il aurait fallu creuser plus haut dans le ciel, c’était pourtant simple à comprendre.
Le vieil homme, seul assis sur ce trottoir, sa vieille (...)