à la racine
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _arbre
_arbre
Articles
-
La ville écrite | un arb
16 décembre 2018, par arnaud maïsetti -
VIDÉO | Lune d’ici sous vent du Nord
27 décembre 2017, par arnaud maïsettile bruit des choses qui s’éparpillent
-
L’internet des escargots | Xavier de la Porte
4 avril 2017corps vivant numérique
-
la nuit d’après (pour garder le chemin)
21 octobre 2012, par arnaud maïsettiC’est d’avoir rangé tous les livres, toute la journée, qui a tout terminé. Ranger tous les livres a fait passer la journée, d’un bout à l’autre (il y avait beaucoup de livres partout, sur la table, sur le sol, aux moindres recoins de poussière : il a fini par y avoir plus de livres que de poussière, c’était une conquête de chaque jour). Ces trois derniers mois, un livre sorti ne pouvait revenir à sa place, il fallait le poser ici, près de l’écran ; parfois, ce n’était que pour une phrase (un mot (même pas (...)
-
Georges Bataille | « et même un arbre foudroyé »
29 août 2017, par arnaud maïsettidans l’obscurité de ma chambre
-
je veux bien que les saisons m’usent
14 mai 2014, par arnaud maïsettide la patience ; de sa conversion, sous la fatigue, en hâte ; et tandis que d’une année après l’autre, je suis là, à la même place, à attendre la même année à venir, penché sur les vers nouveaux pour tromper le temps et l’attente, ces pages annotées comme du sable par un enfant qui aurait pris la décision de le ranger, tandis que The National dans les oreilles chante en boucle About Today, que passent la ville et s’arrêtent déjà les touristes ici, que le café est froid et le restera, que sur l’écran aussi (...)
-
l’éclipse de l’équinoxe
20 mars 2015, par arnaud maïsettiC’est à huit heures dans le ciel mat comme du lait répandu sur le sol – mais rien ne sert de pleurer sur du lait renversé – le jour entièrement là déjà et rien qui ne permet de le voir. Déjà il faut tirer leçon : commencer les heures comme si le temps aura lieu.
Neuf heure quarante-et-un.
Le travail à la table, écran ouvert, livres à main gauche, et à droite, rien ; j’apprends des vies qui inventent leurs vies qu’elles sont inexemplaires, chaque jour de chaque mois, de chaque année qui se brise sur ce qui (...) -
le cri des plaintes qu’on invente
28 mars 2017, par arnaud maïsettile 28 mars 2017
-
la flamme brûle sans savoir qu’elle existe
22 août 2018, par arnaud maïsetti22 août 2018
-
Paul Claudel | « La forêt où chante le vent qui chasse »
21 juillet 2013, par arnaud maïsettiIl n’y a personne que moi ici
-
ce qui fait brèche dans le cours réglé du désastre
21 avril 2017, par arnaud maïsetti21 avril
-
Autre Savoir | Le cri des arbres quand ils chantent
31 mai 2014, par arnaud maïsettivoix des arbres, et du vent
-
Autre savoir | Le soleil enfermé dans la cerne des arbres
9 mai 2021, par arnaud maïsettile temps qu’il faisait dans les entrailles des arbres
-
sur le magnolia invisible et présent
8 mars 2019, par arnaud maïsetti8 mars 2019
-
racines mouvantes
16 août 2011, par arnaud maïsettiFuneral Canticle (John Tavener - repris dans The Tree Of Life )
Toute théorie est grise, mais vert florissant est l’arbre de la vie.
Johann Wolfgang von Goethe
Racines mouvantes – indémaillables.
C’est une vision d’origine et pourtant : rien qui ne soit passé, achevé, impossible à rejoindre. Une radicalité immobile devant laquelle aucun signe, aucun mot, seulement tenir face, et baisser la garde. Seulement tenir, seulement : et demeurer ainsi, désarmé.
Un je ne sois quoi d’ailleurs, sur lequel (...) -
Respiration #1 | au pied de
17 juin 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Massif de Marseilleveyre
-
Automne, résistances au ciel
11 novembre 2012, par arnaud maïsettiderniers jours avant extinction des feux et début de la nuit d’hiver : c’est aujourd’hui que cela a commencé et dimanche, ce sera fini — il n’y aura plus une feuille aux arbres ; ce jour, les couleurs terminent (on dit qu’elles passent, je crois), et demain, au moindre souffle de jeune fille, tout s’éparpillera ; ce qui passe devant moi, c’est un peu d’une blessure plus large encore — il faut l’accepter.
ces lignes fines dans le ciel qui ne portent qu’une ou deux (ou trois) lettres par arbre, ces (...) -
VIDÉO | de très grands vents
11 mai 2014, par arnaud maïsettisur toutes faces du monde
-
à voir | projection arbres de vie, expérimentations cinématographiques
2 mars 2013, par arnaud maïsettiCe lundi, au Collège des Bernardins, projection de plusieurs films de jeunes cinéastes — et notamment de Jérémie Scheidler, qui présentera les premières images de son projet sur le Liban, tournées ces derniers mois, et que j’ai hâte de voir.
Occasion aussi de voir cinq autres films, aux frontières des expérimentations plastiques et cinématographiques, échos aux arbres de vie que les Bernardins exposent tout ce printemps (c’est de saison).
Manière de soutenir des démarches fortes et précieuses, mais (...) -
où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, ou est-ce la (...)