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_cheveux
Articles
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Autoportrait aux yeux fermés
26 juin 2012, par arnaud maïsetti -
[Tondi] | pour rideaux l’ombre de la colline
15 décembre 2012, par arnaud maïsettiqu’en pensez-vous ?
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Arthur Rimbaud | « Ce furent des pays noirs »
16 mai 2011, par arnaud maïsettiLoin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises
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Béla Tarr | Le Cheval du Turin
7 décembre 2011, par arnaud maïsettiUn film de Béla Tarr, automne 2011
comme au bord d’un puits sans eau -
Keren Ann | 101 floors (wake up slowly)
15 février 2012, par arnaud maïsettiKeren Ann, ouverture du concert du 13 février au Trianon, Paris
101 & Strange Weather -
Aurélia Guillet | Par dessus l’abîme qu’est devenue notre histoire
6 février 2012, par arnaud maïsettiDéjà Là d’Arnaud Michniak, mis en scène par Aurélia Guillet [Paris, Théâtre de La Colline] - février 2012
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Télémaque, à peine
24 mars 2014, par arnaud maïsettiDavid | Les Aventures de Télémaque
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Klaus Nomi | « From beds of everlasting snow »
29 janvier 2013, par arnaud maïsetticomme la sirène
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Koltès | Au nom de mama
14 juin 2014, par arnaud maïsettiArticle paru dans Bernard-Marie Koltès, les registres d’un style, paru aux Editions Universitaires de Dijon, sous la direction d’André Petitjean – juin 2014
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ce navire à l’ancre
13 septembre 2011, par arnaud maïsettiCe navire à l’ancre tu peux couper la corde, à quoi sert-elle, quelles attaches, pour quels larges, les larges sont désirables tant qu’on les approche, une fois en eux, ce ne sont que des attaches de plus desquelles se défaire pour quels larges de nouveau — pensais-je alors dans ce milieu moite de la nuit noyée sous cette vie morte, absente, au pli régulier de la nuit où l’on respire sans s’apercevoir que l’on dort, finalement, moins d’épuisement que par habitude : et je me suis endormi, dans le (...)
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ruissellements, soleils (sommeil aux cris de la foule)
3 juin 2012, par arnaud maïsettiDans le lit tard Nous sommes là Nous recommençons Tout
J’ai du mal À y croire Je vois des bras De mer
Y. T.
Les premières gouttes de ciel tombent sur moi ce soir quand je rentre du soleil frappé si fort sur le visage et les yeux, que le sommeil en plein jour (cela ne m’arrive jamais) — comme si j’avais dû passer par le rêve pour continuer.
Mais je n’ai pas rêvé — juste déposer ma tête comme on se confie tout entier et sa peine et sa force à qui pourrait les consoler, et les accepter : s’y livrer tout (...) -
(de l’adresse pour conjurer le désespoir)
23 décembre 2011, par arnaud maïsettide l’opacité de mes textes
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[ phrases ] #3 — rêves de cendre
8 octobre 2011, par arnaud maïsettiÀ chaque carte retournée : toujours l’envers — le tarot ne ment pas, surtout quand il est divinatoire ; je suis seul dans ma chambre – je ne la connais pas, ne l’ai jamais vue, sûr cependant que c’est la mienne : il n’y a aucune photo, ni fenêtre, ni bureau, un seul lit minuscule, et une lumière qui vient du plafond haut : oui, c’est bien ma chambre –, et je tire les cartes, je sais la question que je leur pose (mais je l’ai oubliée au réveil), et les quatre cartes sont posées devant moi, face contre (...)
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
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Arnaud des Pallières | Michael Kohlhaas
17 août 2013, par arnaud maïsettiTerreur et douceur du temps injuste
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Dans la désolation
18 octobre 2011, par arnaud maïsetti(dé-zo-la-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.
1° Action de désoler ; résultat de cette action. Il mit en désolation le sanctuaire, PASCAL, Proph. 26.
… avancer dans la désolation, comme on fait le tour du propriétaire d’un lieu possédé par toutes mes vies passées…
En regardant de loin fumer leurs villes et leurs maisons réduites en cendre, ils pleuraient la mort de leurs proches et la désolation de leur pays, FLÉCH. Hist. de Théodose, I, 32.
… marcher dans la désolation et reconnaître chaque (...) -
Marseille | vues de la ville
22 décembre 2011, par arnaud maïsetti87 photos de Marseille
hiver 11 -
les lointains sont par trop loin
17 juin 2011, par arnaud maïsettiLe monde moderne La vitesse n’y peut mais Le monde moderne Les lointains sont par trop loin Et au bout du voyage c’est terrible d’être un homme avec une femme…
« Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre ? »
Blaise Cendrars, Prose du Trassibérien
Dans Aix (il y a tant de fontaines que j’ai si soif tellement), marcher ne suffit pas pour éloigner la ville. Elle est si petite. Je la trouve à chaque pas devant moi. En rentrant si tard, si tard qu’il était déjà le lendemain, je n’ai trouvé que de (...) -
le soleil se couche jusqu’ici (Québec)
18 mai 2012, par arnaud maïsettiIl faudra raconter la lumière, parce qu’elle tombe sur moi partout où je regarde, des hauteurs de Québec (la ville) ; et ce n’est pas une image, c’est d’aller jusque là, le sens d’un voyage : repousser derrière soi les continents où il fait nuit plus tôt, laisser durer la nuit jusqu’à des heures impossibles, mais c’est le miracle : ici le soleil se couche six heures plus tard, on se trompe si on parle de rotation horaire, c’est seulement question de résilience des beautés neuves, oui, c’est que ce (...)
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une cartographie sans territoire
11 septembre 2011, par arnaud maïsetti« Tous les matins on met les montres à l’heure / Le train avance et le soleil retarde » — cette habitude, prise il y a un an, de lancer ici la page avec les mots des autres (quitte à prendre la parole, autant la prendre plus haut que soi) : mauvaise sans doute, comme toutes. J’y renonce.
La journée est toujours en moi brisée nette comme cette image, en deux par l’arbre : de part et d’autre de midi, le matin (écritures sans filet), le soir (le travail long, lent, raisonnable), et entre les deux, rien (...)