De telles matinées sont réelles, si l’on veut. Mais on y a cette exaltation où la moindre beauté nous grise et nous donne presque, quoique la réalité habituellement ne puisse pas le faire, un plaisir de rêve. La couleur juste de chaque chose vous émeut comme une harmonie, on a envie de pleurer de voir que les roses sont roses ou, si c’est l’hiver, de voir sur les troncs des arbres de belles couleurs vertes presque réfléchissantes, et si un peu de lumière vient toucher ces couleurs, comme par exemple au (...)
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_corps
Articles
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au coucher de soleil (comme une harmonie)
25 août 2013, par arnaud maïsetti -
Patrice Chéreau & Thierry Thieû-Niang | La nuit dans le Louvre désert
30 novembre 2010, par arnaud maïsettiLa Nuit juste avant les forêts de B.-M. Koltès, par P. Chéreau & T. Thieû-Niang [Paris, Musée du Louvre] - Novembre 2010
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éperdument
14 septembre 2011, par arnaud maïsettile rêve de demain est une joie, disais-tu dans ton souffle perdu, mais la joie de demain en est une autre, ajoutais-tu dans le souffle suivant, et au mouvement de tes cheveux, j’ai deviné la suite, qui disait avec toi : rien heureusement ne ressemble au rêve qu’on s’en était fait ; car c’est différemment que vaut chaque chose — oui, alors il n’y aurait qu’à oublier, chaque jour, le jour suivant, pour n’accepter que le présent simplement parce qu’on l’aurait attendu comme la fin du monde, puisque la fin (...)
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La Ville écrite | les gestes parlent
23 février 2012, par arnaud maïsettioui mais avec quels mots
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Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et pour cette raison (...) -
Saint-Just, une performance | retour de lecture
29 mars 2014, par arnaud maïsettisauter dans le vide
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Krzysztof Warlikowski | Là où la sortie n’existe pas
23 février 2011, par arnaud maïsettiLa Fin (Koniec) d’après Koltès, Kafka & Coetzee, par Krzysztof Karlikowski, Paris, Odéon, février 2011
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Rimbaud, une vie | Naissances. Au nom du père, et du fils
6 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre II
La dette et la fuite -
Théâtre | Les Filles perdues [Le projet]
29 mars 2015, par arnaud maïsettià l’origine d’un rêve : un cauchemar
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Paris 5e | fuir les murs
6 août 2014, par arnaud maïsettirue Tournefort
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Aurélia Guillet | Par dessus l’abîme qu’est devenue notre histoire
6 février 2012, par arnaud maïsettiDéjà Là d’Arnaud Michniak, mis en scène par Aurélia Guillet [Paris, Théâtre de La Colline] - février 2012
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entrailles des villes
23 juin 2010, par arnaud maïsettiAnywhere On This Road (Lhasa, ’The Living Road’, 2003)
Though your body is bending / Under the load There is nowhere to stop / Anywhere on this road On construit une route tout près de l’endroit où je vis. Ce n’est pas vraiment une route, et on ne la construit pas vraiment : entre deux artères de la ville, on aménage un accès. Opération banale, personne dans la ville ne jette un œil sur le cœur ouvert, les fils qui ressortent du sol, les profondeurs à nu.
C’est obscène, la ville qui montre ses (...) -
entrées maritimes
6 octobre 2010, par arnaud maïsettiHaunted Ocean (Max Richter)
Un po’ di pace basta a rivelare dentro il cuore l’angoscia, limpida, come il fondo del mare in un giorno di sole. Ne riconosci, senza provarlo, il male lì, nel tuo letto, petto, cosce e piedi abbandonati, quale un crocifisso - o quale Noè ubriaco, che sogna,
Il suffit d’un instant de paix pour révéler, au fond du cœur, l’angoisse limpide, comme le fond de la mer
par un jour de soleil. Tu en reconnais, sans la ressentir, la souffrance, là, dans ton lit, poitrines, (...) -
Écriture (numérique) du corps
17 février 2010, par arnaud maïsettiÉcrire sur ordinateur ; enjeux, fins, et expériences
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VIDÉO | lignes d’erre
4 mai 2012, par arnaud maïsettiSaint-Lazare
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La Chute des corps #5
28 novembre 2008, par arnaud maïsettiNous étions devenus / Une part de cette chute
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Frank A. Rinehart, regards indigènes
5 octobre 2013, par arnaud maïsetti80 portraits des Premières Nations
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le tiers coupable
10 octobre 2010, par arnaud maïsetti10x2 (Sophie Moleta, ’Dive’, 2000)
« … après un moment elle se mit à chanter, et chanta pendant un bon moment, toujours la même chanson je crois, sans changer de position. Je ne connaissais pas la chanson, je ne l’avais jamais entendue et ne l’entendrai jamais plus. Je me rappelle seulement qu’il y était question de citronniers, ou d’orangers, je ne sais plus lesquels, et pour moi c’est un succès, d’avoir retenu qu’il y était questions de citronniers, ou d’orangers, car d’autres chansons que j’ai (...) -
Layla | reprise à la Loge, Paris
9 octobre 2017, par arnaud maïsettila route qui continue
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Yann-Joël Collin | La vie en face
15 juillet 2017, par arnaud maïsettiRoberto Zucco de B.-M. Koltès et Prologue sur le théâtre de D.-G. Gabily, mis en scène par Yann-Joël Collin [Avignon In, Gymnase du Lycée St Joseph] – juillet 2017