« Je crois à ce qu’on appelle journal, ou à ces notes qu’on prend sans croire écrire. Quelquefois je me dis : ne publie pas, mais ne cesse jamais d’écrire un moment, d’écrire ce papillon jaune qui traverse le jardin et qui, en volant, devient un archéologue du jardin, laisse mieux voir l’herbe et les arbres. Toute ma vie, je la voudrais faite de petits poèmes , ou de descriptions sans ces cohésions auxquelles on s’applique dans les romans. Je crois à la poésie du chaque jour qui est (…)
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_Marseille, La Pointe Rouge
Articles
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sans croire écrire
4 décembre 2016, par arnaud maïsetti -
Respiration #0 | à présent
7 mai 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Bain des Dames
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comme une forme inachevée du présent
30 août 2017, par arnaud maïsetti30 août 2017
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l’homme seul et la mer
7 juillet 2017, par arnaud maïsettiIl ne se rappelait pas quand il avait commencé à parler à haute voix quand il était seul. Dans les jours les plus anciens, quand il était seul, il chantait – et il avait aussi chanté parfois la nuit quand il était de veille sur les caboteurs ou les bateaux pour la tortue. Il avait probablement commencé à parler à haute voix, quand il était seul, au moment où le garçon l’avait quitté. Il ne se souvenait pas. Quand il pêchait avec le garçon, ils ne parlaient en général que lorsque nécessaire. (…)
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à l’inespéré
6 septembre 2017, par arnaud maïsetti6 septembre 2017
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La Ville écrite | un très très bon retour des choses
15 mars 2019, par arnaud maïsettitrès très
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un monde par défaut
10 mai 2017, par arnaud maïsetti10 mai 2017
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derniers feux, premières vagues
3 janvier 2018, par arnaud maïsetti2 janvier 2018
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Marseille | ouest sud-ouest
[Mise à jour infinie]
17 mai 2018, par arnaud maïsettidepuis le promontoire de la ville
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la nuit est une illusion des étoiles
11 février 2019, par arnaud maïsetti11 février 2019
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puisque le désespoir ne tient pas de journal
12 août 2018, par arnaud maïsettiToutes les couleurs disparaissent dans la nuit, et le désespoir ne tient pas de journal.
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion (1982) Bob Dylan, The Night We Called it a Day
La nuit tombait avant-hier sur toutes les choses mortes, et nous en faisions partie.
C’était peut-être l’époque qui voulait cela : que sur toutes choses elle allait proclamant la fin, moins pour qu’on les regrette que pour les voir, enfin : et on les voyait, enfin, ces choses mourantes qui se jetaient sur (…) -
aux printemps redoutables
11 février 2017, par arnaud maïsetti11 février 2017
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Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
3 septembre 2016, par arnaud maïsettiAlain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous (…) -
La Pointe Rouge | la course furieuse des chevaux
18 avril 2019, par arnaud maïsettinu dans la mer
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018
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le cri des plaintes qu’on invente
28 mars 2017, par arnaud maïsettile 28 mars 2017
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cendres du soleil
7 janvier 2019, par arnaud maïsetti7 janvier 2019
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Montredon | au Bain des Dames
10 mars 2017, par arnaud maïsettice qui s’achève et ce qui recommence
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à distance, écrire à l’ombre de soi-même
28 janvier 2018, par arnaud maïsettiDonne lui un homme et du temps, il en fait un cadavre, puis il le rejette sur ses bords. Il le gonfle puis il le rejette. Lui demeure
H. Michaux, « L’étang », À distance, date inconnue Yann Tiersen, « Porz Goret » (Eusa, 2016)
À distance, mais de quel siècle, et vers quel siècle s’avancer pour que ce jour revienne où ce serait possible, enfin, que le jour soit à sa place. Jour où rien ne passe que du vent et de tout son long ne fait rejoindre que de la terre, jour où il n’y a rien que (…) -
d’hiver, lumière et deuil
15 décembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, WInterlude On voit ces choses en passant (même si la main tremble un peu, si le cœur boite), et d’autres sous le même ciel : les courges rutilantes au jardin, qui sont comme les œufs du soleil, les fleurs couleur de vieillesse, violette. Cette lumière de fin d’été, si elle n’était que l’ombre d’une autre, éblouissante, j’en serais presque moins surpris.
Philippe Jaccottet, À la lumière d’hiver Oui, plus douce, plus diffuse : la lumière d’hiver ralentit dans l’air le temps qui (…)
