On a peu d’abri : on n’en cherche pas. On sait que le ciel est vide. On sait que la ville est inhabitable. On sait combien ne suffira jamais la nuit. On sait aussi qu’on ne lui appartient pas vraiment. Vraiment, on sait mille choses : la vitesse de la lumière au siècle près, et le bruit que font les balles, ou la date des morts. On sait aussi qu’on ne survivra pas à ce monde. Oui, on sait beaucoup de choses, comme par exemple : que le ciel est vide, et qu’on est sans abri.
On sait le (…)
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_Marseille
Articles
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on sait le dehors hostile, et les foules déchaînées
12 juin 2016, par arnaud maïsetti -
la possibilité de faire un commencement
26 avril 2020, par arnaud maïsetti26 avril 2020
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La Ville écrite | ce mardi 15 juin 1981
24 avril 2018, par arnaud maïsettiJacques
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une vie, ou l’imminence
2 octobre 2016, par arnaud maïsetti[/Rien n’a d’importance, et je crois que bien des gens ont considéré la vie comme un enfant turbulent, en soupirant après le calme qu’ils allaient enfin connaître quand il irait se coucher.
Pessoa, Le Livre de l’intranquillité/]
Radiohead, « Life in a Glasshouse », Amnesiac (2001) Celui qui a écrit, rapidement, comme en fuyant, UNE VIE sur le rebord de muret face à l’université, est-ce qu’il voulait déposer sa vie, ou seulement en arracher une, une autre, une plus grande ou plus simple, (…) -
les présages du possible
30 août 2018, par arnaud maïsetti30 août 2018
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tenir le fil
22 mai 2019, par arnaud maïsetti22 mai 2019
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change le monde, il en a besoin
9 avril 2018, par arnaud maïsetti9 avril 2018
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automne, loin des gens qui meurent sur les saisons
26 octobre 2015, par arnaud maïsettiDes feuilles comme des cadavres encore vifs. La ville et mon bureau en sont jonchés. Hier encore, c’était l’été étouffant ; écrire pour en finir. Et puis, maintenant ? De l’été, je possède encore la trace, plus qu’un souvenir, sa brûlure. Et des pages, rien, si peu. Ce matin, les feuilles qui recouvrent le sol sont des souvenirs perdus – comme des combats perdus – dessinent un chemin qui vient se perdre loin devant soi, vers l’hiver et les nuits longues, la morsure moins féroce du ciel. (…)
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va, débrouille la nuit
8 avril 2016, par arnaud maïsettiDans ce monde de plus en plus impossible – mais dont l’impossibilité même nous donne tant d’espoir, celui du soulèvement, des déchirures enfin possibles qui nous le rendront habitable –, la suite des jours n’en finit pas d’être hasardeuse, les perspectives comme lointaines. Tant mieux : c’est aussi la joie de ce moment, de ce printemps : l’invention soudaine chaque jour d’un moment. Tous les jours, suivre les forces vives qui s’assemblent et inventent le présent au nom de l’avenir, sur les (…)
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The National | Light Years
15 mai 2019, par arnaud maïsettiaway from you
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Thomas Ostermeier | L’illusion d’un théâtre à prétention politique
25 novembre 2019, par arnaud maïsettiRetour à Reims, de Didier Éribon, mise en scène par Thomas Ostermeier [Marseille, La Criée] – octobre 2019
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le ciel, vu d’ici
4 janvier 2017, par arnaud maïsetti4 janvier, ombres
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ne serait-ce qu’implorer son rêve,
22 avril 2020, par arnaud maïsetti22 avril 2020
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La Ville écrite | la nuit
19 décembre 2016, par arnaud maïsettirépandue sur le sol
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alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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La Ville écrite | Au-delà des possibilités & des joies de mon esprit
30 avril 2015, par arnaud maïsettile temps du rêve
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perdre connaissance
11 juin 2022, par arnaud maïsetti11 juin 2022
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La ville écrite | Das Kapital
19 janvier 2019, par arnaud maïsettirenoncer aux illusions
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désespéré du calme sinistre au milieu duquel on patauge
28 avril 2020, par arnaud maïsetti28 avril 2020
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La Ville écrite | rappelle-moi Max
8 novembre 2016, par arnaud maïsettilocal poubelle
