la pluie tombe maintenant
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_Paris
Articles
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Nuit & Jour, ZeitGeist | Odéon (debout aussi)
27 avril 2016, par arnaud maïsetti -
Paris 5e | fuir les murs
6 août 2014, par arnaud maïsettirue Tournefort
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tuer le temps
23 juin 2006, par arnaud maïsettiune histoire de temps
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Rues Verlaine
3 mars 2011, par arnaud maïsetti50 photographies — Quartier des Batignolles dans les pas de Verlaine
Hiver 11 -
semaine des désirs furieux et du chaos fragile
22 novembre 2015, par arnaud maïsettiSemaine dans le décompte des morts, et comme arrêtée sur vendredi dernier des carnages. Semaine des bavardages ignobles, des avis, des appels. Que la vie continue. Mais laquelle ?
On entend prononcer le mot guerre. Pour s’autoriser le mot guerre, on demande à corriger les ordonnances de 1955, trop lointaines, trop guerrières aussi : une époque où ces ordonnances avaient été établies pour récuser le mot guerre, lui préférer celui d’événements. Cette histoire est la nôtre : elle renverse les (…) -
le chemin de crête
28 janvier 2020, par arnaud maïsetti28 janvier 2020
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la pluie sauve
18 décembre 2011, par arnaud maïsetti— Douceurs ! — les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. — Ô monde ! —
Rimb. La pluie est cette puissance de déflagration dans ma vie qui recommence le temps, ces intervalles irréguliers et fabuleux qui prennent possession de tout, battent un rythme unique, continue, recommencé : la pluie est tout ce qu’il me reste quand je suis dehors, sans clé, sans armure ni protection d’aucune sorte. La pluie me sauve pour toujours, je me (…) -
il n’est pas bien organisé le temps
18 février 2011, par arnaud maïsettiCodex (Radiohead, ’The King of Limbs’, 2011)
David Christoffel — Le temps ?
Christophe Tarkos — Le temps ? Il n’est pas bien organisé le temps, il est même désorganisé ; alors, d’un côté, on va voir très lentement nos cheveux qui blanchissent et nos dents qui noircissent, mais, à part ce mouvement qui est très lent, le temps lui-même est de façon flagrante désorganisé, c’est-à-dire qu’il n’avance pas d’un seul côté mais on peut voir qu’il nous prend de revers, il nous prend de travers, (…) -
De Mai 68 à Mai 18 | la déprise de l’Odéon
9 mai 2018, par arnaud maïsettiOù est l’esprit de 68 ?
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le lendemain ou un autre jour (changer de brouillard)
23 mai 2012, par arnaud maïsettiLe lendemain ou un autre jour — les jours se confondent et les heures : il est toujours une autre heure quelque part, alors j’ai renoncé ; oui, toujours le décalage horaire est une erreur : une invention d’ici, quand le corps désire toujours s’accorder ailleurs —, poser la valise ne repose de rien, ni du trajet, ni des départs. Ici, la pluie ne tombe même plus, sans doute de fatigue, elle a cessé. Le jour s’acharne à durer jusque si tard, mais dans sa clarté de mourant dès l’aube, il n’y a (…)
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pourquoi vous prenez les voitures en photos
31 août 2012, par arnaud maïsetti— Pourquoi vous prenez les voitures en photo ? je ne prends pas les voitures en photo, je prends ces feuilles-là, sur le trottoir, C’est pas ce que j’ai vu. J’ai bien vu, de l’autre côté du trottoir, sous l’abri bus où j’essayais dormir, que vous preniez des photos des voitures : pourquoi, pourquoi ? non, vous vous trompez, madame, regardez,
c’est ce que vous dites. Moi, en Loire-Atlantique, j’ai jamais vu ça, quelqu’un qui prend en photo les voitures, pourquoi ? non, non vous vous (…) -
En chemin | l’or du temps tombé
6 janvier 2016, par arnaud maïsettiOn ne s’épuise jamais à le chercher, l’or du temps tombé là-bas, quelque part où on dirait l’histoire en pièces. Toute la fatigue du jour. Train Paris, Gare de Lyon, vers Marseille noire bientôt, puisque le jour de l’autre côté se lève déjà peut-être sur la Nouvelle-Zélande quand j’arriverai.
Deux séries : la première, à 16h50. Onze images prises en dix-huit secondes. La seconde, huit, à 17h01, prises en dix secondes. Pour les secondes sans image, imaginez un ciel sublime soudain, et terne (…) -
retenir l’effondrement et suspendre la fin
1er octobre 2018, par arnaud maïsetti1er octobre 2018
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pour toujours
17 mars 2011, par arnaud maïsettiRiverside (Agnes Obel, ’Philharmonics’, 2011) Hubert Fichte : Est-ce que vous croyez que cet interview donne une idée de ce que vous pensez réellement ? Jean Genet : Non. H. F. : Qu’est-ce qu’il y manque ? J. G. : La vérité. Elle est possible si je suis tout seul. La vérité n’a rien à voir avec une confession, elle n’a rien à voir avec un dialogue, je parle de ma vérité. J’ai essayé de répondre au plus près de vos questions. En fait, j’étais très loin. H. F. : C’est très dur ce que (…)
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le point d’interruption
1er mars 2011, par arnaud maïsettiMy Name is trouble (Keren Ann, ’101’, 2011)
Il faut mettre son cœur dans l’art, son esprit dans le commun du monde, son corps où il se trouve bien, sa bourse dans sa poche, son espoir nulle part.
Flaubert (Correspondance)
Réveil violent dressé dans le crâne et tout le jour à passer avec cette image mentale d’un corps autre assis sur le rebord du lit qui regarde sur mon visage.
Faire avec.
Faire sans la suite de ce rêve qui l’aurait achevé, et permis que je l’oublie. J’ai sur les (…) -
[Tondi] | drame à stations
25 juin 2011, par arnaud maïsettiC’est peut-être le dernier endroit du monde
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poursuites
28 septembre 2011, par arnaud maïsettiDans la course insensée, du soleil ou du train, qui suit qui, peu importe. Épilepsie contagieuse : ce jeu d’apparition-disparition du soleil derrière les paravents dressés par tout ce dehors pour le seul plaisir de faire se lever l’aube à chaque mètre. Moi, je vois surtout que la nuit tombe à chaque mètre. La vitesse emporte tout.
La poursuite braquée sur moi est un signe que je ne lui échapperai pas, jamais. La poursuite braquée sur les villes mortes le long des gares fait apparaître les (…) -
toutes les lettres coupables (et rêves d’ivresse)
16 mars 2011, par arnaud maïsettiLà pas d’espérance ; Nul orietur. Science avec patience Le supplice est sûr.
Rimbe
Des six heures, enfermé, sous les grands murs de la BNF, le ciel à portée derrière les vitres jusqu’aux plafonds de dix mètres, et le jardin aux sous-sols, les lumières individuelles, la rumeur de fond de tout ce silence brassé qui me fige, retenir beaucoup de fatigue, et encore, difficilement, tant elle me file entre les doigts. Dernière session de travail avec passage aux archives pour moi. (…) -
Auguste Blanqui | Tombeau pour l’Enfermé
13 décembre 2023, par arnaud maïsettiPar la lumière vivante des étoiles
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le cercle qui m’est assigné
18 janvier 2012, par arnaud maïsettiNe pas écrire chaque jour, cela ne veut pas dire que chaque jour, on n’écrit pas – je demeure incapable de ne pas composer mentalement des phrases sur tout ce dehors que je vois ; cet apprentissage long de naître à soi dans le dehors ouvert comme une plaie. L’appareil photo est un stylo tenu ainsi à bout de bras qui me permet d’écrire, même dans ces jours où tout fuit, où ne pas guérir d’une crève qui insiste, où il n’y a plus que les heures après minuit, comme celles-ci, pour — heures qui (…)
