Lire et relire Koltès
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Articles
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La Compagnie des Œuvres, sur France Culture | Semaine Koltès
20 janvier 2020, par arnaud maïsetti -
en restant vivant (ma place sous le ciel)
8 août 2013, par arnaud maïsettiIl suffit, à trente ans, de penser qu’on aurait pu mourir à quinze ans, et de voir ce qu’on a perdu, gagné, en restant vivant, pour trouver ridicule tout effroi de la mort.
G. Perros, Papiers Collés
Que le passé est comme le malheur, qu’il est partout. (Ce n’était pas cela, la phrase, entendue au réveil, est-ce dans le rêve, ailleurs ?)
Toute la journée d’hier, complètement accablé de fatigue – première fois depuis des années : dormir avant la nuit, de pur épuisement. Se réveiller (…) -
après l’épuisement
21 septembre 2015, par arnaud maïsettiJe m’enfoncerai dans la brume, comme un homme étranger à tout, îlot humain détaché du rêve de la mer, navire doté de trop d’être, à fleur d’eau de tout.
Pessoa, Livre de l’Intranquillité, Fragments 86 Au-delà de l’épuisement, quand dormir est impossible, ce ne peut-être que le sentiment du monde, entier, trouble, précis, insaisissable. Et se tenir comme au pied d’une falaise et avoir peur de tomber.
Devant la brume, toujours éprouvé la sensation d’une allégorie scellée. Quelque chose va (…) -
Germain Nouveau | Fin d’automne
16 novembre 2013, par arnaud maïsettiDéjà le cœur se serre, et, comme pour s’ouvrir,
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légendes urbaines #1
27 octobre 2013, par arnaud maïsettisemaine du 21 au 27 octobre
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la nuit d’après (pour garder le chemin)
21 octobre 2012, par arnaud maïsettiC’est d’avoir rangé tous les livres, toute la journée, qui a tout terminé. Ranger tous les livres a fait passer la journée, d’un bout à l’autre (il y avait beaucoup de livres partout, sur la table, sur le sol, aux moindres recoins de poussière : il a fini par y avoir plus de livres que de poussière, c’était une conquête de chaque jour). Ces trois derniers mois, un livre sorti ne pouvait revenir à sa place, il fallait le poser ici, près de l’écran ; parfois, ce n’était que pour une phrase (un (…)
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L’internet des escargots | Xavier de la Porte
4 avril 2017corps vivant numérique
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Montpellier, en partant (de la grue, des bancs et des valises défaites)
30 novembre 2013, par arnaud maïsettiLa source et l’essence de notre richesse sont données dans le rayonnement du soleil, qui dispense l’énergie – la richesse – sans contrepartie. Le soleil donne sans jamais recevoir.
G. Bataille.
Dans les villes où ne passer que deux jours, il n’y a que des trajets et aucune mémoire : reste la trace de comment les directions s’organisent, et c’est tout. Deux jours à Montpellier, quand j’ai fermé la chambre d’hôtel, j’ai vérifié d’un regard n’avoir rien oublié : en réalité, j’avais à (…) -
ballade — solutions d’un rêve
26 novembre 2010, par arnaud maïsettiMalmo Livs (Lady & Bird, ’La Ballade of Lady & Bird (live)’, 2009)
Musiciens à la voix argentine, Doresnavant comme ung homme esperdu Je chanteray plus haut qu’une bucine : Helas si j’ay mon joly temps perdu. Puis que je n’ay ce que j’ay pretendu, C’est ma chanson, pour moy elle est bien deue : Or je voys voir, si la guerre est perdue, Clément Marot ([Adolescence Clémentine, ’Ballade — ’De soy mesme, du temps qu’il apprenoit à escrire au Palais à Paris’)
On me montre le (…) -
en attendant le bateau (folie des assauts)
26 août 2013, par arnaud maïsettiIl n’y a que l’eau, les femmes et la mort, qui nous prennent dans notre nudité. Nous changent.
G. Perros
La rentrée comme une grande retraite au large. Dans les regards des gens, je le voyais, c’était aujourd’hui : aujourd’hui qu’on concéderait sa vie à la vie réelle. Me suis assis au même café, au même endroit, à la même table, repris la ligne là où je l’avais laissée hier, l’ai tirée là où je l’ai pu ce soir, là où je la reprendrai demain matin ; j’avais oublié qu’il pouvait faire (…) -
André Breton | Plutôt la vie
23 avril 2017, par arnaud maïsettises draps conjuratoires
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comment rejoindre ?
23 décembre 2010, par arnaud maïsettiBig Jet Plane (Angus & Julia Stone, ’Down The Way’, 2010)
« Il lui sembla que le creux qui se faisait en lui pour la joie ne se remplissait pas : il ne restait qu’un sentiment de sécurité neutre et un peu abstraite, qui était sans doute le bonheur de retrouver Irmgard. Il essaya de se pencher par dessus la barrière en s’accoudant plus haut ; il sentait son genoux heurter les croisillons de métal. « Comment la rejoindre ? » pensait-il, désorienté. » Julien Gracq (La Presqu’île) (…) -
je veux bien que les saisons m’usent
14 mai 2014, par arnaud maïsettide la patience ; de sa conversion, sous la fatigue, en hâte ; et tandis que d’une année après l’autre, je suis là, à la même place, à attendre la même année à venir, penché sur les vers nouveaux pour tromper le temps et l’attente, ces pages annotées comme du sable par un enfant qui aurait pris la décision de le ranger, tandis que The National dans les oreilles chante en boucle About Today, que passent la ville et s’arrêtent déjà les touristes ici, que le café est froid et le restera, que sur (…)
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le nom des arbres : comment je tue le temps
12 mai 2015, par arnaud maïsettiJe n’ai jamais su le nom des arbres, ni des bêtes ni des nuages, ni des vents (sauf deux), ni des formes des colonnes dans les églises anciennes, ni des sept Muses et sont-elles sept, ni des théorèmes de géométrie, ni rien qui pourrait me permettre d’aller au milieu des vivants et me croire tel. Je sais qu’il y a des arbres pourtant, et le vent, je le sais parce que l’arbre tremble tout près, mais tout cela me dépossède davantage de mon propre nom, et l’ombre sous mes pas bascule lentement (…)
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André Breton | Cet événement (du travail comme valeur morale)
6 février 2023extrait de Nadja
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Krzysztof Warlikowski | Combattre les fantômes de l’histoire
15 juillet 2016, par arnaud maïsettiIl Trionfo del Tempo e del Distinganno, Pamphili, Musique de Georg Friedrich Haendel (1707), mise en scène par Krzysztof Warlikowski, direction musicale Emmanuelle Haïm [Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence] - juillet 2016
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Autoportrait aux chaises
18 juillet 2012, par arnaud maïsettibijou
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DADA | « et doré de corps d’archanges, de son âme »
5 novembre 2013, par arnaud maïsettidégoût dadaïste
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Jean Genet | « Violence et brutalité »
1er décembre 2018, par arnaud maïsettiviolence et vie sont à peu près synonymes
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Vases Co #23 | Batignolles, d’un autre âge
12 mai 2011, par arnaud maïsettiMai 11
Dans les Séries, de Sarah Cillaire
