quatrième chapitre
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_ville
Articles
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Aubes | IV. (Chaque chose à sa place)
28 février 2014, par arnaud maïsetti -
Marseille | prendre de la hauteur
4 août 2015, par arnaud maïsettiEt respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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Marseille | les docks, façade ville
18 mars 2015, par arnaud maïsetti22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille -
Le désastre de Bataille arraché aux murs de Marseille
4 juillet 2015, par arnaud maïsettiJe m’étais promis de passer par cette rue ; je savais la phrase posée là-bas, et il fallait le soir (non, pas le soir : la nuit comme elle existe ici : noire comme le sol). Certaines avenues de Marseille ne sont pas éclairées – Boulevard Baille par exemple, quand on monte vers La Conception : c’est comme des grottes plus ou moins profondes, et les voitures sont des sondes qui permettent d’en mesurer le danger et les promesses. Mais d’autres rues se laissent recouvrir de lumières qui les obscurcissent (...)
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le buste au livre
28 août 2013, par arnaud maïsettiPlace Saint-Georges, Paris – un buste, qui lit. Le même livre peut-être, la page est dense, elle est en pierre. L’homme qui lit lentement, lit. On ne sait pas qui c’est. Il lit toute la vie durant.
Tourner autour de l’homme qui lit ne le met guère en mouvement. On devine peu ce qu’il lit, aux fronts, aux yeux, aux plis du visage immuable. On sait qu’il lit à cause du livre, c’est tout. Le livre est tenu à pleine main, et lui, regarde-t-il ce qu’il lit (à force, il sait ce qu’il y a sur la page, le (...) -
España #1 | Barcelona [1]
12 novembre 2014, par arnaud maïsettile geste de la main
automne 14 -
Aubes | II. (Victor avait pris par le sud)
26 février 2014, par arnaud maïsettideuxième chapitre
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Lecture | Autour de ce que nous sommes
27 mars 2013, par arnaud maïsettiLecture au Salon du Livre | 25 mars 2013
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Le Client #15 | « Je ne crains pas de me battre, »
14 août 2013, par arnaud maïsettiles règles que je ne connais pas
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Le Client #6 | « Et si – par hypothèse – »
3 août 2013, par arnaud maïsettiet le goût de désirer, et l’idée d’un désir
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Le Client #5 | « Qu’espérez-vous tirez de moi ? »
2 août 2013, par arnaud maïsettiil est inquiétant d’être caressé quand on devrait être battu.
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La Ville écrite | ce mardi 15 juin 1981
24 avril 2018, par arnaud maïsettiJacques
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sarcophage (que l’on referme)
12 septembre 2012, par arnaud maïsettijour après jour, après jour, le chantier accomplit sa fin, on commence seulement à voir à quel immeuble il ressemblera jusqu’à sa destruction.
ils ont posé les vitres, la semaine dernière, ou hier, et encore aujourd’hui, comme sur un tombeau, mais pour qu’on puisse voir à travers : comme pour un tombeau pourtant.
une vitre après l’autre, j’imagine le travail, à bout de bras, montés sur les épaules des autres, j’imagine, la pesanteur (et j’imagine aussi : le bruit que cela ferait, si on lâche une seule (...) -
Les villes qui n’existent pas | Détroit
11 septembre 2017, par arnaud maïsettihistoire de fantômes
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[Tondi] | ensuite, une grande ville
16 avril 2013, par arnaud maïsettidont le nom est Méroé
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en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...) -
La Ville écrite | l a r é v o l u t i o n v a i n c r a
16 octobre 2016, par arnaud maïsettil’histoire ne s’arrête pas
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entre les stèles, la ville
28 mai 2014, par arnaud maïsettiDehors, l’immensité de la neige, à perte de vue. Cette espèce de vapeur blanche, épaisse, s’élevant des champs, de la route, du fleuve, de partout où le vent peut soulever la neige en rafales. La poudrerie efface les pistes et les routes. La pensée de l’anse de Kamouraska, en vrille dans ma tête. La vibration de cette pensée faisant son chemin dans ma tête. La résistance de mes os.
Anne Hébert, Karamouska
On marche entre les tombes qu’on ne voit pas ; les stèles sont les murs levés des immeubles. Dans (...) -
légendes urbaines #1
27 octobre 2013, par arnaud maïsettisemaine du 21 au 27 octobre
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c’était marcher
16 octobre 2016, par arnaud maïsettiLa crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !
Rimb.
Bob Dylan, Ain’t talkin’ (Modern Times, 2006) Seulement marcher – c’était, dans le contre-jour en descendant la Canebière, le mouvement, l’allure, l’aveuglement aussi, et la pulsation : face au jour qui s’effondrait de si haut, brûler ces jours. En fins de semaine, se retourner sur les causes d’un dimanche est toujours décevant : lundi, mardi, mercredi et fatalement jusqu’à cette ombre-là jetée devant soi comme un (...)