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Bernard-Marie Koltès | Le Dernier Dragon

Inédit, 1985

lundi 22 avril 2019


The Last Dragon de Berry Gordy est sorti le 22 mars 1985 aux États-Unis. Koltès était alors à New-York : puisqu’il ne ratait pas un film de kung-fu, il le vit sans doute ce jour-là. Il raconta plus tard qu’il en sortit ravagé de joie. Il écrivit, dès le printemps ou l’été 1985, ilécrivit ce texte, qu’il envoya aux Cahiers du Cinéma. On comprendra peut-être, en le lisant, pourquoi ils le refusèrent. On le comprendra aussi en voyant le film. La revue Alternatives Théâtrales le publiera une première fois, en février 1990 [1], quelques mois après sa mort.
Mais Koltès aura écrit moins la critique d’un film, qu’une déclaration d’amour au film au cinéma qu’il aimait plus que tout, et plus que le théâtre, au film de kung-fu aussi, genre qu’il vénérait aussi (« la supériorité des films de kung-fu, c’est que ce sont eux qui parlent paradoxalement le mieux d’amour tandis que les films d’amour parlent connement de l’amour, mais en plus, ne parlent pas du tout de kung-fu. »). Davantage qu’une critique, on peut également lire ce texte comme l’art poétique de son auteur, une défense et illutration de l’écriture et de la fiction à travers laquelle se révèle aussi une certaine conception de l’amour à l’amour comme on ne le dit pas, à l’utopie d’un monde renversé, à la souffrance, au baiser du désespoir, à la fiction vengeresse et à la vengeance de l’histoire.

AM.



Le dernier film de Kung-fu.

La première fois, je suis sorti du Dernier Dragon ravi et excité, parce que j’aime bien les bons films de kung-fu. La seconde fois que je l’ai vu, j’ai vu un film étrange sur les Noirs et les Chinois à New-York - et c’est une évidence dont ‘jaurais pu me rendre compte plus tôt puisque, dans l’immense salle, bondée, de la Quarante-deuxième rue où je l’avais vu le public, moitié noir et moitié chinois, hurlait, applaudissait et se levait tout ensemble. La troisième fois, tranquillement, je me suis laissé éblouir par l’intelligence du montage. La quatrième, j’ai enfin compris que c’était un film sur les films de kung-fu. Et la cinquième fois, je suis sortir du cinéma inconsolable, parce que j’avais le sentiment qu’étant tout cela, le film de kung-fu ne pourrait plus ignorer qu’on avait parlé de lui, qu’il en perdrait sa virginité et que, le genre n’étant peut-être pas viable hors de la virginité, Le Dernier dragon serait peut-être le dernier film de kung-fu.

Un garçon arrive presque au niveau suprême de son art ; il est doux et pacifique, et lancé dans la vie par son Maître qui lui dit qu’il découvrira seul le degré suprême. Ce garçon va se trouver face à deux ennemis : le premier, le principal, est son rival technique en art martial, mais cruel et vaniteux ; le second est un méchant de bande dessinée, auquel il s’opposera à cause d’une chanteuse de variétés. Il battra d’abord les sbires de celui-ci, puis écrasera son rival, parce que le kung-fu n’est pas un art de méchants. Et, tout à la fin, il triomphera même du pire adversaire du kung-fu-man : l’arme à feu. Si on ne donne ni le lieu où elle se déroule, ni la race des protagonistes, ni leur caractères, ni le ton avec lequel on raconte cela, l’histoire est un peu le prototype des films de kung-fu. Et puis arrive l’étrangeté.

« Fortune cookie and Chocolate cookie »

Leroy Green, le héros, a la peau noire et les cheveux crépus ; ce pourrait être donc le premier bon film de kung-fu noir. Une bonne partie de l’aventure se déroulant à Chinatown, à New York, on aurait pu se trouver devant un scénario bien équilibré pour plaire aux Noirs et aux Chinois. Le Dernier Dragon, d’ailleurs, plaît aux Noirs et aux Chinois. Mais pas à cause de l’équilibre.

Leroy Green, héros noir admirateur d’un héros chinois, tranquillement, sans violence, sans raisonnement, mais absolument, rejette l’image du Noir ; il s’habille d’une tunique de soie, mange avec des baguettes et salue par une révérence en joignant les mains. De leur côté, les habitants de Chinatown parlent anglais avec l’accent de Harlem, dansent dans la rue sur la musique funky, et s’appellent « Brother » en se tapant sur les mains.

La confusion est totale lorsque Leroy se « déguise » en Noir pour s’introduire chez les Chinois. Plus personne ne ressemble à rien, on mélange tout, et quand on demande à Leroy de jouer aux dés « comme les frères de Harlem », il joue à la marelle, et on s’étonne à peine.

Le puceau, le petit frère et le vendeur de pizzas.

Leroy a un petit frère qui a honte de lui ; il le traite de « Fortune cookie », de petit gâteau chinois. Il se moque de la virginité de son aîné — virginité que Leroy parviendra à garder, comme le film lui-même, jusqu’au bout de l’aventure, et c’est un tour de force autant pour lui que pour le film. Le petit frère s’habille comme un blanchie, drague les filles comme s’il était aussi grand qu’elles, et explique à son frère qu’il serait temps pour lui d’apprendre comment on fait.

Dans une couvée de poule, le canard est toujours le petit dernier, auquel le père répète : ressemble à ton aîné, comme pour Cal dans À L’Est d’Eden. Dans cette couvée-ci, l’anormal se trouve être l’aîné, et il semblerait tout naturel de lui dire : regarde ton petit frère, essaie de faire comme lui. Le petit frère, d’ailleurs, ne s’en prive pas. Quant au père, lui, il ne dit rien et ne peut rien dire, ni à l’un, ni à l’autre : il n’est, lui, ni Chinois, ni de Harlem ; habillé aux couleurs italiennes, il vent des pizzas avec un accent du Sud. Dans toute cette bizarrerie, à quelle racine mystérieuse Leroy doit-il sa sérénité ?

Bruce, bien sûr.

La passion de Leroy a un nom et un prénom, et c’est une passion que l’on peut partager avec lui, aussi directement que lui, sous le même nom et le même prénom. Ça facilite les choses.

Bruce Lee disait que la supériorité du kung-fu sur le karaté, c’es sa vitesse ; on est vaincu avant d’avoir senti le coup. C’est vrai : on va voir Big Boss, ou La Fureur de Vaincre, on trouve le scénario plutôt bête, on dit : bien sûr, je suppose qu’il combat bien puisqu’il met tout le monde hors combat, mais il fait des gestes bizarres, pousse des cris bizarres, lance des regards bizarres ; on ne sait pas ce qu’il a déjà frappé et qu’on est vaincu. Parce que ces cris, ces regards, ces gestes bizarres vous reviennent à des moments particuliers où rien, hors ces cris et ces regards et ces gestes, ne semble signifier quelque chose ; et, dans ces moments-là, vous vous sentez comme mutilé de n’être pas capable de les faire. Bruce Lee approche sa victime, l’entoure sans un mouvement, comme tout amant approche l’objet de son désir, sauf qu’en la matière, Bruce Lee est un maître.

Leroy Green, le héros du Dernier Dragon, regarde Brucel Lee, qu’on appelait « le Petit Dragon » ; et Bruce Lee le regarde ; ils se rejoignent ; davantage encore que le jeune premier ne rejoint la spectatrice dans La Rose Pourpre du Caire ; plus définitivement. Leroy va au cinéma comme à un rendez-vous d’amour, et lorsqu’il en sort, l’amour l’accompagne. Leroy se fait appeler : Bruce Leroy, comme une femme mariée prend le nom de son mari. Leroy en sait plus sur l’amour que tout le monde dans ce film, c’est pourquoi tout le monde veut lui apprendre ce que c’est que l’amour.

Romance et baiser.

La plupart des scénarios de films de kung-fu se passent d’histoire d’amour ; je veux parler, bien sûr d’amour entre un homme et une femme. Le kung-fu est trop exclusif, je suppose, et le temps passé à penser à une femme est du temps perdu pour la perfection de l’art. Dans les combats, le sang est symbolique : il coule au coin du nez ou des lèvres, ou il transpire par la marque des griffes ; il est là pour dire ; les victimes ont mal, les coups ne sont pas exclusivement rituels, un coup de savate dans le nez est un vrai coup de savate dans un vrai nez. Les « romances » des films de kung-fu, réduites aussi à l’état de symbole, sont là pour dire : il pourrait y en avoir une, le kung-fu ne s’y oppose pas par principe, mais vraiment, on n’a pas le temps de s’en occuper. Dans l’ensemble des films de Bruce Lee, il n’y a qu’un seul baiser ; l’intrusion de ce baiser est tellement curieuse que l’on reste bouche ouverte à le regarder passer, comme si on assistait à une aventure de Bruce dans l’espace.

Vanity, l’ « héroïne » du Dernier Dragon est très jolie, elle chante bien, elle a l’air intelligent, et est d’une vulgarité toute occidentale que ses autres qualités rendent supportable. Mais elle n’y va pas par quatre chemins. Devant ce garçon expérimenté qui éprouve, paraît-il — c’est son frère qui le dit — pour la première fois un émoi bien naturel — c’est encore son frère qui le dit —, elle l’aguiche comme une pute un client difficile, elle lui propose de lui apprendre « les mouvements », elle s’impatiente un peu. Et elle ne comprend rien et se fâche lorsqu’elle le surprend en plein drame intérieur, qu’elle lui demande d’être son garde du corps (et, avec un clin d’œil : « je veux dire : garder mon corps »), et que Leroy la regarde comme si elle lui demandait de laver ses escaliers.

Et alors vient, beaucoup plus tard, le baiser, un des plus beaux que j’aie jamais vu au cinéma ; le baiser comme un certificat d’amour, mais pas pour celle qu’on embrasse ; un baiser-procuration ; un baiser impossible ; un baiser du désespoir, un baiser incompris sauf dans la tragédie d’un homme regardant une image dans l’obscurité ; un vrai baiser de cinéma, une vraie déclaration d’amour au cinéma.

Dans la salle déserte de la boîte de nuit où travaille Vanity et où elle a entraîné Leroy, sur un immense écran sont projetés des extraits de films de Bruce Lee. Leroy s’enthousiasme. Il commence à faire les mêmes gestes que son héros, sans le quitter du regard. Vanity s’approche de lui ; elle sait ce qu’elle fait ; comme une femme qui exciterait son type avec des films pornos et profiterait ensuite de son excitation ; elle s’en fout, il n’est pas question d’amour ni de jalousie. Leroy lui, regarde Bruce, avec de l’amour dans les yeux, et de temps en temps – comme une intruse ou pour la prendre à témoin – il jette un coup d’œil à la fille qui se colle à lui. Et puis vient la scène où Bruce Lee embrasse sa partenaire. Leroy le regarde, regarde Vanity, regarde encore Bruce Lee, et, avec l’étranger immense et l’immense beauté qu’il y a à imiter son héros même dans ce qu’on ne connaît et ne comprend pas, il embrasse la fille. Quand le baiser de Bruce est fini, le baiser de Leroy s’achève aussi, et il n’y a rien d’autre. C’était un baiser de cinéma.

Fiertés.

Dans Le Dernier Dragon, tout est bon à regarder. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de ces scènes, ou de ces bouts de scène, ou de ces plans, ou de ces plans de coupe dont on fait comme si on ne les avait pas vus, dont on aurait un peu honte si l’image s’arrêtait brusquement, qu’on préfère oublier, qui sont là pour je ne sais quel rythme ou quelle clarté du récit ou… pourquoi ? C’est comme dans un texte où l’on pourrait dire : prends n’importe quelle phrase, au hasard, elle est indispensable et parfaitement écrite. Et c’est un film facile à regarder, en plus ; il n’y a pas les bêtises qu’il faut prétendument faire pour qu’un film soit facile à regarder.

Il n’y a pas l’ombre d’un sentimentalisme, Vanity a envie de se faire Leroy, et elle se débrouille pour se le faire, sans embêter le monde ; Leroy rend hommage à son dieu et, comme son dieu, au passage, embrasse Vanity puisqu’elle est là. Ça tombe bien. Dès leur rencontre, on sait que c’est comme cela que ça va se passer : le hasard fait qu’ils se trouvent face à face, lui dans son habit chinois, elle dans son rôle de vedette. Jusqu’au bout de la rencontre, ils se regardent, ils se rencontrent absolument, sans se parler ; mais ils ne quittent pas leurs rôles. Il n’y a pas de raison. Il reste, orgueilleusement, un Chinois noir ; elle reste une petite star, orgueilleusement. Ils ne se comprennent ni ne se comprendront pas, bien sûr, mais, ce qui est mieux, c’est qu’ils ne chercheront à aucun moment à se comprendre. Elle ne s’humilie pas, ni lui, comme font toujours les amants de cinéma. On en tire un grand sentiment de fierté, même si c’est un sentiment de fiction.

Le kung-fu et les mots.

Les formulations philosophiques, à la base des arts martiaux, deviennent très vite, en Occident, des pitreries. Au cinéma, c’est encore pire, les bons films de kung-fu le savent tous ; Bruce Lee le premier, qui ne parlait que d’efficacité et qui a, avant tout, tenté sa chance aux USA. Le Dernier Dragon, film sur les films de kung-fu, parle de cela mais en plus, il réconcilie avec cela. Leroy s’amuse avec de jolies phrases, charmantes et inoffensives comme son chapeau chinois, comme son sourire, comme les baguettes avec lesquelles il mange le pop-corn. Alors, tout l’agacement que l’on peut avoir face à la mythologie du kung-fu s’évanouit, et on finit par l’aimer pour ce qu’elle est devenue au cinéma : une parure sans conséquence.

Le kung-fu, au cinéma, c’est un affrontement d’un autre ordre que les poursuites de voitures ou que les bagarres de voyous. On découvre les gestes et les cris du kung-fu comme un animal découvrirait les caresses, les baisers et les poèmes chez les humains. Il s’apparenterait peut-être davantage à la danse — le combat final du Dernier Dragon commence sur une piste de danse — mais son support est, plus directement que la danse, la passion. Un héros de kung-fu regarde son adversaire, et le combat est joué. Le coup de pied n’est là que pour formuler la victoire. Comme dans les films d’amour où la scène du lit n’est rien d’autre qu’un point final, et la caméra s’éloigne vers la cheminée ou la fenêtre non pas par pudeur, mais à cause de l’inutilité de la scène.

« Je sais qui est le maître ». Le combat final.

Le maître de Leroy Green lui dit, en l’envoyant dans la vie : je ne suis pas ton maître, ce qui plonge Leroy dans une panique terrible. Leroy le supplie : il veut un maître. Le vieux Chinois, pour lui comprendre qu’il n’en a plus besoin, lui donne une boucle de ceinturon comme talisman, et comme maître en sagesse, lui indique l’adresse d’une fabrique de « Fortune cookie » où il trouvera l’équivalent de ces machines dans les foires, qui vous donnent l’avenir en appuyant sur un bouton. Lorsqu’il découvre la supercherie, Leroy pleure.

Leroy pleure aussi lorsque son frère le traite de lâche parce qu’il refuse d’affronter Shogun, le méchant kung-fu-man. Dans Big Boss, Bruce Lee refuse aussi, longtemps, très longtemps, de se battre. Leroy comme Bruce sont liés par le serment de n’utiliser jamais leur art comme moyen d’agression. C’est terrible à regarder : on sait qu’ils sont les plus forts, mais, comme le dit Leroy à Shogun : « Je ne souhaite pas me battre contre vous. » C’est tout ; pas d’explication. On souffre de ce qui a les apparences de la lâcheté, ou de l’infériorité. On souffre parce qu’on ne comprend rien, et on a tort de souffrir. Mais, même à la cinquième vision du film alors qu’on connaît le combat final, on souffre encore de voir Leroy humilié sans réagir. Sachant où est la raison, contre toute raison, on souffre, comme des imbéciles ; comme des imbéciles on souhaiterait voir Leroy réagir et devenir un imbécile à son tour. Les films de kung-fu existent sans doute pour nous rappeler qu’en fait de souffrance et de raison, on est des imbéciles.

Bruce Lee est un mythe pour Leroy, et Leroy est un mythe pour ceux de son quartier ; il a la répétition d’être capable d’arrêter une balle de pistolet avec les dents. Bruce Lee a la réputation de dégager « quelque chose » avec son corps, lorsqu’il se bat, sans doute comme le Christ à la Transfiguration ; en ce qui concerne Bruce Lee en tous les cas, c’est vrai, j’en suis le témoin formel. Alors finalement, c’est vrai aussi que Leroy arrive à arrêter la balle de pistolet avec les dents ; je ne vois pas pourquoi il faudrait en douter. Et c’est vrai qu’il dégage cette espèce de lumière, trucage de cinéma, à la fin, quand il a compris. Le trucage le plus éculé, des étincelles à chaque coup de poings, cette fois-ci, c’est vrai, il n’y a pas de raison de ne pas y croire. Eddie Arkadian, l’autre méchant, devenu fou mais enthousiaste, s’écrie, devant ce spectacle : « ça, c’est du théâtre ! » ; on ne peut pas faire dire, dans un film ; ça, c’est du cinéma ; mais bien sûr, ici, c’est la même chose.

La force du terrible Shogun vient de ce qu’il s’est entouré d’un chœur qui lui répète avant, pendant et après les combats : Shogun est le maître. Samson perd sa force avec ses cheveux, puisqu’on a dit que sa force était dans ses cheveux ; Shogun est le plus fort, puisqu’il se le fait dire. La tête plongée dans l’eau, au bord de la mort, Leroy comprend brusquement cela. Il ne se contente plus de refuser de dire : « Shogun est le maître » ; il dit « Je suis le maître », et disant cela, il a vaincu. Ce que Leroy découvre, c’est l’existence de la fiction, c’est la torrentielle, dévastatrice, vengeresse puissance de la fiction.

***

Devant un plan d’eau, rien qu’à le regarder, on devine s’il est profond ou si ce n’est qu’un mince filet posé sur les cailloux. Je ne dis pas qu’on devine la profondeur exacte ; peut-être n’est-il qu’un peu profond, peut-être n’a-t-on pas pied. Mais on devine, quand même, un peu.

Si les films de kung-fu sont un « genre » de cinéma, alors, il faut le juger sur les grands, même s’il n’y en a que cinq ou six. Le Dernier Dragon, film de paradoxes à l’infini, où les races sont des rêves d’amour, où l’on se bat sans se battre, où l’on embrasse par l’intermédiaire et où l’on rit de ce qu’on aime le plus, c’est, sûrement, un de cinq ou six vrais films de kung-fu ; peut-être le dernier.


[1« Le Dernier Dragon » [1985], in Alternatives Théâtrales n° 35-36, février 1990, pp. 57-63.