j’aurais voulu nous bâtir une maison
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_arbre
Articles
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The Cinematic Orchestra | To Build a Home
2 juin 2014, par arnaud maïsetti -
à voir | projection arbres de vie, expérimentations cinématographiques
2 mars 2013, par arnaud maïsettiCe lundi, au Collège des Bernardins, projection de plusieurs films de jeunes cinéastes — et notamment de Jérémie Scheidler, qui présentera les premières images de son projet sur le Liban, tournées ces derniers mois, et que j’ai hâte de voir.
Occasion aussi de voir cinq autres films, aux frontières des expérimentations plastiques et cinématographiques, échos aux arbres de vie que les Bernardins exposent tout ce printemps (c’est de saison).
Manière de soutenir des démarches fortes et précieuses, mais (...) -
ce qui fait brèche dans le cours réglé du désastre
21 avril 2017, par arnaud maïsetti21 avril
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prendre le temps (mesure du monde)
26 octobre 2013, par arnaud maïsettiAh ! la poudre des saules qu’une aile secoue ! Les roses des roseaux dès longtemps dévorées !
rimb.
le temps, c’est ce qu’on perd — on le sait bien ; ce qu’on donne aussi, parfois, à ce qui est plus précieux que nous, comme sur des cartes postales, on prend ces minutes qu’on ne possède pas pour écrire : je suis là : alors parfois, dans ces minutes, on le confie, comme notre ombre, on s’éloigne plus sûr d’être désormais quelque part, auprès de qui on tient plus que nous.
mais le temps, c’est avant tout (...) -
le tranchant de l’œil en éveil
2 août 2017, par arnaud maïsetti2 août 2017
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où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, ou est-ce la (...) -
je veux bien que les saisons m’usent
14 mai 2014, par arnaud maïsettide la patience ; de sa conversion, sous la fatigue, en hâte ; et tandis que d’une année après l’autre, je suis là, à la même place, à attendre la même année à venir, penché sur les vers nouveaux pour tromper le temps et l’attente, ces pages annotées comme du sable par un enfant qui aurait pris la décision de le ranger, tandis que The National dans les oreilles chante en boucle About Today, que passent la ville et s’arrêtent déjà les touristes ici, que le café est froid et le restera, que sur l’écran aussi (...)
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Passant, aux amandiers
10 avril 2013, par arnaud maïsettiTrente-trois fois les amandiers du square
printemps 13 -
Autre savoir | Le soleil enfermé dans la cerne des arbres
9 mai 2021, par arnaud maïsettile temps qu’il faisait dans les entrailles des arbres
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les mémoires de l’arbre, Vertigo et la métempsycose
23 décembre 2013, par arnaud maïsettiHitchcock | Vertigo
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issue du ciel (planter un arbre)
20 août 2013, par arnaud maïsettiNous manquons de témoin, et qui est pur le matin, tel qu’il le souhaite et qu’on le souhaite, ruine cette pureté le soir par dégoût d’être quoi que ce soit sous le soleil et sous la lune.
Georges Perros
Le ciel est sans issue, nous en avons la mémoire mais où commence la route ? On a construit des villes de plain-pied avec le sol, quelle erreur, quel échec. Il aurait fallu creuser plus haut dans le ciel, c’était pourtant simple à comprendre.
Le vieil homme, seul assis sur ce trottoir, sa vieille (...) -
Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
3 septembre 2016, par arnaud maïsettiAlain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous ces mots (...) -
qui vive
29 décembre 2016, par arnaud maïsetti28 décembre : leçon du Petit Labyrinthe
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Lost in the Trees | Excos
16 juin 2014, par arnaud maïsettidispersion des cendres
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le nom des arbres : comment je tue le temps
12 mai 2015, par arnaud maïsettiJe n’ai jamais su le nom des arbres, ni des bêtes ni des nuages, ni des vents (sauf deux), ni des formes des colonnes dans les églises anciennes, ni des sept Muses et sont-elles sept, ni des théorèmes de géométrie, ni rien qui pourrait me permettre d’aller au milieu des vivants et me croire tel. Je sais qu’il y a des arbres pourtant, et le vent, je le sais parce que l’arbre tremble tout près, mais tout cela me dépossède davantage de mon propre nom, et l’ombre sous mes pas bascule lentement avec le (...)
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la destinée du Paradis
17 avril 2017, par arnaud maïsetti17 avril
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les arbres nous regardent (le geste de toute une vie)
2 janvier 2014, par arnaud maïsettiHeures, couleur mai, fraîches. Ce qui n’est plus à nommer, brûlant, audible dans la bouche.
Voix de personne, à nouveau.
Profondeur douloureuse de la prunelle : la paupière ne barre pas la route, le cil ne compte pas ce qui entre.
Une larme, à demi, lentille plus aiguë, mobile, capte pour toi les images.
Paul Celan, Un oeil, ouvert
On m’avait dit enfant qu’il ne fallait pas toucher à l’arbre (cela date peut-être de ce jour où j’avais coupé du bois vert, massacré le jeune arbre) : dès lors enfant, (...) -
Autre Savoir | Le cri des arbres quand ils chantent
31 mai 2014, par arnaud maïsettivoix des arbres, et du vent
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La Ville écrite | le dialogue de l’arbre
15 mai 2017, par arnaud maïsettiCornouiller discute
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La Ville écrite | le capitalisme
18 juin 2016, par arnaud maïsettiest en train de dévorer