La Nuit… de Boutté / Fontana
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_Paris
Articles
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Koltès | 1981, La Nuit… de J.-L Boutté et R. Fontana
23 janvier 2018, par arnaud maïsetti -
les pages arrachées en miroir
9 juillet 2014, par arnaud maïsettic’est une idée ; prendre un livre, au hasard dans la bibliothèque bientôt vide, en arracher une page, la jeter au sol ; attendre que quelqu’un se penche pour s’y lire : le lac regarde Narcisse bien avant sa venue, c’est vrai. Une page arrachée en miroir
sur le trottoir : une page d’un livre qui ne se trouve pas dans ma bibliothèque ; une histoire d’avion qui déchire les brumes de Terre Neuve, il y est question d’un type à retrouver ; une histoire de Bob Morane en quête d’on ne saura jamais. Et (...) -
Notre-Dame | cette ruine austère
16 avril 2019, par arnaud maïsettiNotre-Dame est bien vieille
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semaine des désirs furieux et du chaos fragile
22 novembre 2015, par arnaud maïsettiSemaine dans le décompte des morts, et comme arrêtée sur vendredi dernier des carnages. Semaine des bavardages ignobles, des avis, des appels. Que la vie continue. Mais laquelle ?
On entend prononcer le mot guerre. Pour s’autoriser le mot guerre, on demande à corriger les ordonnances de 1955, trop lointaines, trop guerrières aussi : une époque où ces ordonnances avaient été établies pour récuser le mot guerre, lui préférer celui d’événements. Cette histoire est la nôtre : elle renverse les mots pour en (...) -
Angoulême, fantômes de ville
27 février 2011, par arnaud maïsettiJ’Arrive À La Ville (Lhasa De Sela, ’The Living Road’, 2003)
Une femme qui se conduit ainsi ne mérite pas un souvenir. Je ne regrette pas non plus d’avoir quitté Angoulême. Cette femme a raison de m’y jeter dans Paris en m’y abandonnant à mes propre forces. Ce pays est celui des écrivains, des penseurs, des poètes.
Balzac (Illusions perdues)
Combien de fois ai-je essayé ? À chaque retour vers Paris, je guette la ville, je sais le tunnel qui y conduit, l’heure précise où je passe devant elle ou pour (...) -
VIDÉO | De ce côté du ciel
13 janvier 2017, par arnaud maïsettile départ gare de Lyon
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les mille rapides ornières de la route humide
3 décembre 2011, par arnaud maïsettiJe jetai, par dessus le parapet, le canif qui m’avait servi à graver les lettres ; et, faisant quelques rapides réflexions sur le caractère du Créateur en enfance, qui devait encore, hélas ! pendant bien de temps, faire souffrir l’humanité (l’éternité est longue), soit par les cruautés exercées, soit par le spectacle ignoble des chancres qu’occasionne un grand vice, je fermai les yeux, comme un homme ivre, à la pensée d’avoir un tel être pour ennemi, et je repris, avec tristesse, mon chemin, à travers les (...)
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la campagne battait son plein
4 mai 2017, par arnaud maïsettiUne cage allait à la recherche d’un oiseau.
Kafka, Aphorisme Dominique A, Revenir au monde (« Tout sera comme avant », 2009) Sale époque, vraiment. Des insultes qui tiennent lieu d’échanges, et sur l’écran de ce réel, rien qui fasse horizon, seulement crachats sur eux, sur nous, sur tout ce qui préside à l’organisation des choses. On est au milieu, on est entre les choses et l’organisation, on est peut-être ce qui tient lieu d’horizon, et cela ne suffit pas : ni à nous consoler ni à nous rendre (...) -
Lieu | Bergounioux lieu public #4
15 janvier 2017, par arnaud maïsettiC’est un texte de coulisses. Un texte sur le sas que représente chacun de ces lieux, et le très bref chemin, avec ses stations, qu’on accomplit dans l’intérieur de ce sas.
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Paris 5e | fuir les murs
6 août 2014, par arnaud maïsettirue Tournefort
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La Ville écrite | rien d’autre à faire
13 juin 2017, par arnaud maïsettirien, vraiment
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qui vive
29 décembre 2016, par arnaud maïsetti28 décembre : leçon du Petit Labyrinthe
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
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Aubes | II. (Victor avait pris par le sud)
26 février 2014, par arnaud maïsettideuxième chapitre
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quelques lignes sur la croyance du temps
2 juillet 2014, par arnaud maïsettiLe jour s’organise selon des droites nombreuses qui se coupent, se chevauchent, s’oublient et s’interrompent, reprennent parfois plus loin leurs courses ; droites en travers desquelles je vais ou que j’enjambe, ou contre lesquels je ploie de tout mon corps, et contre lesquelles, oui, je finis fatalement par m’allonger, lentement.
Hier soudain les urgences qui s’apaisent, des courses contre la montre perdues chaque jour ont cessé — dans ces délais à tenir, ces tâches à accomplir avant expiration du (...) -
Personnages #2 | dans le métro
1er août 2017, par arnaud maïsetticomment rendre la promiscuité, l’impossible durée, l’ensemble composite des perceptions
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De Mai 68 à Mai 18 | la déprise de l’Odéon
9 mai 2018, par arnaud maïsettiOù est l’esprit de 68 ?
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entr’ouvert
11 février 2011, par arnaud maïsettiA Wolf At The Door (Radiohead, ’Hail To The Theif’, 2003) Je dévie. Le bon chemin passe par un fil qui n’est cependant pas tendu en hauteur mais ras du sol. ll semble plus destiné à faire trébucher qu’à être emprunté.
Franz Kafka (Journal, Cahier G., 19 octobre 1917)
Longtemps qu’au proverbe vieilli et de bon sens, celui qui veut qu’une porte soit ouverte ou fermée, j’oppose les aberrations intimes qui le démente : tout ce mouvement des choses autour de moi cette semaine (sans doute la suivante aussi) (...) -
En chemin | l’or du temps tombé
6 janvier 2016, par arnaud maïsettiOn ne s’épuise jamais à le chercher, l’or du temps tombé là-bas, quelque part où on dirait l’histoire en pièces. Toute la fatigue du jour. Train Paris, Gare de Lyon, vers Marseille noire bientôt, puisque le jour de l’autre côté se lève déjà peut-être sur la Nouvelle-Zélande quand j’arriverai.
Deux séries : la première, à 16h50. Onze images prises en dix-huit secondes. La seconde, huit, à 17h01, prises en dix secondes. Pour les secondes sans image, imaginez un ciel sublime soudain, et terne peut-être, je ne sais (...) -
Layla | reprise à la Loge, Paris
9 octobre 2017, par arnaud maïsettila route qui continue