Semaine dans le décompte des morts, et comme arrêtée sur vendredi dernier des carnages. Semaine des bavardages ignobles, des avis, des appels. Que la vie continue. Mais laquelle ?
On entend prononcer le mot guerre. Pour s’autoriser le mot guerre, on demande à corriger les ordonnances de 1955, trop lointaines, trop guerrières aussi : une époque où ces ordonnances avaient été établies pour récuser le mot guerre, lui préférer celui d’événements. Cette histoire est la nôtre : elle renverse les mots pour en (...)
Accueil > Mots-clés > _Villes & Mondes > _Paris
_Paris
Articles
-
semaine des désirs furieux et du chaos fragile
22 novembre 2015, par arnaud maïsetti -
Nuit & Jour, ZeitGeist | Odéon (debout aussi)
27 avril 2016, par arnaud maïsettila pluie tombe maintenant
-
Paul Celan | Psalm
4 janvier 2017, par arnaud maïsettiNiemand knetet uns wieder aus Erde und Lehm
-
VIDÉO | De ce côté du ciel
13 janvier 2017, par arnaud maïsettile départ gare de Lyon
-
Lieu | Bergounioux lieu public #4
15 janvier 2017, par arnaud maïsettiC’est un texte de coulisses. Un texte sur le sas que représente chacun de ces lieux, et le très bref chemin, avec ses stations, qu’on accomplit dans l’intérieur de ce sas.
-
Aubes | II. (Victor avait pris par le sud)
26 février 2014, par arnaud maïsettideuxième chapitre
-
Paris 5e | fuir les murs
6 août 2014, par arnaud maïsettirue Tournefort
-
entr’ouvert
11 février 2011, par arnaud maïsettiA Wolf At The Door (Radiohead, ’Hail To The Theif’, 2003) Je dévie. Le bon chemin passe par un fil qui n’est cependant pas tendu en hauteur mais ras du sol. ll semble plus destiné à faire trébucher qu’à être emprunté.
Franz Kafka (Journal, Cahier G., 19 octobre 1917)
Longtemps qu’au proverbe vieilli et de bon sens, celui qui veut qu’une porte soit ouverte ou fermée, j’oppose les aberrations intimes qui le démente : tout ce mouvement des choses autour de moi cette semaine (sans doute la suivante aussi) (...) -
La Ville écrite | désastres de Monet
16 mai 2011, par arnaud maïsettiIl n’y aurait alors plus de place ni sur les livres ni sur les murs
-
Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques
9 mai 2016, par arnaud maïsetti9 mai
-
Lieu | le texte escalier #5
10 mars 2017, par arnaud maïsettiL’escalier n’est jamais un monde isolé, il est passage d’un point à un autre. Mais il est le temps de la projection intérieure sur ce point qu’on veut atteindre.
-
Personnages #2 | dans le métro
1er août 2017, par arnaud maïsetticomment rendre la promiscuité, l’impossible durée, l’ensemble composite des perceptions
-
qui vive
29 décembre 2016, par arnaud maïsetti28 décembre : leçon du Petit Labyrinthe
-
les pages arrachées en miroir
9 juillet 2014, par arnaud maïsettic’est une idée ; prendre un livre, au hasard dans la bibliothèque bientôt vide, en arracher une page, la jeter au sol ; attendre que quelqu’un se penche pour s’y lire : le lac regarde Narcisse bien avant sa venue, c’est vrai. Une page arrachée en miroir
sur le trottoir : une page d’un livre qui ne se trouve pas dans ma bibliothèque ; une histoire d’avion qui déchire les brumes de Terre Neuve, il y est question d’un type à retrouver ; une histoire de Bob Morane en quête d’on ne saura jamais. Et (...) -
De Mai 68 à Mai 18 | la déprise de l’Odéon
9 mai 2018, par arnaud maïsettiOù est l’esprit de 68 ?
-
Angoulême, fantômes de ville
27 février 2011, par arnaud maïsettiJ’Arrive À La Ville (Lhasa De Sela, ’The Living Road’, 2003)
Une femme qui se conduit ainsi ne mérite pas un souvenir. Je ne regrette pas non plus d’avoir quitté Angoulême. Cette femme a raison de m’y jeter dans Paris en m’y abandonnant à mes propre forces. Ce pays est celui des écrivains, des penseurs, des poètes.
Balzac (Illusions perdues)
Combien de fois ai-je essayé ? À chaque retour vers Paris, je guette la ville, je sais le tunnel qui y conduit, l’heure précise où je passe devant elle ou pour (...) -
Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
-
En chemin | l’or du temps tombé
6 janvier 2016, par arnaud maïsettiOn ne s’épuise jamais à le chercher, l’or du temps tombé là-bas, quelque part où on dirait l’histoire en pièces. Toute la fatigue du jour. Train Paris, Gare de Lyon, vers Marseille noire bientôt, puisque le jour de l’autre côté se lève déjà peut-être sur la Nouvelle-Zélande quand j’arriverai.
Deux séries : la première, à 16h50. Onze images prises en dix-huit secondes. La seconde, huit, à 17h01, prises en dix secondes. Pour les secondes sans image, imaginez un ciel sublime soudain, et terne peut-être, je ne sais (...) -
quelques lignes sur la croyance du temps
2 juillet 2014, par arnaud maïsettiLe jour s’organise selon des droites nombreuses qui se coupent, se chevauchent, s’oublient et s’interrompent, reprennent parfois plus loin leurs courses ; droites en travers desquelles je vais ou que j’enjambe, ou contre lesquels je ploie de tout mon corps, et contre lesquelles, oui, je finis fatalement par m’allonger, lentement.
Hier soudain les urgences qui s’apaisent, des courses contre la montre perdues chaque jour ont cessé — dans ces délais à tenir, ces tâches à accomplir avant expiration du (...) -
Les villes qui n’existent pas | Paris, rue Beauregard
28 décembre 2018, par arnaud maïsettisous la ville, la ville