notes sur l’inouï
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_silence
Articles
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Bertrand Cantat | révélation de l’oracle
14 mars 2012, par arnaud maïsetti -
et la splendeur, soudain (Kyrie)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettis’élèvent dans le vide des couloirs, les voix
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La Ville écrite | Violet
8 mars 2016, par arnaud maïsettile contrôle des rues de Marseille
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Fable de la ville ravagée
1er juin 2015, par arnaud maïsettiC’est juste en face, et tous les jours en descendant, je le vois. Cette immeuble recouvert d’abord de tous les soins ; les échafaudages, longtemps, dans l’indifférence. Puis, c’est un matin comme un autre qu’on détruit la ville : on lèvera ici un immeuble identique. Je reste là comme quelques-uns – nous sommes quelques-uns à n’avoir rien à faire d’autre ce matin-là. Rien d’autre que regarder la ville tomber par morceaux dans le bruit de la poussière qu’on arrose pour qu’elle soulève moins de (…)
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Autre savoir | Des mots intraduisibles
2 décembre 2017, par arnaud maïsettiles mots qui manquent
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Koltès | Mambrino, et cette voix qui dialogue avec le silence
26 février 2015, par arnaud maïsettiCritique du Père Mambrino de La Nuit juste avant les forêts
Etudes -
alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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Milan #4 | Mille églises
11 juin 2022, par arnaud maïsettiEn cherchant l’ombre
printemps 22 -
les espérances
2 juin 2014, par arnaud maïsettiCombien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées !
Vrln Ni les pages d’Artaud sur Van Gogh, ni la fatigue, ni aucun vent d’aucun ailleurs, comme quelques notes d’Alice Lewis, et le mot blême, dans le rêve, le mot paysage blême si précis qu’il se détachait du récit comme l’advenu d’un poème qui aurait été écrit pour que je le lise, le mot fantôme, la frappe du mot fantôme quand il s’agit de l’imaginer (…) -
la mort, mais pas celle-ci
4 avril 2020, par arnaud maïsetti4 avril 2020
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018
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le souvenir de son existence terrestre
10 mai 2020, par arnaud maïsetti10 mai 2020
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Passenger | Whispers
11 juin 2014, par arnaud maïsettidu murmure contre les cris
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Claude Régy | « La place des larmes »
3 juillet 2014, par arnaud maïsettiNombre d’or au sein de la sauvagerie.
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un jour inespéré
25 février 2019, par arnaud maïsetti25 février 2019
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Aubes | XVI. (N’importe où hors du monde)
18 mars 2014, par arnaud maïsettiseizième chapitre
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ces enfants qui n’ont pas vu la lumière
19 juin 2011, par arnaud maïsetti« …alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes, ou avec les princes qui ont de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons, ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas, comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière ; là, les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur ; là sont (…)
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Respice finem (sous les hurlements d’oiseaux fous)
12 février 2014, par arnaud maïsettiJ’aurai marché lentement dans le soir. La lune est haute, presque ronde. À la verticale des arbres, elle semblerait tomber. Et toujours le cri des mouettes à la mort. Je me serai demandé pourquoi. En rentrant, j’aurai penché pour le soleil, parce que le soleil s’éloigne, elles hurlent. Ou ce sont eux qui le chassent, peut-être. Les mouettes chaque soir rejouent la cérémonie sacrée de la fin d’un monde qui recommence chaque soir de recommencer. Je serai rentré en ralentissant davantage pour (…)
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Aubes | VII. (De quelle amertume)
3 mars 2014, par arnaud maïsettiseptième chapitre
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dans le jour qui s’épuise
20 avril 2015, par arnaud maïsettiMarche dans le jour qui s’épuise. Cherche les adresses intérieures, les portes qu’il faudrait affronter à mains nues et qui ne s’ouvriront jamais. Conserve au moins pour toi les traces laissées sur les poings, et le sang perdu. Ne possède pas plus de certitudes qu’une et une seule : celle-ci : n’en posséder pas plus qu’une seule à la fois.
Par exemple : marcher dans le jour qui s’épuise pensant être celui qui marche dans la nuit qui reprend pied. Et puis l’abandonner quelque part, ici (…)
