les mots qui manquent
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_silence
Articles
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Autre savoir | Des mots intraduisibles
2 décembre 2017, par arnaud maïsetti -
le souvenir de son existence terrestre
10 mai 2020, par arnaud maïsetti10 mai 2020
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les jours perdus
29 juin 2018, par arnaud maïsettic’est pour dire que ce n’est rien, la vie voilà donc les Saisons Rimb. (rature dans le brouillon de Ô saisons, ô châteaux…) Elliott Smith, In the lost and found
Passés sur moi d’un souffle la journée de Bloom et le vingt-et-un juin, passés sur moi tous ces jours ensemble, la bascule du printemps et les premières chaleurs, ce moment où tout surgit et s’écroule bientôt, les saisons qui emportent, les insultes des pouvoirs, les émeutes qui s’effondrent, la possibilité de l’histoire encore écartée et les (...) -
recommencer, rétablir le contact entre nos devenirs
9 septembre 2019, par arnaud maïsetti9 septembre 2019
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Aubes | VII. (De quelle amertume)
3 mars 2014, par arnaud maïsettiseptième chapitre
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le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin
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être exclu du spectacle
17 avril 2020, par arnaud maïsetti17 avril 2020
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si bien que tu dois travailler comme un fou
14 avril 2020, par arnaud maïsetti14 avril 2020
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Vingt-et-juin, il fera peut-être nuit
24 juin 2015, par arnaud maïsettiDans la lutte entre toi et le monde, parie sur le monde.
Kafka Comment se résigner à comprendre le monde ? On finirait par lui trouver des raisons, puis fatalement à lui donner raison. S’en tenir éloigné, parfois, permet de continuer à le penser plein d’énigmes, impossible, impensable, et désirable encore. Ainsi la mer, ou le ciel ; ainsi les silences ; les amitiés lointaines ; certains livres (chercher un fragment de la Société du Spectacle, se surprendre à relire l’impeccable chapitre V « Temps et (...) -
morsure du jour, et cette douceur d’ancêtres vivants
25 juin 2014, par arnaud maïsettiDans la vaste clarté du jour, le calme des sons lui aussi est d’or. On sent de la douceur dans tout ce qui arrive. Si l’on me disait qu’il y a la guerre, je répondrais que non, qu’il n’y a pas de guerre. Par une telle journée, rien ne peut venir peser sur l’absence de toute réalité, hormis cette douceur.
Pessoa
Car c’est sans doute la guerre, ici, plus loin, partout où il fait jour et nuit dans cet ordre ou non, et la lumière ce soir-là en portait trace, je le crois. Et ici pourtant, ce soir-là rien (...) -
la terre toujours recommencée
22 juillet 2014, par arnaud maïsettidix jours, la terre retournée sur elle-même pour recommencer, dix jours que cette photo a été prise, loin de la ville, et depuis ? dix jours que, revenu à la ville, chaque jour, presque le même dans ces jours parisiens de toutes les saisons, l’été brûlant, l’automne des pluies froides, le printemps d’arbres mouillés, la ville partout indifférente à ce qui tourne autour d’elle, la terre qui avance vers le soleil et s’éloigne, dix jours qu’ici, sur la table, les Lettres de Koltès un jour après l’autre chaque (...)
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la mer est calme, et ses tempêtes
30 mars 2011, par arnaud maïsettiThe sea is calm (CocoRosie, ’Noah’s ark’, 2005)
[…] E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles
rimb.
Il n’y a pas de mer calme, il n’y a qu’un apprentissage lent et féroce de son déséquilibre — il y a marcher sur elle en suivant son mouvement et placer le corps à même hauteur sur chaque pas ; il y a le regard qui tangue au même rythme : épouser comme sa mesure irrégulière et nauséeuse est essentielle : alors la mer calme ou creusée de dix mètres (...) -
les espérances
2 juin 2014, par arnaud maïsettiCombien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées !
Vrln Ni les pages d’Artaud sur Van Gogh, ni la fatigue, ni aucun vent d’aucun ailleurs, comme quelques notes d’Alice Lewis, et le mot blême, dans le rêve, le mot paysage blême si précis qu’il se détachait du récit comme l’advenu d’un poème qui aurait été écrit pour que je le lise, le mot fantôme, la frappe du mot fantôme quand il s’agit de l’imaginer frapper à la porte, (...) -
ces enfants qui n’ont pas vu la lumière
19 juin 2011, par arnaud maïsetti« …alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes, ou avec les princes qui ont de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons, ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas, comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière ; là, les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur ; là sont le petit et le (...)
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et la splendeur, soudain (Kyrie)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettis’élèvent dans le vide des couloirs, les voix
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la mort, mais pas celle-ci
4 avril 2020, par arnaud maïsetti4 avril 2020
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Georges Bataille, entretien 1951 | Qui êtes-vous ? #2
20 avril 2015, par arnaud maïsettije ne suis pas devenu Sioux
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un jour inespéré
25 février 2019, par arnaud maïsetti25 février 2019
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018
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comment respirer
30 mai 2020, par arnaud maïsetti30 mai 2020