L’ai-je bien descendu
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_vies des morts
Articles
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Des nouvelles de Proust | Après le temps
20 février 2017, par arnaud maïsetti -
Eurydice,
25 février 2013, par arnaud maïsettiparcours dans les images laissées d’Orphée, et d’elle
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le cri du vent
22 avril 2013, par arnaud maïsettiil y a beaucoup de mer et beaucoup de bruit
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généalogie des masques
12 octobre 2020, par arnaud maïsetti12 octobre 2020
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Georges Bataille | Les chemins de la philosophie
21 novembre 2017, par arnaud maïsettiémission France Culture
juin 2016 -
lendemains, guerres et larges
18 novembre 2015, par arnaud maïsettiPuisque tout ce qu’on écrirait ferait honte à ces jours. Et puisque ne pas écrire sur ces jours, ferait honte, aussi. C’est le piège. La tentation du large comme une façon de se sauver de ces laideurs : ou de fuir en lâche ? Aucune issue peut-être. Mais ne pas s’en tenir là.
Ces jours de tuerie, on ne comprend rien. On regarde les infos en temps réel : le temps réel, on le reconnaît à ce qu’il ne produit que de l’attente. Sur les chaînes d’info en continu, des bandeaux "URGENT" défilent, (…) -
nos solitudes agrandies (quelqu’un manque)
28 janvier 2016, par arnaud maïsettile deuil Emmanuel Darley
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Ingeborg Bachmann | « Mon Oiseau »
19 janvier 2019, par arnaud maïsettiquoi qu’il advienne
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les visages de mes trente-deux ans
9 janvier 2016, par arnaud maïsettiIl n’y a pas vraiment de raison de se retourner ce soir.
Alors – ce soir –, je cherche un autoportrait à travers des corps amis et frères. Et je lis par exemple vaguement les visages de Paul Alexandre, né le 20 avril 1884 à Clermont-Ferrand où je ne suis jamais allé, qui composa une pièce que je n’ai jamais lue (mais dont le titre suffit à justifier une vie, Le Ravage), et qui trouva la mort au combat dans un fossé près de Bouchavesnes dans la Somme où je ne suis jamais allé.
Tombé le (…) -
Michael Pitt | From Death to Birth
28 septembre 2013, par arnaud maïsettidéparts
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Bernard-Marie Koltès | 9 avril 1948
9 avril 2024, par arnaud maïsettiles cris d’un enfant qui ne sait pas son nom
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La Ville écrite | tusle
6 avril 2014, par arnaud maïsettil’injonction
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Georges Bataille, entretien 1951 | Se supprimer #5
2 mai 2015, par arnaud maïsetticomme Kirilov
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ce navire à l’ancre
13 septembre 2011, par arnaud maïsettiCe navire à l’ancre tu peux couper la corde, à quoi sert-elle, quelles attaches, pour quels larges, les larges sont désirables tant qu’on les approche, une fois en eux, ce ne sont que des attaches de plus desquelles se défaire pour quels larges de nouveau — pensais-je alors dans ce milieu moite de la nuit noyée sous cette vie morte, absente, au pli régulier de la nuit où l’on respire sans s’apercevoir que l’on dort, finalement, moins d’épuisement que par habitude : et je me suis endormi, (…)
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Jacques Dupin | « Comme si nous étions sur terre pour endurer la chaleur »
30 octobre 2012, par arnaud maïsettiJacques Dupin est mort
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en restant vivant (ma place sous le ciel)
8 août 2013, par arnaud maïsettiIl suffit, à trente ans, de penser qu’on aurait pu mourir à quinze ans, et de voir ce qu’on a perdu, gagné, en restant vivant, pour trouver ridicule tout effroi de la mort.
G. Perros, Papiers Collés
Que le passé est comme le malheur, qu’il est partout. (Ce n’était pas cela, la phrase, entendue au réveil, est-ce dans le rêve, ailleurs ?)
Toute la journée d’hier, complètement accablé de fatigue – première fois depuis des années : dormir avant la nuit, de pur épuisement. Se réveiller (…) -
Le théâtre de Jean Genet, Olivier Neveux | La part d’ombre
2 avril 2017, par arnaud maïsetti« Que perdrait-on si l’on perdait le théâtre ? »
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La Ville écrite | auteurs et anonymes
13 octobre 2011, par arnaud maïsettiOù classer des textes qui sont hors de tout classement –
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Vingt-et-juin, il fera peut-être nuit
24 juin 2015, par arnaud maïsettiDans la lutte entre toi et le monde, parie sur le monde.
Kafka Comment se résigner à comprendre le monde ? On finirait par lui trouver des raisons, puis fatalement à lui donner raison. S’en tenir éloigné, parfois, permet de continuer à le penser plein d’énigmes, impossible, impensable, et désirable encore. Ainsi la mer, ou le ciel ; ainsi les silences ; les amitiés lointaines ; certains livres (chercher un fragment de la Société du Spectacle, se surprendre à relire l’impeccable chapitre V (…) -
anticipations #37 | Passer de l’autre côté
8 janvier 2014, par arnaud maïsettiTexte de l’automne 2011.
Reprise hiver 2013 — pour ce mot d’ordalie.
Le recueil Anticipations, aux éditions publie.net Ils le faisaient en fermant les yeux désormais. Personne ne savait où cela avait commencé, ni comment — suite à quel pari stupide, au bout de quelle nuit plus triste et plus brûlée qu’une autre au désœuvrement de quel bar. Mais dans chaque ville, il y avait toujours un type pour dire, avec force détails, que c’était lui, lui le premier, et qu’il avait fait ça sans (…)
