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_aura & ailleurs
Articles
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Peter Handke | « accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsetti -
Spoliatis arma supersunt (passe d’armes)
24 février 2014, par arnaud maïsettiTrancher dans le vif d’une journée, essayer de la nommer. Ce matin, et jusqu’à ce soir, c’est l’expression passe d’armes qui vient. Elle est sur les journaux que je ne lis pas, mais c’est difficile de manquer les titres : en passant près du kiosque ils s’étalent comme du poisson mort. Une passe d’armes, l’expression convient bien avec ce jour — je crois que c’est, en escrime, ce moment où l’on croise le fer ? Aujourd’hui, c’est seulement pour évoquer des escarmouches de mots, où l’on n’échange que des (...)
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Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et pour cette raison (...) -
Récits de la création des Nouveaux Mondes #3
30 avril 2014, par arnaud maïsettipassages des Mondes
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de la vitesse (comme emportement)
20 janvier 2014, par arnaud maïsettitemps qui s’échappe, file, s’éloigne ou accélère quand je passe à hauteur.
les jours, les semaines, les mois, les années mêmes (une de plus), et vite aller encore, plus encore.
les villes aussi (l’une après l’autre, après l’autre)
les lunes.
temps qui n’arrête pas d’aller, mais chaque seconde met la même seconde pour aller en finir et recommencer, et je regarde le ciel.
non pas le retenir, seulement dans les rêves, les désirs, tâcher d’appartenir davantage au présent, et à son devenir : mais vite être (...) -
Angkor, Cambodia #1 | visages des vivants et des morts
16 janvier 2015, par arnaud maïsettià distance du temps
hiver 15 -
Amsterdam #3 | puis la nuit, fouiller tous les ponts
4 février 2014, par arnaud maïsettile temps devant soi
hiver 14 -
W. Benjamin | « Autant d’aura dans le monde qu’il y a de rêve en lui. »
26 décembre 2013Image : ces merveilleux nuages, qui passent, au lointain Du texte inconnu de Walter Benjamin sur Baudelaire, il n’y avait eu longtemps qu’une légende, on disait qu’il existait quelque part, quelques notes — celles qui ont permis (ou appuyé ?) les textes si décisifs et essentiels sur le poète, pour interroger a ville, la modernité (pas seulement le mot, mais comme ce qui traverse une mélancolie, l’exauce ou lui donne sens), le sentiment du monde, et celui d’aller (la flânerie comme une manière (...)
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dans les déchirures du ciel
31 août 2011, par arnaud maïsettiBlue Skies (Lady & Bird, ‘The Ballad of Lady & Bird’, 2003)
Blue skies are in the middle of a winter storm / While your blue eyes are looking at me like before
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Blaise Cendrars (Prose du Transsibérien)
Parfois, la couleur passée des choses sur moi ; je pense : c’est ainsi que les choses meurent. Quand je ne me souviens plus d’un visage, je le remplace par un autre, que j’invente. Est-ce possible de faire cela avec sa (...) -
Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
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Koltès | Lettre d’Afrique
1er novembre 2011Lettre d’Afrique, à Hubert Gignoux, le 11 février 1978
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Hong Kong #1 | la Ville Monde d’en haut
8 décembre 2015, par arnaud maïsettile 14 octobre
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Milan #2 | La città scritta
3 juin 2022, par arnaud maïsettiEn lisant
printemps 22 -
a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la montagne (...) -
Affrontements | publie.net
8 décembre 2012, par arnaud maïsettiRécit numérique
Éditions Publie.net
décembre 2012 -
vie dans un fauteuil (vide, et l’appel)
18 juillet 2012, par arnaud maïsettije disais : rien ne console dans ces moments-là, que la pièce vide autour, qui grandit, et puis dans l’épuisement si je regarde parfois à travers mes yeux, c’est toujours le mur blanc sur lequel le bureau s’appuie, la nuit déjà — et pourtant (dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté)
il y a un fauteuil le mois dernier, rue tolbiac, qu’on avait apporté jusque là ; ce n’était pas un fauteuil ordinaire, mais rouge comme une chambre rouge, et les rideaux, (...) -
Vietnam #2 | Vers Sa Pa
26 octobre 2015, par arnaud maïsettile 6 octobre
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La Ville écrite | heureux qui comme
1er août 2017, par arnaud maïsettià chaque pas
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d’aucun testament
12 avril 2012, par arnaud maïsettiNotre héritage n’est précédé d’aucun testament
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Blaise Cendrars | La Prose du Transsibérien
8 septembre 2014, par arnaud maïsettisommes-nous si loin