je disais : rien ne console dans ces moments-là, que la pièce vide autour, qui grandit, et puis dans l’épuisement si je regarde parfois à travers mes yeux, c’est toujours le mur blanc sur lequel le bureau s’appuie, la nuit déjà — et pourtant (dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté)
il y a un fauteuil le mois dernier, rue tolbiac, qu’on avait apporté jusque là ; ce n’était pas un fauteuil ordinaire, mais rouge comme une chambre rouge, et les rideaux, (...)
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_aura & ailleurs
Articles
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vie dans un fauteuil (vide, et l’appel)
18 juillet 2012, par arnaud maïsetti -
La Ville écrite | ce qu’il reste d’Éden (rue des frigos)
17 octobre 2011, par arnaud maïsettiL’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous,
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chemin d’hiver
25 décembre 2013, par arnaud maïsettivers
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places de l’imaginaire (jamais nous ne travaillerons)
24 mai 2012, par arnaud maïsettiAux heures d’amertume, je m’imagine des boules de saphir, de métal. Je suis maître du silence. Pourquoi une apparence de soupirail blêmirait-elle au coin de la voûte ?`
Je m’imagine : moins que moi, le souffle coupé dans la main qui saigne de tout ce que je ne saurai pas être, et pourtant ; qui d’autre que moi posera son ombre sur mon ombre ; et ma main sur tout ton corps, pour dire : voilà où je suis, la position occupée dans le monde est celle que j’invente à mesure de mes mains, enlacés dans le (...) -
Koltès | « amour en dialectes inconnus de tous »
27 février 2012, par arnaud maïsettiNouvelle III, « personne ne se parle dans une langue définie »
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Mihi cura futuri (et le ciel féroce)
16 février 2014, par arnaud maïsettirien d’autre que les pensées adressées.
sur ce toit quand je suis remonté tout à l’heure, j’ai revu le ciel, celui du soir hier qui tombait, et je suis resté là, un peu.
Le ciel est un tableau noir sinistrement effacé de minute en minute par le vent, écrivait à peu près Breton ; je sais que le ciel écrit aussi lentement l’effacement pour que je puisse voir à travers les lettres.
ce qui est précieux : tout ce que je possède est ce qui ne m’appartient pas, qui est loin maintenant — dans la fatigue de ce (...) -
Milan #1 | Ville à ciel ouvert
3 juin 2022, par arnaud maïsettiEn passant
printemps 22 -
Québec | Montréal, route
24 juillet 2012, par arnaud maïsetti61 images - entre Québec et Montréal
printemps 12 -
Montréal | ville ouverte #1
13 mai 2012, par arnaud maïsettiMonde neuf
printemps 12 -
Amsterdam #2 | ensuite, aller d’une berge à l’autre
23 janvier 2014, par arnaud maïsettiAmsterdam, deuxième jour
hiver 14 -
Liverpool | un jour, une nuit
6 mai 2013, par arnaud maïsetti95 images de Liverpool
printemps 13 -
Milan #2 | La città scritta
3 juin 2022, par arnaud maïsettiEn lisant
printemps 22 -
Amsterdam #1 | et d’abord se perdre longtemps
22 janvier 2014, par arnaud maïsettipremier jour, Hollande — 13 images loin
hiver 14 -
Amsterdam #3 | puis la nuit, fouiller tous les ponts
4 février 2014, par arnaud maïsettile temps devant soi
hiver 14 -
Angkor, Cambodia #1 | visages des vivants et des morts
16 janvier 2015, par arnaud maïsettià distance du temps
hiver 15 -
Émile Verhaeren | « Vers quels n’importe où »
10 décembre 2012, par arnaud maïsettiÉmile Verhaeren, Œuvres, 1883-1896
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Grenoble | NoWayOut
17 mai 2013, par arnaud maïsettiLire la ville
printemps 13 -
Milan #4 | Mille églises
11 juin 2022, par arnaud maïsettiEn cherchant l’ombre
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Maroc | Erg Le Chabby
27 avril 2012, par arnaud maïsettisans peines
printemps 12 -
mille nuits (et une nuit)
30 janvier 2013, par arnaud maïsettiLa nuit, l’amie oh ! la lune de miel Cueillera leur sourire et remplira De mille bandeaux de cuivre le ciel. A. Rimb.
Vue du ciel, rien que du ciel qui mord jusqu’où ne plus le voir et seulement l’espérer encore, qu’il soit le même peut-être : et soi-même là-bas, oui : soi-même y être aussi ; c’est être ici une manière de conjurer l’absence et de dire : je suis là-bas aussi puisque je le veux ; mais non, je suis là, d’ici d’où je peux voir le ciel mordre là où je ne suis pas, pas encore, et le voir aller (...)