De Ladj Ly, Images brisées
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_colère
Articles
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Ladj Ly, Les Misérables
2 décembre 2019, par arnaud maïsetti -
leçons lentes des jours intenses et rapides
18 mai 2018, par arnaud maïsetti— Rêve intense et rapide de groupes sentimentaux avec des êtres de tous les caractères parmi toutes les apparences.
Rimb., « Veillées », III (Illuminations) Chad Lawson, Nocturne in A Minor
Leçons des jours sans lumière : même dans ces jours, la terre continue de vibrer à sa manière, terrible et efficace, d’un bout à l’autre d’une galaxie dont nous ignorons tout, si ce n’est qu’on est pris en elle dans l’ignorance. Le monde comme une courbe légère et inarticulée dans le destin des choses sans avenir. Le (...) -
passe à travers les larmes
13 octobre 2018, par arnaud maïsetti13 octobre 2018
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que le commencement
1er février 2019, par arnaud maïsetti1er février 2019
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la prise de la ville
4 mai 2018, par arnaud maïsettiLa pensée poétique [...] est l’ennemie de la patine et elle est perpétuellement en garde contre tout ce qui peut brûler de l’appréhender : c’est en cela qu’elle se distingue, par essence, de la pensée ordinaire. Pour rester ce qu’elle doit être, conductrice d’électricité mentale, il faut avant tout qu’elle se charge en milieu isolé. André Breton, Arcane 17, 1945 Bob Dylan, Visions Of Johanna (Belfast 6 May 66)
Dans les cafés et dans les bars, dans les rues et partout je vais toujours à la recherche d’une (...) -
Nos bras s’écarteraient-ils si nous tournions sur nous-mêmes dans un univers vide
18 avril 2018, par arnaud maïsettiUne expérience de pensée en physique, tout le monde voit à peu près ce que c’est : un petit laboratoire mental, un protocole intuitif qui permet de tester des hypothèses autrement inatteignables. Si la pomme pénétrait à travers la Terre, ne décrirait-elle pas autour de celle-ci une ellipse écrasée dont l’orbite de la Lune n’est que la version dépliée ? Si nos pieds touchent le sol d’un ascenseur est-ce parce que la Terre nous attire ou parce que celui-ci accélère ? Nos bras s’écarteraient-ils si nous (...)
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les voltigeurs et puis quoi
1er mai 2019, par arnaud maïsettiAu reguard de fanfarer et faire les petits popismes sur ung cheval, nul ne le feit mieulx que lui : le voltigeur de Ferrare n’estoyt qu’ung cinge en comparaison.
Rabelais, Garg. I, 23.
On apprend à se servir de nouveaux mots. Aujourd’hui, j’ouvre la radio, et celui de voltigeurs apparaît, simplement prononcé par ceux qui ont la parole comme si c’était un mot comme un autre, comme si c’était un mot acceptable et possible, et tranquille, comme si ce n’était pas un mot qui disait les coups qu’on donne (...) -
où sommes nous
17 janvier 2019, par arnaud maïsetti17 janvier 2019
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mais on y rêve
16 juin 2020, par arnaud maïsetti16 juin 2020
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qui rejoignaient les autres nuits
13 février 2019, par arnaud maïsettiOui, ce soir-là plus beau que tous les autres, nous pûmes pleurer. Des femmes passaient et nous tendaient la main, nous offrant leur sourire comme un bouquet. La lâcheté des jours précédents nous serra le cœur, et nous détournâmes la tête pour ne plus voir les jets d’eaux qui rejoignaient les autres nuits.
André Breton/Philippe Soupault,, « La Glace sans tain », Les Champs Magnétiques (Littérature, nº 8, Octobre 1919) Bob Dylan, In the evening (1961, Live "Minnesota Hotel Tapes")
Le soir sait très bien (...) -
le point de sursaut et d’éveil
20 mars 2019, par arnaud maïsetti20 mars 2019
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le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin
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sans être là
30 novembre 2018, par arnaud maïsetti30 novembre 2018
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le temps propre (anachronisme parfait de Saint-Just)
7 novembre 2013, par arnaud maïsettiQue le temps n’existe pas – c’est ce que j’apprends ce soir en écoutant le type, attendant l’explication qu’il repoussera sans cesse, disant qu’il n’a pas le temps, que c’est trop compliqué : alors je reste là, dans ce début de la nuit déjà bien épuisée, et avec elle tout aussi épuisé, attendant que le temps qui n’existe pas m’emporte, comme un croyant sur les ruines d’un temple qui prierait le cadavre d’un dieu qu’il avait bâti de toutes pièces, et que les ennemis venus de l’autre côté de la frontière ont (...)
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rien plutôt que quelque chose
15 janvier 2020, par arnaud maïsetti15 janvier 2020
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Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible
5 juillet 2018, par arnaud maïsettiMarcher sur les deux rives d’une rivière.
Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible. Assez souvent l’on voit ainsi un homme (étudiant en magie) remonter un fleuve, marchant sur l’une et l’autre rive à la fois : fort préoccupé, il ne nous voit pas. Car ce qu’il réalise est délicat et ne souffre aucune distraction. Il se retrouverait bien vite, seul, sur une rive, et quelle honte alors !
Michaux, Au pays de la magie Maude Audet, Galloway Road
Toute cette vie serait décidément une (...) -
la nuit est une illusion des étoiles
11 février 2019, par arnaud maïsetti11 février 2019
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Rue d’Aubagne | « À nos morts, à vos murs »
6 novembre 2019, par arnaud maïsetti5.11, un an après
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Marseille, de Noailles à La Plaine | et je regarde tomber la pluie
7 mars 2019, par arnaud maïsettiEffondrements
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les présages du possible
30 août 2018, par arnaud maïsetti30 août 2018